Chapitre 4 : la famille Karlsson

12 minutes de lecture

s Le lendemain, donc, Samuel se prépara donc à passer l’après-midi chez la famille Karlsson. Il était accompagné d’Éloïse et Milan. Anders et sa famille habitaient un duplex dans un ancien quartier populaire de Strasbourg, le Port du Rhin. Il allait donc falloir prendre le tram E jusqu’à Landsberg, et prendre la ligne D, direction Kehl Bahnhof.

 Cela avait longtemps fait un léger pincement au coeur à Samuel quand il repassait dans son ancien quartier. Deux ou trois fois, depuis son arrivée au foyer de la Robertsau, il était repassé rue de Bischwiller avec sa sœur. Ils avaient pu récupérer quelques affaires, quelques jouets et d’autres effets personnels, ainsi que des objets ayant appartenu à leurs parents. Il se préparait d’ores et déjà au moment où lui et sa sœur reviendraient y vivre.

 Au bout de quelques semaines, sachant qu’il continuait de descendre à la station Landsberg pour aller à l'école, il s’habituait à ce pincement au cœur. Une fois dans la cour de l’école, c’était comme si rien n’avait changé, et comme si la vie avait poursuivi son cours habituel. Néanmoins, après ses parents, deux ou trois autres enfants de l’école s’étaient retrouvés orphelins à leur tour, et la mort continua de planer dans sa vie pendant plusieurs semaines.

 Mais désormais, nous étions à la mi-mai. Le mardi qui avait précédé, les actualités avaient annoncé qu’une personne était décédée des suites du virus. Ce fut le dernier. Dans les jours, les semaines qui suivraient, les derniers patients guériraient.

 Dans la matinée, Milan et Éloïse étaient allés emmener Samuel et sa petite sœur en ville. Le but était de choisir un cadeau pour le petit Anders. Ils se rendirent donc aux Halles Seegmuller. Avant l’effondrement, c’était un vaste centre commercial, un de ces temples de la consommation où se concentraient de grandes enseignes appartenant à des grands groupes et des multinationales. Certaines étaient encore présentes, mais bon nombre avaient retiré leurs billes du marché alsacien, car celui-ci ne désirait plus vivre de la sorte.

 Leur désertion fut un appel d’air pour d’autres commerçants, d’autres artisans, d’autres entreprises. Aux grandes enseignes du jeu vidéo succédèrent des ateliers d’assemblage informatique, des espaces où apprendre à programmer, des repair-cafés… Au supermarché succéda le super-bazar, où les locaux, repris par la mairie, étaient loués pour une somme modique à des stands provisoires, qui changeaient d’un jour sur l’autre.

 C’était surtout en été, quand la chaleur devenait trop forte, ou en hiver, quand il faisait trop froid, que les Halles étaient véritablement prises d’assaut, mais en mi-saison, comme c’était le cas ce matin, c’était relativement calme, surtout pour un samedi.

 Samuel se rendit donc dans un magasin de jouets avec Milan et Éloïse, et se retrouva débordant d’enthousiasme dans cette boutique qui relevait plus de la caverne d’Ali Baba que d’un magasin de jouets au sens où on l’entendait au début du siècle.

 Si l’on y trouvait encore des jouets de fabrication industrielle, la boutique foisonnait aussi de vieux jouets, de modèles reconditionnés, de jouets artisanaux, de modèles personnalisés. En arrière-boutique, le marchand de jouets, un petit monsieur barbu, avec des petites lunettes, avait un atelier où il réparait les jouets qu’on lui apportait. À côté d’un grand bac plein de peluches se dressait fièrement une étagère pleine de figurines. Parmi elles, le petit garçon en trouva une qui lui plaisait particulièrement. Il ne pouvait pas ne pas penser à Anders. On y trouvait un jeune Viking en train de chevaucher un dragon noir.

 « Ah, celle-là ! C’est une pièce de collection ! dit le patron du magasin. Ça vient du film Dragons. Tu l’as vu ? »

 Le petit garçon secoua la tête.

– C’est plus notre génération, pas vrai, Élo ?

– Oui… Les films sont sortis avant ma naissance, mais je les regardais avec mon frère, en vidéo. On avait des DVD.

– Ah… des DVD… Ça se perd, ça, ma jeune amie, réagit le gérant du magasin avec un petit sourire. S’ils vous intéressent, un de mes voisins à l’étage du dessous doit l’avoir en stock. Il a régulièrement de vieux arrivages de DVD.

– C’est gentil, dit Éloïse. Mais je n’ai plus ce qu’il faut pour les lire.

– Ça aussi, ça se fabrique. Völlund peut vous en faire un sur mesure pour quelques centaines de stücks. Ils peuvent même vous faire le câblage adapté à votre poste de télévision.

– Merci pour l’info, dit Milan. Ça pourra être sympa pour le foyer, à l’occasion, d’avoir quelques dessins animés sympa pour les enfants.

– Oui, enfin, on nous demande de limiter les écrans, tempéra Éloïse, alors si on pouvait éviter…

– Ça, ce n’est pas pareil, protesta Milan. C’est du patrimoine culturel.

– Je vous l’emballe, le patrimoine culturel ? demanda le gérant du magasin.

 Milan hocha la tête, et donna les 20 stücks que demandait l’homme. C’était un peu cher, mais c’était une pièce de collection. Il allait falloir expliquer au petit Karlsson qu’il devait en prendre soin…

 Après le passage aux Halles Seegmuller, cette joyeuse compagnie reprit sa route vers le tramway. Milan et Éloïse envisageaient de manger dans le quartier, mais Samuel secoua vigoureusement la tête. Ils n’insistèrent donc pas et reprirent leur route vers le port du Rhin. Puis ils descendirent à l’arrêt du même nom. Dans le quartier, ils trouvèrent une pizzeria où ils s’arrêtèrent pour manger. Samuel se rendit compte que la dernière fois qu’il avait mangé dans un restaurant, c’était avec ses parents.

 Voyant sa petite sœur manger avec appétit un plat de pâtes, Samuel, lui, finissait avec délectation une pizza reine, toute simple, mais bien préparée. Comme cela faisait beaucoup pour un petit garçon comme lui, ils prirent un doggybag. Toutefois, à la fin du repas, Samuel et sa sœur purent quand même manger des coupes de glace. Le petit garçon était content : c’était la première de l’année.

 Quand sonnèrent 14h30, le moment était venu de rejoindre la famille Karlsson. Ils habitaient un duplex situé rue Kentzinger, à deux pas de la station de tramway. Leur immeuble semblait avoir environ un siècle, mais il était en bon état. La façade avait été repeinte moins de dix ans plus tôt. Et au balcon, on pouvait apercevoir Mme Karlsson et son mari, en train de guetter leur arrivée. Mme Karlsson, en les voyant arriver, et leur fit signe.

 « Bonjour ! Bonjour, Samuel ! Passez dans la cour, j’arrive ! »

 La fameuse cour était en fait un espace quasiment clos. Milan avait le souvenir de cet endroit 15 ans plus tôt, quand beaucoup de gens avaient encore des voitures. C'était bétonné, à l'époque. Il était désormais complètement recouvert de verdure, de l’herbe où les enfants jouaient tous leur soûl et où les familles pique-niquaient les jours de beau temps. Les voitures, dont le nombre avait largement diminué à Strasbourg, restaient dans la rue, ou dormaient dans les garages qui avaient été aménagés depuis.

 Dans la cour, Anders et son frère Daniel s’échangeaient des passes avec un ballon de basket-ball. Pendant ce temps, deux enfants plus grands, un garçon et une fille, s’échangeaient un autre ballon pour essayer de marquer un maximum de paniers. Anders s’arrêta quand il vit arriver Samuel. Distrait, il rata la passe que Daniel lui avait faite et tomba sur l’herbe. N’en ayant cure, le garçonnet se leva, et accourut vers Samuel.

– Samuel ! Comment ça va ?

– Salut, Anders. Ça va super. Avec Milan et Éloïse, on est allés manger une pizza.

– La chance ! J’adore la pizza.

 D’une des portes de l’immeuble, une femme sortit. Samuel reconnut cette démarche déterminée, ces cheveux bruns, et ces yeux clairs. C’était Mme Karlsson, la mère d’Anders et Daniel. Les deux autres enfants en train de marquer des paniers s’interrompirent. En s’approchant, Samuel s’aperçut qu’ils ressemblaient un peu à Anders et Daniel. Le garçon devait avoir dans les douze ans. Il avait les mêmes cheveux blonds et les mêmes yeux bleu acier qu’eux, mais il était beaucoup plus grand et il portait une paire de lunettes. Ce devait être leur grand frère. La fille qui jouait avec lui devait être un peu plus jeune. En la voyant de près, elle avait un peu le même regard, mais avait des cheveux plus bruns, un peu comme sa mère. Elle portait un T-shirt noir avec une tête de mort, des bracelets en cuir et des boucles d'oreilles en argent. Samuel ne put s’empêcher de penser au Doc quand il la voyait. Il avait une fille à peu près du même âge, mais elle lui ressemblait moins dans le style que celle qu'il voyait. Elle devait être un peu plus jeune que le garçon, peut-être dix ou onze ans. Mais pour Samuel, c’était déjà une « grande ».

– Hej ! Comment tu t’appelles ? dit le garçon.

– Euh… Samuel. Et toi ?

– Moi, c’est Björn. Je suis le grand frère d’Anders et Daniel.

– Et moi, c’est Svenja, leur grande sœur, dit la fille, s’immisçant dans la discussion.

– Pour le moment, tu es le premier copain d’Anders à venir, poursuivit Björn. Et je crois que tu es le seul garçon.

– C’est vrai ? demanda Samuel, un peu déçu.

Anders hocha la tête, visiblement surpris de la réaction de Samuel.

– C’est pas grave, Samuel, réagit Anders. Elles sont sympa, Lara et Julie.

– C’est vrai…

– Dis donc, demanda Svenja, qui c’est, la petite fille avec toi ? Ta petite sœur ?

– Ben, oui…

– Elle est trop chou ! s’enthousiasma la jeune fille devant cette petite brune avec des couettes.

– Bonjour, Samuel, dit-elle d’une voix plutôt grave.

 Le jeune garçon sursauta. Il reconnut tout de suite la voix de Mme Karlsson. Il l'apercevait souvent à l'école.

– Bon… bonjour.

– Tu es venu avec ta petite sœur ?

– En fait, on avait prévu de repartir avec elle, modéra Éloïse. Normalement, à cette heure-ci, elle est déjà partie faire la sieste...

– On va y aller, d’ailleurs, enchaîna Milan. Tu dis au revoir, Louise ?

– Nan ! protesta la fillette.

– Comment ça, non ? s’indigna Éloïse. Tu ne veux pas partir ?

– Nan ! ‘a veux pas ‘ni’.

– Tu veux rester ici ? demanda Milan.

– ‘a veux ‘ester ‘ci.

– Allons bon. Tu sais qu’à cette heure-ci, tu devrais être à la sieste depuis longtemps.

– ‘a veux paaaaas !

Puis la fillette se mit à pleurer, laissant les deux éducateurs un peu décontenancés. Milan la prit dans ses bras.

– C’est la première fois qu’elle nous fait un coup comme ça, s’étonna Éloïse.

– Est-ce que c’est la première fois que vous vous occupez d’enfants aussi jeunes ?

La jeune femme risqua un regard vers Mme Karlsson, qui affichait un sourire en coin. Puis elle osa timidement un « oui ». La mère d’Anders sourit franchement.

– Je ne vous blâme pas. Ils ne sont pas livrés avec le mode d’emploi. J’ai mis les jumeaux à la sieste, on n’a qu’à la coucher avec eux. Tu veux rester ici, Louise ?

 Mme Karlsson avait abandonné son air strict et se remit à sourire. Louise hocha la tête, puis Mme Karlsson la prit dans ses bras.

– Vous êtes pressés ? Vous monterez bien prendre un café ?

– On va quand même appeler le Sachem, on ne voudrait pas qu’il s’inquiète, rappela Milan.

– Tu veux voir ma chambre, Samuel ? demanda Anders, enthousiaste.

Et le jeune garçon hocha la tête en souriant. En réalité, il ne voulait pas trop s’éloigner de sa sœur. Daniel sur leurs talons, les deux garçons suivirent donc les adultes dans l’immeuble. Une fois au 4e étage, Samuel fut impressionné par ce qu’il voyait : un grand appartement… sur deux étages.

« C’est génial, c’est comme une maison, mais au sommet d’une tour » remarqua-t-il enthousiaste. Dans la cuisine, M. Karlsson était en train de préparer le café, et sortait une grande boîte en acier inoxydable, celle-ci était pleine de biscuits à l'avoine. Les fenêtres étaient ouvertes. Et une légère brise balayait de temps à autres le salon inondé par la lumière du jour. Avant que les enfants ne montent à l’étage, Clara leur adressa un rappel :

– Les jumeaux dorment, Anders, alors si vous jouez dans ta chambre, c’est en silence. D’accord ?

– Oui, Maman… Tu crois que Papa va chanter une chanson à Louise ?

– Pourquoi tu ne lui demandes pas ?

 M. Karlsson appuya sur un dernier bouton de la cafetière, puis monta l’escalier qui conduisait à l’étage supérieur.

 Il prit une guitare sèche, et, en sourdine, enchaîna quelques notes qu’il accompagna d’une ballade en suédois. La porte ouverte laissait voir les jumeaux, étendus sur un tapis de jeu, endormis. Tandis que M. Karlsson jouait et chantait, c’était comme si l’esprit de sa mère venait investir les lieux. En fermant les yeux, Samuel eut presque l’impression qu’elle était là. Comme si, à travers le chant, elle avait décidé de le serrer dans ses bras. Pendant ce temps, la petite Louise, dans les bras de Mme Karlsson, s’endormit, comme si elle les avait progressivement confondus avec ceux de sa mère.

 Puis M. Karlsson s’arrêta, sa femme lui tendit la petite Louise, et délicatement, il la prit dans ses bras, et la coucha sur le tapis de jeu, à côté de ses deux enfants endormis. Puis il laissa la porte entrebâillée, et revint sur le pallier, où Samuel attendait avec les autres. C’est seulement à ce moment que le petit garçon se rendit compte sentit les larmes lui en train de lui rafraîchir les joues. Tout le monde semblait ému par ce qui venait de se passer. M. Karlsson regarda le petit garçon, d’un regard qui semblait lui dire « Je sais ce que tu as vu. Je sais, et je comprends ».

– Comment tu as fait ? demanda Samuel.

– Fait quoi ? s’étonna M. Karlsson.

– J’ai cru que Maman était ici…

– Oui, je sais.

– Comment tu l’as fait venir ?

– Je ne l’ai pas fait venir. Elle vous a accompagnés, ta sœur et toi.

 M. Karlsson prononça ces mots avec un naturel déconcertant, laissant Milan et Éloïse complètement perplexes.

– Je ne comprends pas, Monsieur. Vous avez vu un fantôme, ou quoi ?

– Je ne crois rien, Madame… Il y a des choses qu’on ressent. Ce n’est pas une question de savoir, ou de croire. On en fait l’expérience… ou pas.

– Ça me paraît complètement dingue, dit Milan. Je veux dire… Vous êtes un scientifique. Ça ne vous frustre pas, de ne pas comprendre ?

M. Karlsson adressa un sourire à cet homme.

« Bien sûr que si… Mais en bon scientifique, j’ai appris à accepter l’idée qu’il y aurait toujours une partie du réel qui m’échapperait… Le café est prêt. Vous en voulez un ? »

 Finalement, Milan et Éloïse furent autorisés à laisser Louise avec Samuel. Tandis que ce dernier s’imaginait dresser un troll avec le petit Anders, les deux éducateurs repartirent. Samuel et sa sœur les retrouverait lundi. Ils n’en sauraient probablement pas plus sur ce qui s’était passé.

 Samuel avait la nette impression qu’il avait bel et bien vu sa mère. Voir n’était pas vraiment le mot, en réalité. Mais il avait reconnu sa présence. L’espace d’un instant, il avait même eu la sensation qu’elle leur parlait, à lui et à sa sœur. Ce jour-là, Samuel eut l’impression que dans cette maison, celle de la famille Karlsson, il serait toujours le bienvenu. Et cela ne se démentirait pas par la suite.

 Soudain, la sonnette de l'immeuble retentit. En se penchant par-dessus le balcon, Mme Karlsson aperçut deux petites filles. L'une d'elles avait des cheveux noirs de jais, lisses, une peau mate, et des yeux couleur d'ambre. L'autre avait au contraire avait des cheveux bruns, mais une peau blanche, un visage couvert de taches de rousseur, et des yeux d'un bleu intense. C'étaient Lara et Julie. Avec elles, une femme clairement métisse, sans doute Antillaise, fit des grands signes à Mme Karlsson. Ce devait être la mère de Lara. Quand les deux petites filles arrivèrent à la maison, leurs jeux repartirent de plus belle. Elles faisaient partie des filles qui se bousculaient régulièrement pour jouer avec le petit Anders. Samuel les observa avec une petite pointe de jalousie pour Anders. Il ne faisait rien de spécial, mais elles cherchaient sa compagnie. Était-ce parce qu'il était gentil, parce qu'il était beau, parce que ses histoires les faisaient rêver. Il le saurait sans doute un jour, mais en attendant, il décida de partir avec cette joyeuse compagnie. Anders proposa un jeu de société, une activité calme, en attendant que les jumeaux se réveillent.

 Quand les jumeaux enfin se réveillèrent, ils furent surpris de trouver une petite fille de leur âge à leurs côtés. Surpris, mais intéressés par cette nouvelle compagne de jeu. Leur réveil de la sieste ne tarda pas à se faire entendre. Les jumeaux étaient plutôt turbulents séparément. Le fait d'être ensemble n'arrangeait pas les choses. Et là, ils se retrouvaient à trois.

 Quand vint l'heure du goûter, M. Karlsson sortit une Forêt-Noire du réfrigérateur. Et les cadeaux pour Anders arrivèrent sur la table. Sans surprise, Anders découvrit avec enthousiasme la figurine offerte par Samuel. M. et Mme Karlsson, eux, eurent un moment d'émotion. Dragons faisaient partie des films de leur enfance. Le père d'Anders lui dit :

– Il faudra en prendre soin, de ce cadeau, mon garçon. Celui-là, on n'en a pas fait depuis au moins 20 ans.

– Tu connais ce dessin animé ?

– Oui. Je l'ai beaucoup vu quand j'étais petit. Si tu veux, on pourra te le montrer.

 Si Samuel avait traversé une période difficile, il était en train d'en sortir. Et l'amitié qu'il avait développée avec Anders lui promettait beaucoup de choses pour la suite. Il regrettait presque de quitter l'école maternelle à la fin de l'année. Aussi, il se promit de l'inviter à la Robertsau, dès qu'il le pourrait.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Bastien Hüe ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0