Problème n°5

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Peter était en classe, ce mercredi matin, il ne voyait pas Marie dans la classe et se demandait ce qui s’était passé après son évanouissement. Il voyait Camille entrer dans la classe, les yeux rouges fatigués. il n’avait pas dormi, à s’inquiéter pour Marie et de son état, il vérifiait toutes les heures son télephone au cas où la jeune fille se réveillerait.

Intrigué par Marie, Peter a demandé à un détective de faire des recherches sur Marie Hamilton. Le bureau de la jeune fille s’est rempli de choses comme des fleurs, des confiseries et des gateaux d’inconnus qu’il n’avait jamais vu. La matinée s’est déroulé rapidement, et rentrant chez lui vers 15 heures, il vit Camille courir à toute vitesse en direction d’une massive maison. Ils virent tout deux Marie sortir de la maison avec ses parents et ses frères, dans des vêtements neutres. Peter vit son coeur s’emballer en la voyant, la chaleur montait jusqu’à ses joues, et s’étendant jusqu’à tout son corps.

Marie, quant à elle, était face à son ami d’enfance, qui ne pensait pas la voir de retour. Elle était partie depuis un long moment sans avertir quiconque, elle avait « disparu ». Aucune lettre, aucun message, il n´a jamais pu recevoir de ses nouvelles et pour ne pas s’inquiéter, il avait essayer de l’oublier. Il se tenait la tête tout en marmonant :

  • Je suis fatigué...
  • Bonjour, fatiguée. Je suis de retour. Repondit Marie en essayant de faire un jeu de mot.

Laura écarquillait des yeux face à cette veille farce que seule Marie était maître, il s’est mis à rire, avec des larmes coulant le long de son visage. Il vit soudainement les nombreuses cicatrices recouvrant les bras de la jeune fille, il préféra se taire. Il partit sans adresser la parole, et il ordonna à ces hommes de les battre, quand bien même leur retrouvailles. Marie se sentait si triste, si éloignée de tout le monde, et d’une voix claire et douce, elle déclara :

  • Pardonne moi, Laura.

Une voix triste et un dernier sourire donnant l’envie de pleurer à quiconque, ce fut le dernier visage que Laura vit sur son visage. Comme la dernière fois qu’ils se sont vus, juste avant qu’elle disparaisse mystérieusement. Tous les hommes de main qu’il avait étaient à terre, se tordant de douleur. Cependant, ils ne recevaient aucune blessure corporelle, ni fracture, c’était des blessures qu’ils ressentaient à l’intérieur de leur corps.

Un des hommes, qui a pu résister à ces blessures après les avoir déjà ressenti par le passé, s’est relevé difficilement et lui a demandé :

  • Comment peux tu utiliser des techniques militaires aussi poussées ?

La jeune fille le regardait, et n’osait pas lui répondre, elle ne voulait pas se souvenir des années de collège qu’elle a vécu. Elle ne voulait pas se remémorer les atrocités qu’elle a vu et fait dans le sang. Son grand père arrivait, avec Camille et Peter à ses côtés. Ces deux garçons n’avaient pas arrêté d’observer Marie ont été surpris par Georges et forcé de l’accompagner.

Il prenait Marie dans ses bras, plongeant sa tête dans son torse puissant et viril. Il lui caressait le crâne doucement et gentiment, les yeux rivés sur son fils, tout tremblant de la situation.

  • Veuillez ne pas demander de question à Marie quant à ses années de collège. Ordonnait son grand père.
  • Pourquoi ? En tant que parents, nous réclamons la vérité. Répondit Rubis, d’un sourire malicieux.

Break, le berger allemand de Marie mordit brutalement la cuisse de sa mère, elle n’osait pas hurler et retint un cri de douleur. La raison ? Sa fille avait brandi un tournevis juste à l’extrémité du crâne de sa mère, qui aurait pu la tuer. Le choc fut collectif, personne n’avait vu Marie quitter les bras de son grand père, lui y compris. Rapidité, mais les instincts de son chien furent plus vifs. Il avait senti l’envie meurtrière de sa maîtresse et avait su réagir à temps.

La jeune fille cachait toujours des tournevis sur son corps, qu’elle utilisait comme des dagues quand le moment le réclamait. Elle le rangeait et appela l’ambulance immédiatement. La femme regardait sa fille avec haine, et devant les ambulanciers, elle lui déclara :

« Je n’aurais jamais dû te donner naissance »

Marie ne se sentait pas blessé, ni frustré. Elle ne ressentait rien et d’un ton terne, elle lui souriant tout en lui répondant :

  • Espérons que l’enfant mystère que tu portes te rendra heureuse, Mère.

La jeune fille avait insisté sur le mot « Mère », le choc fut intense pour la mère qui n’a jamais parlé de sa grossesse à quiconque, même à son mari. Le père de l’enfant était, en effet, Arnold, les frères et les parents se voyaient secrètement sans impliquer la jeune fille. Mais Marie le savait. L’appartement où elle vivait avec sa mère était truffé de caméra discrète, et chaque vidéo était transféré dans un dossier de son téléphone.

Sa mère qui devait être emmené à l’hôpital, fut finalement emmené à la maison principale et soigné par les médecins personnels. Ils étaient dégoûté de soigner la femme qui avait abandonné leur idole, Marie.

Après le traitement de sa mère, celle ci insistait pour discuter sérieusement. Sa demande fut faite dans un ton mesquin, son comportement peu apprécié par la maison engendrait la haine de Annie. Marie refusait pertinemment de discuter avec elle, et avec dédain, lui dit :

  • N’agis pas en parent en fonction de la situation. Je n’ai pas de parents, pas de frères, ni de soeur. Vous, qui m’avez jeté, ne venez pas réclamer de l’amour de ma part.
  • Ce n’est pas ça... Marie... Nous n’avions pas le choix... Répondit Arnold, en saisissant les épaules de Marie.
  • Alors explique moi pourquoi tu n’es jamais venu me voir à la maison, que tu m’as envoyé dans un collège militaire ? demandait Marie sans détourner le regard.

Son père n’avait pas de réponse, et détachait ses mains des épaules de sa fille. Arnold ne comprenait pas la haine de sa fille, sa colère. Il ne comprenait pas et Marie le voyait bel et bien. Des mots inavoués, ces parents et ces frère qui ont jeté Marie ne pourront jamais comprendre ses sentiments.

La jeune fille n’est pas malheureuse, elle est même immensément heureuse avec son grand père, Annie et tous ces cousins qui la soutiennent toujours. Elle veut juste comprendre pourquoi elle a été jeté par ses parents à l’âge de deux ans. Peter ne pouvait plus supporter cette masquerade et gifla de plein fouet le visage de Arnold. Il l’emmenait en dehors de la pièce, l’éloignant de ses parents le plus loin possible. Jamais, il ne s’était comporté ainsi, et il n’a pas regretté de l’avoir frappé.

« Pourriture de parents » pensait il, méprisant les parents de Marie.

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