Chapitre 2

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À son réveil, Ellie se croyait encore en train de se réveiller en pleine rue, mais quand elle aperçut qu'elle était dans un lit bien chaud, elle s'efforça de se souvenir de ce qu'il s'était passé la veille. Quand Cameron gagna la chambre avec un plateau contenant une tasse avec de la fumée qui s'y échappait, elle se redressa pour s'écarter.


- N'est-pas peur ! Je suis Cameron, je t'ai trouvé évanoui dans mon champ.
Elle se souvint soudain, de l'herbes caressant ses mains.


- Je, je suis désolé de vous avoir importuné,


- Non, repose-toi, la fièvre est tombée, mais tu ne devrais pas te lever aussi vite.
Elle se rallongea, et Cameron lui présenta la tasse contenant du chocolat chaud.


- Tu dois en avoir besoin, tu as été fiévreuse toute la nuit. . .
Elle le regardait, il semblait froid et distant, mais en réalité, il était soulagé qu'elle se soit enfin réveillée.


- La petite va mieux ?


Une voix féminine résonna dans la pièce avant de laisser place à une dame d'âge assez mur aux cheveux blancs, ses yeux étaient tout aussi bleu que ceux de Cameron.
- Elle va mieux, oui Suzanne, ne t'en fait pas.


- Comment tu t'appelles petite ?
- Désolé, je m'appelle Ellie.


- Moi, c'est Suzanne et lui, c'est mon frère Cameron.


L'homme quitta la pièce, et lança un dernier regard à Ellie, un sourire se dessina sur ses lèvres camouflées par sa moustache.


- Viens, tu veux s'en doute prendre une bonne douche, ensuite nous discuterons devant un bon repas chaud, tu dois avoir faim ! Tu sais, Cameron, c'est occupé de toi toute la nuit. . . Cela fait longtemps que je ne l'avais pas vu si heureux. Depuis que,


- Suzanne, arrête donc de lui soûler avec tes blablas et laisse là donc se préparer.


- Bon ! Prends ton temps.


Après avoir pris une bonne douche, Ellie arriva à la cuisine.


- Ah, tu as trouvé les habits.


Cameron la regarda, et jeta un regard sombre à sa sœur.


- Je sais, mais il fallait bien qu'elle ait des vêtements propres.


- Assieds-toi ! Lui commanda-t-il. Alors dis-moi, comment es tu arrivé jusqu'ici ?


Elle était nerveuse, de leurs avouer qu'elle s'était enfuie de chez elle, et puis, ils étaient si gentils qu'elle ne voulait pas qu'ils soient mêlés à ses problèmes.


- Tu t'es enfui de chez toi, dis moi?!


Elle acquiesça.


- Mon père, et ma mère ne s'entendent pas beaucoup, et puis. . .


- Écoutes, tu dois avoir quoi, seize ans ?


- Dix-sept monsieur. Mais je vous promets de partir avant la nuit.


- Appelle-moi Cameron. Et non, je ne vais pas te laisser partir. Écoute, je connais quelqu'un en ville et si tu ne veux pas retourner chez toi, elle pourra s'en doute t'aider. Tu n'as pas dû fuir pour un rien.
Puis il continua de souper, sans même lui demander la suite de son histoire.


- Après dîner, je t'emmène la voir, elle s'appelle Becqua, elle est très gentille, tu sais, c'est elle qui s'occupe de nos problèmes de famille,


- Oh tait toi donc Suzanne !


- Cameron trouve que je parle beaucoup trop.


- Et c'est indéniable. . .

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