— Putain Al tu fous quoi là !

Je me relève comme une gamine prise sur le faite avec sa copine.

— Ta place Arielle ! Aboit-il. (Oups là ça va chier)

Avant même d’avoir le temps de dire un mot, sa main vient s'éclater sur ma joue, me projetant sur le lit. Je n’aime pas quand il me gifle, mais là je l'ai mérité. Je sens son corps me compresser sur le matelas, me tirant mes bras dans le dos, les attachant avec sa ceinture. Il attrappe ma queue de cheval et me positionne assise sur le bord du lit. Arielle est sur son matelas toute penaude.

Alban sort sa queue (oh oui !!!), je suis à quelques centimètres, je m'approche mais lui recule (ehhhhh)

— Tu utilises Arielle sans mon accord ? Son regard est brulant, là il est vraiment en colère.

— Ce n'est pas de ma faute, c'est elle qui m'a craché dessus ! lui retorquais-je comme une gamine qui veut éviter la punition (je la veux moi sa queue).

Il jete son regard sur elle, me tenant toujours par les cheveux, sa queue est saillante, prête pour ma bouche (putain donne la moi). Elle n’ose pas le regarder, elle sait elle aussi qu'elle a merdé. Je sens la pression se relacher de mes cheveux, et il se tourne vers Arielle (Non ! pas ça !). Elle ouvre sa bouche automatiquement, il n’a même pas eu besoin de lui donner l'ordre de le sucer (Salope !). Et sous mes yeux, il lui baise la bouche, je préfére regarder mon mur plutôt que ça.

— Al regarde ! m’ordonne-t-il.

Je n'ai pas envie de le voir prendre du plaisir avec elle, je suis furieuse, je ne sais pas si c'est contre elle ou contre lui, mais je sens bruler en moi la fureur. (Sa queue était pour moi, pas pour elle !). Ses bruits de gorge résonnent dans la chambre, ses va et vient indécents me donne envie de bruler le monde entier. Mes mains toujours attachées dans le dos, prisonnière de leur scène de cul et des rugissements de plaisir de mon mâle. Les larmes me montent, des larmes de rages, de tristesse, il m'abandonne. Quand elle reçoit son plaisir, il me regarde, droit dans les yeux, fier de me voir dans cet état. Il remonte le zip de son jean, satisfait de m'avoir fait mal sans même me toucher. Il lui caresse la joue comme pour la féliciter alors que moi je me sens au plus mal.

— Mange ton petit déj’ ma belle Arielle (pffff ma belle, non mais je rêve là !)

Il récupère sa ceinture, me libérant, sans un mot (alors elle a le droit à ma belle, et moi rien !). Il me fait signe de passer devant lui, et referme la porte clé. Je suis folle de rage, et lui me lance un éclair de fureur. Il me stoppe immédiatement dans le corridor, sa main posée sur le mur, me pressant ses hanches contre moi.

— C'est quoi ton problème ce matin, Al ?

— Rien.

Je suis fermée, bloquée, furieuse.

— Putain parle !

— Baise-moi ! Empale-moi brutalement ! Défoule-toi en moi ! J’ai besoin de te sentir.

Les mots sortent sans contrôle comme une sorte de cri de l'intérieur.

— C'est comme ça qu'on demande ? Son regard plongé dans le mien, aussi froid qu'un bloc de glace. (putain j'ai pas envie là de demander selon ses consignes, j'aime pas me foutre à genoux, je ne suis pas elle !)

Mais l'envie est bien plus forte que mes foutus principes, et me voilà en position de demande.

— Monrieur me feriez-vous l'honneur de me baiser (eh si avec ça, je n'ai pas le droit à sa queue)

— J'ai déjà baisé, je n'ai plus envie ! lache t-il comme une lame de katana qui planterait dans mon corps.

Je suis là en position de demande et il refuse. Il va même jusqu'a tourner les talons et partir dans le salon. Les larmes me montent et je ne peux les contenir. Il sait que je n'aime pas me mettre dans cette position, il sait que ça me coute et pourtant il m'a laissé dans le corridor, seule, sans un regard. La tristesse m'inonde, puis la colère arrive (c'est de sa faute, à elle ! Si elle n'était pas là, il ne m’aurait pas laissé).

Je suis comme possédée par ma haine, m'emportant dans la chambre, et me poussant à me jeter sur elle. Je lui attrape les cheveux comme une furie.

— Salope ! Il est à moi !

Elle ne bronche pas, elle me laisse la frapper, la griffer, la mordre comme une bête sauvage. Jusqu'a ce qu'Alban intervienne, me plaquant contre le mur pour me séparer d'elle.

— Mais tu fous quoi là ! Tu ne vas pas bien !

Mes joues sont remplies de larmes, mon corps tremble, je suis à bout de souffle, éclatant en sanglot dans ses bras. Il comprend vite que je suis à bout, que ça été trop loin pour moi.

— Al, bébé, calme toi.

Sa voix est douce, apaisante.

— Elle veut ma place, mes sanglots éttouffent mes mots.

— Ta place ? Tu es ma femme Al, elle n’aura jamais ta place.

Ses mots me calment, me rassurent, je me serre contre lui. Il me caresse les cheveux, m'essuit mes larmes, m'embrasse comme pour me montrer que j'ai toujours ma place. Arielle n'a pas le droit à ses baisers, c'est seulement pour moi.

— Je ne veux pas qu'elle me remplace Alban, jamais.

— Mais regarde là, elle dort sur un matelas, mange de la paté pour chat, elle n'aura jamais ta place, personne ne l'aura. Ce n'est qu'un jouet, rien de plus.

Mon corps retrouve petit à petit son calme, les mains de mon mari sur moi, sa bouche contre la mienne, nos langues qui se caressent et je sens l'envie monter entre nous. Ses mains sont plus pressantes, ses baisers plus durs, plus mordants dans mon cou.

— Elle n'est rien, tu es tout, chuchote-t-il au creux de mon oreille.

Mes cuisses s'écartent pour laisser sa main se glisser, mon humidité ne trompe pas sur mon envie de lui. Ses doigts me pénétrent sans difficultés, s'agitant en moi. Rien à voir avec les doigts de l'autre, lui c'est plus brutal, plus douloureux. Mais là maintenant j'ai besoin qu'il me fasse jouir douloureusement. Il le sait, il le sent. Il accèlere le mouvement, pour que mon plaisir éclate autour de ses phalanges. J'ai à peine le temps de jouir qu'il me provoque un deuxième orgasme, laissant une flaque de mon plaisir à nos pieds.

— Arielle nettois ! Tout de suite ! impose-t-il à la carpette.

Elle ne perd pas de temps à être à nos pieds lapant mes fluides (voilà ça c'est ta place, une bonne serpillère)

— Là aussi. Montrant mes cuisses maculées de liquide indécent.

Je suis partagée entre la douceur de sa langue, et la brutalité de mon mari. Il me tient à la gorge, comme un prédateur avec sa proie. Je ne bouge plus, je laisse la petite me faire jouir, l'aspergeant sur son visage.

— Continue de la lécher ! ordonne t-il à notre tapis ambulant.

Sa langue s'active, elle est plus envahissante, et mes lèvres sont plus sensibles. Sa langue se durcit pour entrer en moi, je la sens me caresser à l'intérieur, c'est divin. Mon plaisir me coupe les jambes, je n'ai plus aucune force, Alban acommpagne ma chute pour me retrouver par terre, sur le sol salit par son petit déj et mon plaisir.

Je vois la bosse dans son jean, il bande, il aime ça me voir dans cet état. Il sort sa queue et me l'enfonce dans la gorge pendant que l'autre continue.

— C'est ça que tu voulais ma chienne. Suce bien ! Allez Al, ouvre bien ta bouche, fais-moi honneur.

Je sens sa queue au fond de ma gorge, me laissant qu'un bref filet de respiration. La douceur ce n’est pas son truc, il aime le sexe animal, il aime prendre mon corps, l'utiliser, le maltraiter. Bientôt se sont mes bruits de gorge qui résonnent dans la pièce et mes gémisssements éttouffés. Je sens son sperme chaud descendre pendant que mon dernier orgasme me libère de toute cette matinée.

Je suis épuisée, ma rage est partie. Ma tête posée sur les genoux d'Alban, je caresse les cheveux d'Arielle, ma douce poupée, celle que j'aime coiffer, maquiller, habiller, celle que j'utilise quand j'ai l'autorisation. Elle ferme les yeux, c'est rare les fois où je suis douce avec elle, mais là j'ai plus aucune méchanceté en moi. Il a ce don de savoir m'apaiser. Je ne suis pas qu'un monstre, je suis Aline, la femme d'Alban et Arielle est juste notre jouet, bonne à nous servir selon nos désirs.