Chapitre 11

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Je racccroche avec Alban, son père ne va pas mieux et il ne sait pas quand il va rentrer. David est là entrain de me regarder pendant que je danse sur le rythme des clips qui passent à la télé.

— Tu me ferais un strip ma belle ?

Sa demande est surprenante, en pleine aprem, il me lâche ça.

— Euh...bah...je ne sais pas faire ça moi.

— Je reformule, fais-moi un strip, immédiatement !

Son ton est calme, mais autoritaire, ce qui ne manque pas de m'exciter. Il sait comment me parler. Je me sens un peu empotée car généralement je danse sans réfléchir et là il faut que je pense à enlever mes vêtements sans perdre le rythme. David met de la musique et s'installe sur son canapé, me scrutant attentivement.

— T’es tellement belle. Allez, bouge ton corps pour moi.

Je ferme les yeux, et je suis la musique, balançant mes reins d'un coté et de l'autre. Je caresse mes seins puis descends entre mes cuisses en relevant un peu ma robe pour lui laisser une vue sur mon intimité.

— hum cette jolie chatte.

Je m'approche de lui, et je laisse tomber une bretelle sur mon épaule, surjouant mon effeuillage. Ma deuxième bretelle tombe et emporte ma robe à mes pieds. Quand je me baisse pour ramasser le tissus, je lui laisse une vue imprenable sur mes lèvres gonflées d’excitation.

— Reste comme ça ! m’ordonne t-il.

Je sens qu'il se rapproche de moi, m'attrape par les hanches et plonge son nez entre mes jambes, soufflant pour me faire naître de délicieuses sensations. Sa langue se faufile et vient autour de mon anus, lèche mes petites bourssuflures et pousse un doigt dedans, ce qui me fait me relever. Il est là, me tenant de l'intérieur. Il pousse plus loin, pour me remettre en positon, les fesses en l'air. Il le ressorte, puis en remet deux, tout en faisant de grand cercle. Je sens mon couloir s'ouvrir, pendant que son autre main s'occupe de mon clitoris.

— Je vais prendre ton petit anneau, déclare t-il en se redressant.

Il m'attrape, me bascule contre lui et s'enfonce avec une lenteur frustrante. Mon dos collé à son torse, il m'attrape les hanches et commence ses va et vient, toujours avec douceur faisant claquer à la fin son bas ventre contre moi. Je le laisse me ramoner, perdant encore une fois la notion du temps. Pendant qu'il bouge en moi, il installe quelques coussins et me basculent de manière que je sois en levrette sur son canapé, continuant à aller et venir dans mes chairs. J'adore le sentir en moi et je l'encourage par mes grognements. Je suis que plaisir et je sens que la cadence s'accélère.

— Al j'aime ton cul, je vais te faire tellement de bien. Je veux plus que tu repartes.

Ses coups reins sont plus fort, il pousse loin en moi jusqu’à ce que je sois sans voix.

— Reste avec moi, repars plus là bas.

Son souffle est court et il peine à parler alors que je suis dans un autre monde, écoutant ses paroles lointaines.

— Je tiens à toi... je refuse de te perdre... il va te détruire, tu le sais.

Son corps est contre le mien, et mes cris recouvrent la pièce, je peux juste sortir quelques mots.

— Pas maintenant Dav.

— Quand ?

— Je ne sais pas mais putain pas maintenant !

Il a tenté de relancer cette discussion mais je l’ai toujours esquivé afin de ne pas gâcher ses quelques jours. Je sais que je n’y échapperai pas et qu’il faudra qu’on échange là-dessus. Il est là collé à moi, tenant mon plaisir par sa queue.

— Divorce Al’, reprend ta liberté !

(Putain pas maintenant !)

Il reprend ses mouvements, et me finit dans des rugissements de plaisir. Mon cul chauffe, et David me caresse tendrement mon orifice pour me le soulager.

— Al, viens...

— Stop David, je t’en prie, ne gâche pas nos quelques jours.

— J’en peux plus de devoir me passer de toi.

— Tu savais que ça serait comme ça entre nous, je suis mariée, et je ne divorcerai pas.

— Et moi, je ne renoncerai pas !

Son regard est triste mais il arrête enfin cette conversation.

— Ce soir, nous sortons, tu devrais te préparer, s’exclame t-il.

Ce soir, pour la première fois, nous allons ensemble au restaurant sans craindre de tomber sur Alban. Nous parlons de tout et de rien, nous nous rapellons quelques anecdotes du bon vieux temps et une fois le repas terminé, nous décidons d'aller nous balader. Nous marchons l'un à coté de l'autre, continuant notre conversation, puis doucement je sens sa main se caler dans la mienne. Ca me fait bizarre, d'habitude Alban me tient par la taille ou son bras autour des épaules mais c'est assez rare qu'il me prenne par la main (roooo faut que j’arrête de toujours les comparer).

— Merci pour cette soirée, j’ai adoré la passer avec toi, je suis désolé si parfois je…

— C’est rien, l’interrompé-je pour lui donner un baiser.

Quand nous arrivons chez lui, il me demande de m'assoir sur le canapé, m'offre un verre et sort une longue boite de son placard.

— Tiens ma belle, c'est pour toi

— Mais...euh...en quel honneur ?

— Le plaisir d'offrir, tu connais ? réplique t-il avec un sourire de tombeur (ohhh l'effet qu'il me fait ce gars)

J'ouvre mon cadeau, et découvre un splendide ensemble de lingerie rouge, digne des plus grands magasins.

— Mais t'es dingue ! Fallait pas...et puis...euh...tu sais...je n’ai pas le droit de porter des sous vêtements sans son autorisation. C'est gentil hein, et il est super beau mais…

— Mets-le s’il te plaît et viens me rejoindre

(Bon il vient de me l'offrir et puis Alban n'est pas là)

Je m'habille de ce sublime ensemble en dentelle avec porte jarretelle et un très beau soutien-gorge qui me remonte généreusement la poitrine. Je file dans la chambre de David mais il n'y a personne. Je continue ma recherche, et il est sur son balcon. Je m'approche de la porte vitré sans oser aller dehors dans cette tenue mais il me fait signe de venir. Je rapproche mes bras sur moi comme pour me couvrir, mais il les ouvre, admirant son achat.

— T'es magnifique, je te trouve encore plus excitante avec ça.

Ses doigts me repositionnent une mèche de cheveux, et ses lèvres caressent les miennes.

— Al, ce soir je veux que la ville t'entende crier.

Mon corps se colle contre le sien et ses caresses ne tardent pas à arriver. Je me maintien au grille du balcon qui ne sont pas très hautes et David s'agenouille devant moi, lapant ma peau comme un animal assoiffé. Je regarde le vide et vacille. Je ne suis pas très rassurée mais il met mon string sur le coté et commence à lécher mes lèvres, me faisant oublier le danger. Il se dirige ensuite vers mon clitoris, écarte bien mon intimité pour y laisser passer sa langue. Le feu brule en moi, j'ai chaud, j'essaye de ne pas faire trop de bruit et plus je me contiens et plus il accentue ses délicieuses caresses.

— Hurle ma belle, lâche toi !

Je sens mon corps se contracter mais mon mental le combat, ne voulant pas affoler les voisins. Quand David me pénètre avec ses doigts, je ne peux me retenir de pousser un cri de soulagement. Il m'attrape et rentre en moi, le dos au vide.

— Putain je vais tomber !

— Fais-moi confiance, je ne te metterai jamais en danger.

(Ouais enfin là ce n’est pas très sécurisant quand même)

Il me martèle, me baise, alterne calme et rapidité, j’ai l’impression que je vais m’écraser par terre alors qu’il m’embarque au 7ème ciel.

— Maintenant on va jouer un peu ma jolie.

(Mais de quoi parle t-il ?)

Il m'emmène dans sa chambre où une serviette est posée sur son lit (mais qu'est ce qu'il a prévu ?).

— Bois, m’indique t-il en me donnant une bouteille d'eau.

J’avale quelques gorgées pendant qu’il me fixe.

— Encore, vide là entièrement !

Je finis avec difficulté la bouteille puis il me couche sur la serviette et me pénètre tendrement. Petit à petit je sens une pression dans mon bas ventre s’installer alors qu’il axe son sexe de façon à accentuer cette sensation qui me donne très envie d'uriner mais surtout de jouir.

— Viens pas Al’, attends que je te le dise.

Ses mouvements s'accèlèrent et mon combat interne commence. Je dois gérer mon envie d'uriner, mon envie de jouir et guetter les paroles de David.

Je sens ses couilles taper contre moi pendant que son pouce excite mon petit bouton. Puis David se retire et il caresse doucement ma fente, remonte à mi chemin de mon clitoris, et mon envie tape une accélération à la limite du supportable.

— David arrête ! Faut que j'aille aux toilettes !

— Non ma belle, pas toute de suite.

Il me pénète de nouveau et reprend son rythme. Je sens qu'une douleur m'envahit les reins et j'arrive plus à contrôler mes spasmes, lâchant sur la serviette tous mes fluides et le litre que je venais de boire, trempant la serviette.

— C'est bien, laisse-toi aller !

Il m’attrape par les cheveux et mon excitation explose. Mes cris sont perçants et j'arrive plus à me controler, les secoussent de mon corps amène d'autres orgasmes et il n'arrête pas, continuant à me faire hurler. La douleur de mes reins revient, mon urine coule de nouveau (j'en ai encore !!!) et David comprime mon bas ventre pour accélérer le vidage de mon corps. Il ressort et laisse à son tour son jet s’écouler sur ma chatte souillée, et fini sur mes seins, glissant sa queue entre.

— Branle-moi !

Son ton est autoritaire mais son regard bienveillant. Il ressere mes seins autour et commence à bouger. Je le vois, il vacscille et il recouvre ma poitrine de sa liqueur. Il nous allonge dans le lit souillé et se cale contre moi. Je me sens pas sale pourtant les odeurs arrivent à nos narines mais on est si bien qu’on ignore ce qu’il nous entoure. Nos deux corps sont l'un contre l'autre, son souffle dans mon cou et ses mains me calinent.

— Je sais ce que tu aimes, je peux tout te donner, être l’homme que tu désires et faire de toi plus qu’une femme mais une reine. Divorce et viens vivre avec moi. Réfléchis-y s’il te plaît.

Mes mains se resserrent et je commence à cogiter, laissant place à l'insomnie et aux délicieux souvenirs. C’est vrai qu’avec lui j’ai tout ce dont j’ai besoin mais en ai-je vraiment envie ?

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