Problème n°6 

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Lundi 1 Avril : 8 heures

Le lycée était calme, si silencieux à l’arrivée de Marie dans la classe. Son bureau était recouvert d’insultes, de moqueries et de dessins ridicules. La jeune fille riait doucement en voyant ce harcèlement si pitoyable, lui remémorant l’école primaire. Nettoyant son bureau, Peter est entré dans la classe et s’est dirigé vers la jeune fille avec Camille à ses côtés, les deux garçons si différents s’étaient liés d’amitié si facilement.

  • Salut, Marie. la Saluait Peter, naturellement.
  • Bonjour, Mademoiselle. La saluait, ensuite, Camille d’un ton timide.

Le visage de la jeune fille s’est éclairé, remplaçant son sourire forcé quotidien par un petit sourire sincère. Peter et Camille sentaient leur coeur s’affoler, le sang leur monter à la tête, surtout Peter qui aurait voulu l’enlacer. Il la trouvait si mignonne et adorable.

  • Bonjour, Peter, Camille. Les saluait elle avec son sourire timide et ses joues légèrement rosées.

Peter remarquait que la jeune fille en face de lui avait de moins en moins de blessures, et que son uniforme était en ordre. Personne n’avait jamais remarqué la grande beauté de Marie, dissimulée derrière des blessures. Sa longue chevelure d’or, tombant sur ses épaules délicatement, et ses yeux bleus intenses et profonds illuminaient son visage. Mais le fait que Peter ait salué Marie déplaisait à ses admiratrices.

En classe, durant le premier cours de la journée, le professeur introduisit deux nouveaux élèves, une fille et un garçon, des jumeaux. Cependant, mis à part Marie qui les connaissait, personne ne s’est aperçu de la supercherie. La fille était, en réalité, Laura, son ami d’enfance qui aimait se déguiser en fille, et le garçon était sa soeur, Ashley, qui aimait beaucoup s’habiller en garçon. A l’extérieur, ils échangeaient leur genre, mais devant leur amie d’enfance, ils regagnaient leur véritable genre, avec des caractères qu’ils ne connaissaient pas.

Remarquant Marie au coin de la classe avec un table gribouillée, Ashley lui sourit, tout en tenant la main de son frère.

  • Nous n’allons pas te laisser à nouveau seule, mon amie.

Personne ne comprenait à qui ils parlaient, jusqu’à entendre les sanglots soudain et rapide de Marie. La jeune fille pensait qu’elle ne pourrait jamais se lier avec ses seuls amis qu’elle connaissait. Les filles de la classe trouvaient Marie pitoyable, à pleurer ainsi. Marie regardait Ashley et Laura, et leur affichait un triste sourire, tout en leur déclarant à voix haute, très chevrotante :

idiots... Vous en avez mis du temps...

A la pause du midi, Marie était entouré des jumeaux, de Camille et de Peter, ils mangeaient leur repas ensemble, tout en échangeant leur numéros de téléphone entre eux. Plusieurs personnes dans la classe n’acceptaient pas le groupe, notamment à cause de Camille et Marie. Le garçon roux le ressentait et se recroquevillait sur lui même, tout en s’excusant d’une voix faible. Marie le ressentait aussi, elle était habituée, cependant, voyant son ami s’excusant n’était pas quelque chose qu’elle pouvait supporter.

Elle souriait avec douceur et légèreté, laissant les mots des gens couler, jusqu’à qu’une des admiratrices de Peter s’approcha d’elle, et lui demanda agressivement de ne plus s’approcher du garçon, en mentionnant la jeune fille et Camille. Marie la regardait, son sourire s’agrandissait, et devenait de plus en plus terrifiant.

  • Vous ne pouvez pas l’accepter, je le conçois. Cependant, pourquoi aurais je besoin de ta permission pour être avec Peter ? Demandait froidement Marie.
  • Tu ne comprends pas ? Personne ne veut que vous soyez amis. Répondit elle d’une voix mesquine. Après tout, n’es tu pas qu’une pauvre enfant battu par ses propres parents ?

Marie s’est mise à rire tout doucement, elle n’avait jamais remarquer que parler de ses parents maintenant ne pouvait plus la blesser. Si idiot, elle ne pouvait plus être blessé par ses parents.

Laura voulu la défendre, il regarda son amie, un regard si ardent qu’il voyait souvent quand elle se battait. Un regard qu’il aimait chez elle, et il confirmait le fait qu’elle n’avait pas changé durant toutes ves années.

  • Devrais-je pleurer ? demandait Marie. Tes parents t’aiment, et alors ? N’impose pas tes idéaux sur les gens. Se levait elle, se mettant en face de la fille. Pour être honnête, qui a vraiment l’audace de me dire ce qu’il pense réellement de moi ?

La jeune fille agacée pris le téléphone de Marie et l’a lancé par la fenêtre, elle croyait pouvoir la faire taire, mais elle vit Marie sauter par la fenêtre pour rattraper son téléphone. Ashley voyant son amie sauter par la fenêtre n’a eu aucun autre réflexe que de frapper la fille au visage, puis s’est précipité vers la vitre large. Elle vit une main sur le bord de la fenêtre, Marie a eu assez de réflexe pour rattraper son téléphone et en même temps, s’accrocher au rebord de la fenêtre. Elle se balançait doucement et remontait dans la classe naturellement, avec légèreté. Elle s’approchait de la jeune fille frappée par Ashley, elle l’a soulevait avec son bras tremblant, qui avait pu la sauver de peu.

  • La mort peut si facilement arriver, des mots qu’on ne voulait pas dire, des actions mal comprises, si jamais quelqu’un mourrait, pourrais - tu le supporter ? Je ne pense pas.

tout à coup, chaque élève du lycée entendit des coups de feu, à l’extérieur, un groupe terroriste avait envahi le lycée pour un massacre. Quatre hommes avec des fusils automatiques s’approchaient dangereusement du portail. Marie reçut un appel d’un numéro inconnu, elle mit en haut parleur et chaque élève de la classe pu entendre les instructions donné à la jeune demoiselle.

  • Extermination des quatre hommes pour la sureté de tout le monde.

Le numéro a raccroché et Marie sortit une arme de sniper divisé en quatre morceaux dans la classe. Dans le bureau du professeur, dans son casier au fond de la classe, derrière le tableau et dans la faux plafond de la pièce. Elle les assemblait, et elle mit ses lunettes sur son nez. Ses cheveux attachés rapidement, elle était prête pour une extermination.

Elle s’est juste retournée vers les élèves pour leur demander de se boucher les oreilles et d’attendre patiemment. Ils avaient peur, étaient en choc, mais Marie était très sereine. Elle appelait le numéro inconnu et connectait son casque au téléphone.

Un premier coup de feu dans la tête du chef, et la panique chez les terroristes s’est installée.

  • Pas très organisé ces terroristes. Au fait, Chief, pourquoi est ce que ça doit arriver dans cette ville ? J’avais pourtant ordonné à ce que les filles s’occupent de tout pour que je reste tranquille. Lui dit Marie, en se frottant le sommet de son crâne.
  • On peut rien y faire, la ville où tu vis est bourré de malotru.
  • Je vous jure, qui va aller s’excuser aux familles après ?

Marie entendait les rires de l’inconnu au téléphone, amusé par la dernière question réthorique de celle ci. Cependant, la jeune fille n’avait pas le temps de s’amuser, les trois autres terroristes étaient des agents très entraînés, et ont immédiatement repéré Marie. Au lieu de continuer à se cacher comme un vrai sniper, la jeune fille s’est assise sur la rambarre de la fenêtre, et a soudainement sauté, personne n’avait remarqué le visage triste et désolé de la jeune fille. Ils tremblaient tous de peur. L’attaque terrorisme était trop anticipé pour être naturelle, le sniper dissimulé que Marie connaissait ne devait pas arriver dans ses mains. Tout ceci était étrange et trop suspicieux pour n’être qu’une simple coïncidence, et dans la mêlé, Marie remarqua une silhouette souriante dans sa classe, un peu dérouté par la tournure des événements. Toujours en ligne avec son « chief », elle lui dit en cachant ses mouvements de lèvres avec sa main libre :

  • Tu es dans le lycée, n’est ce pas ? Même si je ne veux pas t’emmêler à tout ça, tu vas devoir m’aider. Il y a des taupes. C’est un piège pour moi.
  • Ririe, tu ne penses pas... ?
  • Si... c’est un coup monté... Déclara Marie, les yeux levés vers le ciel.

Soudainement, sa tendre mère Rubis arriva dans la cour, juste derrière les terroristes, dans un fautueil roulant. C’était de pire en pire, Marie plongeait vers les catastrophes. Elle lâcha son arme en voyant cinq élèves l’entourer avec des flingues chargés, elle soupirait, tandis que sa mère souriait.

  • Combien de temps il me reste, avant que Rose arrive ?
  • Dix minutes. Si tu veux la manquer, tu as intérêt à te dépêcher. Répondit son chief, s’appelant Richie.
  • Roger, baby.

Les yeux rivés sur Marie, ils n’ont pu l’apercevoir bouger, ni les frapper. Ne pas blesser les élèves était une priorité, mais pour sa mère et les terroristes, les blesser ou les tuer ne la dérangeait pas. Elle pris toutes les armes des enfants, et vida les munitions, mais tira les balles chargées dans le bitume noir. La jeune fille voyait les terroristes charger vers elle, elle les a assommé avant qu’ils ne puissent l’atteindre. Personne ne pouvait la maîtriser dans cet état de sereineté, de ses mains frêles, la jeune fille détacha sa chevelure délicate, pensant à ce qu’elle a gâché, à ce qu’elle va perdre. Que va dire son grand père ? que dirait sa grand mère dans sa tombe ?

Rubis tremblait de peur, elle pensait pouvoir éliminer sa fille facilement, le contraire fut le résultat. Les terroristes furent anéanti facilement et dans sa peur, elle lui hurla :

  • Comment as tu pu ? Un vrai monstre !
  • Pourtant, c’est de votre faute. Vous m’avez envoyé dans ce collège militaire, loin de mon Grand père, de mes amis... Sérieusement, qui pensez vous être pour me traîner comme une vulgaire poupée ? Demandait agressivement Marie en brisant l´arme qu’elle avait utilisé pour tuer le chef des terroristes. J’avais renoncé à cette période, j’avais renoncé à la violence, je voulais vivre tranquillement. Mais à cause de vous...
  • Ne nous accuse pas pour tes actes... lui répondit elle, toute tremblante.
  • mes actes ? Rit Marie avec grace. Et si on parlait des vôtres ? ajoutait elle en dévoilant la plaie suturée au ventre. Tu peux faire taire les gens, mais tu ne peux pas faire taire les caméras, Mère !
  • Qu’y a t il de mauvais dans éliminer les personnes que tu détestes ? Si ça ne tenait qu’à moi, tu devrais disparaître parce que la vérité, c’est que tu n’as jamais été voulu. Te donner naissance était une erreur !

Le rire de la jeune fille s’est élevée jusqu’à les classes ouvertes, chaque parole avait été enregistré, et envoyé à la police, jusqu’à son mari. Le rire s’est éteint soudainement, quand une moto se rapprochait de plus en plus. Les oreilles abasourdis par les cris de la personne avec qui elle était au téléphone, la personne « Rose » arrivait et faisait régner la crainte chez Marie. Sa seule option était la fuite, elle ramassait les cinq pistolet que les élèves avaient utilisé, elle rejoignait sa classe, et saisit immédiatement son sac.

La police arrivait sur les lieux, et renvoyait tous les élèves chez eux. Il n’y avait aucun mort, ils ont juste trouvé un balle en plastique au sol, juste à côté du corps du chef du groupe. Une femme borgne était à leur côté, ramenant Rubis près de la voiture de police, lui demandant ce qui s’était passé. Elle ne pu que dire le nom de sa fille « Marie » et la décrivant, elle fit sourire la femme qui répondait au nom de Rose. Rubis sentit un frisson, provenant de cette femme, elle avait un grand sourire, les yeux légèrement humide.

Je t’ai retrouvé, ma chérie. Cette fois, tu m’appartiendras, Ma tendre Marie.

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