0/Le commencement

5 minutes de lecture

Le vide, le néant, au fond de ce cœur. Son âme, est-elle morte, ou bien dort-elle ?

Elle somnole. L'âme n'a aucune pensée qui vient la divertir. Lors de ce bref instant, le corps et l’esprit s'éveillent l’un après l’autre. Elle se lève et mécaniquement va vers sa mère, qui l'embrasse et sert fort son enfant. Cette femme lui a donné la vie, sa peau tiède, son sourire bienveillant, mais sa jeune fille a encore un manque au fond de son âme. Son père affectueux, lui fait un tendre baiser sur sa joue, mais elle a continuellement ce néant en elle. Cette présence sort d'un monde un peu étrange du XXIe Siècle, l'évolution extraordinaire des nouvelles technologies et des jeux vidéos. Elle appartient à un jeu virtuel, Yandere Simulator, son développeur est connu sous le nom de YandereDev. Mais ce divertissement sera plus réaliste que vous pourriez l'imaginer.

C’est samedi, Ayano prend son déjeuner, un petit bol de riz, un autre de légumes marinés, ainsi qu'une tasse de thé vert que sa mère avait préparée et un peu d’omelette trop cuite de son père. Comme à son habitude, la renarde met énormément de sucre dans sa tasse, parce qu’elle n’a pas le droit de grignoter des bonbons le matin, mais elle adore ça. Après sa toilette, sa mère lui demanda :

- Tu peux m’aider à faire des petites courses. Je dois retourner au plus vite sur mon blog.

- Il y a, des amoureuses en détresse aujourd’hui !

- Oui, j’ai beaucoup de conseils et de réponses à écrire

- Je veux bien t’aider, je n’ai rien à faire et j’aimerais bouger un peu.

Ayano suit sa mère, qui connaît le quartier par Cœur. Toutes les rues et les raccourcis. Sa génitrice a toujours habité dans ce secteur. Tous ses souvenirs d’enfance sont ici. Un lieu apaisant et agréable. Personne ne se mêle de la vie de ses voisins, tout ce qu’elle aime et Ayano aussi. Une femme souriante s'approche en prenant des nouvelles de la famille. Ryoba lui répond en lui disant de l’appeler par son prénom et que son mari et sa fille présente vont bien.

La discussion routinière prit forme par curiosité. La femme souriante questionne Ryoba à propos de sa recherche d'emploi. La mère répond qu'elle ne cherche pas car elle avait énormément de travail chez elle. Puis pour changer de conversation, elle parla de son mari. En effet Madame Aishi n’aimait pas parler d’elle. Il est son sujet de conversation préféré : le jour de leur rencontre, leur mariage et d'autres futilités. Cette charmante femme connaît déjà tout. Elle a entendu ces histoires des milliers de fois.

Pendant ce moment-là, sa fille est partie en prenant la petite liste de courses et parcourt les rayons. Surprise Ayano aperçoit une camarade de classe. Sa camarade se retourne et la voit. Elles s'appellent par leur surnom Yan-chan et Saki-chan.

En effet, Ayano est une élève calme douce et discrète, d’où son surnom Yan-chan, mais pour ses manipulateurs, c'est Yandere-chan. En réalité, elle n’a jamais ressenti aucune émotion depuis sa naissance et empathie envers les êtres vivants. Elle se fond parmi la masse sociale pour devenir semblable aux autres. Ne pas se trouver rejetée est son but. Déjà qu’elle ne fait partie d'aucun club. 

Ayano souhaite savoir pourquoi elle est ici. Elle lui explique que dans son épicerie il n’y a plus de pâte de haricots rouges et qu'elle en a besoin. Elles ont un très court bavardage, Mlle Aishi repris la recherche des aliments et Saki rejoignit sa mère qui parlait à la génitrice d’Ayano. La famille Aishi continu ses petites courses rapide et rentre finir ou commencer leur activité.

La Soirée arrive chez les Aishi. Le Père, Ikemen Aishi, corrige les devoirs de physiques-chimies de ses étudiants au lycée Idou, qui est réputé. L’académie n’est pas très loin cependant, elle figure à l'opposé de l’institution de sa fille. Le dîner était près et il fut sublimé par une femme joyeuse, optimiste, sa femme. Tout le monde se mit à table avec le sourire.

Malgré cela, leur fille voit que son père est fatigué, plus que d’habitude. Ainsi, elle l'interroge et il lui dit qu’il a beaucoup travaillé aujourd’hui. Ryoba répond à son mari : " tu devrais arrêter et aller dormir après le repas, tu finiras demain". Leur fille, sait que son procréateur a de multiples tâches. Elle ne le trouve pas que fatigué, mais parfois un peu hypnotique, peut-être à cause de sa mère qui est énormément possessive. Mais Ayano se couche en pensant à la journée de demain. Une journée en famille.

Dimanche, la famille sort profiter des sources thermales mixtes. Ils se détendent, bavardent, rigolent, s’amusent, se chamaillent, les vagues et les éclaboussures se mélangent dans la chaleur et la vapeur étouffante mais apaisante. Les yeux du père brillent et regardèrent sa fille s’épanouir, avec son beau maillot de bain rose claire qui épouse les formes de son corps. Ses cheveux obscurs étincellent, qui nage en sirène au rythme des mouvements. Ses yeux noirs, fermés sous l’eau, les cils forment une jolie couronne. Sa peau claire rougit aux ardeurs de l’eau.

Après cette belle après-midi, le foyer des Aishi redevient éclairé et vivant. Cette journée est aussi la veille de la reprise des cours. Leur fille va rentrer en deuxième année de lycée, mais ce soir Ayano apprend que ses parents partent soudainement dans un pays, en Amérique, pendant un temps incertain. Sa mère, ayant une grande confiance en Ayano, savait qu’elle va très bien se prendre en main. Son père un peu plus nerveux la serre fort contre lui. Puis ils partent tous les deux avec joie en direction de l'aéroport.

Ayano seul chez elle, devait se coucher tôt, mais elle n’y arriva pas. Ne savait pas quoi faire. Elle se replonge petit à petit dans ses pensées. Devenir actrice peut-être, apprêt-tout une élève sans problème et sans difficulté. C’est ce qu’elle fait de mieux et puis en vérité elle n’a ni de passion ni de chose qui me rende heureuse ou malheureuse.

Sa vie à l’école est routinière, elle rentre et sort de l'école souvent seule. Ses journées sont neutres et en absence d'émotion. Elle aimerait bien que cela change. Pour elle, c'est l'ennui des sentiments qui rythme ses pas. Fréquemment seule, mal comprise et inversement elle a bien du mal à les saisir. Elle existe, vide de toutes sensations et d'émotions de bonheur et de tristesse, OH, oui, elle aimerait que ça change.

Pour y remédier Ayano prend son précieux carnet où elle a écrit l’histoire merveilleuse de ses parents, elle lit :

« Ma mère a une allure d'aventurière, forte et belle, je la regarde en l'examinant pour être aussi courageuse qu'elle. Maman est fière de moi que je sois comme elle, car étant petite elle avait mon caractère identique. Elle s'est transformée quand elle a rencontré sa moitié, mon papa. Mon père est un homme réservé et timide et un enfant plutôt joyeux et souriant, mais il est très intelligent. Papa a toujours été l'un des premiers de sa classe. Ils se sont croisés dans mon lycée durant les années quatre-vingt, à l'intérieur de ce lieu, la naissance de leur amour extraordinaire. Après de s'être charmé, ils vécurent heureux jusqu’à l’infini. Alors moi leur fruit de leur passion puissante. J’attends ce jour pour tout balayer et commencer une vie épanouie et éblouissante. »

Ce petit conte lui fait du bien et la rassure, pour attendre patiemment et s’endort. Et cette jeune fille se met à rêver.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 8 versions.

Vous aimez lire Pensia Hisaka ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0