4/ À l'action (sixième partie)

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Le soir avant de me coucher, je lui fais des styles sympa avec ma chère amie Internet, avec ses photographies et ses conseils. J'arrive à concocter des jolies mitame ( allures ). J'espère à son goût ! Et puis kokona-san n'aura pas vraiment le choix ! Si elle veut se faire apprécier. Enfin bonne nuit !

AH ! Je me réveille en sur-saut, en sueur et le cœur palpitant à toute vitesse. Faut que je reprenne mes esprits, c'est juste un cauchemar. Mais se faire étrangler par l'ombre féminine de l'ordinateur de l'étrange salle, est extrêmement perturbant. En plus, je l'ai totalement oublié, il fallait qu'elle revienne et me tracasse en encore, je ne sais toujours pas qui s'est. Je crois que j'ai peur, je crois que la peur ça doit être ceci, je ne l'ai jamais ressenti jusqu'à aujourd'hui. C'est effrayant !

Puis pendant les cours du matin, je pense sans cesse à la fille des ténèbres de mon mauvais rêve. Il faut vraiment que j'identifie cette personne. Fait-elle vraiment partie de l'école ou est-ce une personne fictive ?

Il faut aussi que je parviens à m'en lever ces menaces de mort de la tête, qu'elle espèce d'humain puisse être pour essayer de m'intimider de la sorte ? Elle ne me connaît vraiment pas.

Arrivé sur le banc avec kokona-chan, je m'aperçois que j'ai oublié les montages de style. Mince ! Tant pis, elle a l'air plus calme aujourd'hui, je vais juste manger avec elle, puis essaye doucement de la faire changer d'avis sur son apparence.

Je tente tout d'abord par, la faire réaliser qu'elle aussi elle est belle et a également son propre style magnifique. Je la vois assez sereine, elle respire lentement même si ça se trouve un peu haut. Haruka-san semble inquiète néanmoins beaucoup moins bouleversée qu'hier.

La semaine a fût longue. Tous les jours après les cours il fallait courir, chercher, tester, aller de boutique en boutique, de friperie en friperie, lui teindre les cheveux, rechercher des tutos de coiffure et de maquillage.

Enfin bref ! Recommence de zéro puis refaire une belle mitame (allures). Cela m'a fatigué, infligé des ampoules aux pieds, amélioré ma résistance physique et ma psychologie. Je n'aurais pas cru que ça serait autant intense. En plus, il fallait toujours que je l'encourage, que je la console, pour qu'elle puisse faire les changements. AH ! C'était long ! Je suis bien contente de mon shuumatsu (week-end) tranquille.

Nouvelle semaine et une nouvelle personne est arrivée au lycée. Une fille qui a le même uniforme que nous, à un détail près, sa jupe soleil de couleur noire et coupe midi, elle lui arrive juste au-dessus des genoux, avec des collants beiges. Notre jupe également noire, mais courte, elle nous arrive au-dessus de la mi-cuisse. Le reste du costume est pareil, un blaser noir au contour du buste rouge et deux boutons dorés. Une chemise blanche ornée d'un nœud rouge au coup.

Puis bien sûr nos derbies marron que nous échangeons contre nos chaussures de dehors. Ces cheveux noisette lissent en queue de cheval qui descend jusqu'en bas des omoplates, attaché par un foulard orange à motifs de fleurs blanches, des anémones. Maquillage qui s'aperçoit, cependant à la fois léger, dégradé de gris clair vers l'orange pastel sur ses paupières embellit ses yeux marron et des lèvres roses glossy.

Quelle bonne nouvelle ! Kokona-chan est ravissante et ressemble juste à elle-même. Nous nous parlons un peu, elle a peur pour cette après-midi théâtre, je lui rassure que tout va bien se passer, et que nous en serons plus quand nous y saurons. En tout cas, tout le monde, aujourd'hui, la regarde avec des yeux scintillants, haruka-chan est rassuré pour l'instant.

Cette après-midi, la naissante Haruka Kokona et moi, attendons dans la salle du club de théâtre. Nous discutons un peu avec tout le monde et les personnes allaient de plus en plus vers kokona-chan. Pour rien vous cachez, j'étais super fière de moi. Elle reprend confiance en elle petit à petit, l'aisance de ces discussions et de ses gestes, se rompt d'un coup. Ses bras se croisent, se serrent sur son buste légèrement arrondi et ses épaules remontées.

WOH ! Quelle peur et timidité soudainement ! Juste au moment où nous apercevons Kizana Sunobu rentré le premier pied dans la pièce. Elle rentra et nous salua comme d'habitude, enfin presque, un sourire léger et s'insère se dessina sur son visage. Nous entraînons quel instant, je remarquai que l'atmosphère de rivalité ses kizana-san était moins aride.

Puis elle nous arrêta tous, prononçant " écoutez-moi tous, pour la suite de l'entraînement, nous irons sur la scène officielle dans le stade". Ils ont tous sauté de joie, moi mon, je saute juste de jalousie. Je regarde mon Senpai plein d'amertume. Pourquoi ne regarde-t-il qu'elle ? Pourquoi elle lui fait de grand sourire ? Pourquoi mon Taro ne me voit pas ? C'est horrible, je suis invisible, pourtant cela fait bien des jours que j'essaye de me faire remarquer au club. Une colère monte.

Nous partons tous ensemble faire la suite des répétitions sur la scène du stade. Merveilleux ! Une scène surélevée tout en boit au fond, un style opéra français, les coulisse derrière assez petite et quelques costumes étaient déjà installés sur un portique. Nous présenterons notre pièce devant un public, pour voir les axes à améliorer, la semaine prochaine. Il nous reste peu de jour et le week-end pour être des comédiens parfaits.

Le jour J de la représentation, j'ai trop hâte de mettre mon plan en action. Kokona-san et Kisana-san s'entende peu plus, je les vois discutées de temps en temps, autrefois jamais elles ne se parlaient. Nous échauffons et répétons certaines scènes avant l'ouverture des portes. Entretemps, je vois Haruka-chan nettoyer les portiques des vêtements. J'attendis qu'il n'y ait plus personnes dans cette pièce et j'éclabousse les vêtements avec l'alcool à brûler.

Nos mises en scène sont élégantes, émouvantes, pour l'instant, personne n'a eu de trou de mémoire, tout se déroule bien, les yeux du public sont brillants de bonheur et leur sourire bienveillant, nous rassure.

Après de l'avoir vu hésiter de mettre un habit qui sans l'alcool à brûler, Sunobu-chan refait son apparition sur scène, avec sa belle tenue de soirée. Sa robe sirène rouge, ses manches longues et tombantes. Elle danse quelques pas fluides, elle vole presque. Ses manches flottent, touche la flamme. Et là, la catastrophe arrive.

Kisana Sunobu pris très vite, extrêmement vite, feu entièrement. Elle se roula parterre, mais les planches prennent feu, eux aussi. Nous entons tous ses hurlements de douleur atroce, nous sommes tous sous le choc, cherchons des moyens de l'aider, courons partout les yeux horrifier. D'autres partent chercher de l'aide.

Mais tout cela ne serre à rien, car tout est déjà fini. Fini depuis qu'elle a posé son regard amoureux sur Senpai. Ses cris de torture que provoque son corps enflammé, ses gisements perçants et puissants enrober de l'odeur de brûlé. Pour moi, ce sont des rires et un bon moment passer pour toutes ses journées de torture. Etre gentille avec autrui me tue.

Nous n'entendons plus rien, elle a succombé aux flammes.

La police arrive.

Les policiers, les urgences et les pompiers arrivent sur le lieu, ils disent que tous les élèves doivent partir. Nous écoutons, je suis partie avec kokona-san qui est totalement bouleversé, en sanglot et en sueur. Nous nous somme pausés sur un banc dans le centre de l'école, ce petit endroit magique entourer des bâtiments.

Ce petit parc charmant avec la nature et une fontaine au centre. Senpai vient s'asseoir au bord de cette fontaine lui aussi bouleverser et en larmes, ses amis garçons arrivent en courant pour le consoler. AH ! J'aimerais tellement pouvoir le faire moi aussi, mais je rassure juste mon acolyte.

Le lendemain matin, info-chan m'envoie un message, pour se rencontrer. La même salle que notre première rencontre, classe 3-3. Elle est toujours sombre et froide. Info-chan déjà présente, de dos. Elle me fait froid dans le dos. Elle se retourne, nos regards se croisent et elle courut puis prend mes mains dans les siennes. Et me dit :

" - Tu es formidable ! Quel beau travail !

- Pourquoi ? dis-je d'une voix neutre sans émotion.

- Je n'ai plus de journaux aujourd'hui ! J'ai même des commandes ! Dit-elle d'une voix enjouée.

- C'est bien !

- Les policiers ne te soupçonnent pas ! Beau travail !

- Génial ! dis-je soulagée et heureuse.

- Par contre Kokona Haruka est accusée !

- Oui, je sais. Ce n'est pas grave, je n'ai plus besoin d'elle !

- Dit pas ça, tu en auras besoin ! Un allier est pratique."

Info-chan et moi avons discuté un peu de tout, puis nous somme parties chacune de notre côté à la sonnerie du lycée. Je n'ai pas vu Haruca-san de la journée. Mais plein d'inspecteurs au gymnase qui est entouré de bandes d'interdiction et de barrières.

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