Chapitre premier : un nouveau départ

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 Tandis que le virus Schoenberger sévissait en Alsace, Samuel et Louise Koenig assistaient aux derniers instants de leur mère. Lui avait tout juste six ans, et elle, deux. Dans leur appartement confortable de la rue de Bischwiller, à Strasbourg, leur père était parti une semaine plus tôt, emporté par le virus foudroyant qui sévissait sur la région depuis près d’un an.

 À ce stade, le virus Schoenberger avait fait quelque 20 000 morts sur le gouvernorat d’Alsace. L’espoir qu’il permettait de conserver, c’était son innocuité sur les enfants. Mais cet état de fait conduisait de façon régulière à une tragédie dont Samuel et sa sœur n’étaient qu’un cas parmi de nombreux autres : malades, les parents mouraient, et leurs enfants, restés sains, survivaient, mais se retrouvaient orphelins.

 Pour le Gouvernorat, c’était une situation à laquelle ils avaient été tristement habitués. Vingt ans plus tôt, c’est l’ensemble de l’Europe qui était la proie d’un virus mortel. Strasbourg, anciennement capitale européenne, connut un déclin quand les institutions européennes périclitèrent les unes après les autres. Les États, eux aussi ruinés, furent impuissants à apporter l’aide nécessaire aux régions touchées par l’épidémie. Et l’Alsace, pointée du doigt par le reste de la France comme la source de tous leurs maux, fut délaissée par l'État et mise en quarantaine. Tandis que Paris construisit un cordon sanitaire autour de la région pour empêcher le virus de se propager, l’Alsace se retrouva ainsi coupée du reste de la France. Bien que l’État fût officiellement encore présent, plus rien ne fonctionnait. La police, et même l’armée, n’avaient plus les moyens de maintenir l’ordre, alors que les émeutes de la faim et la criminalité explosaient.

 Dans ce chaos généralisé, les riches désertèrent leurs villas cossues, leurs belles voitures et leurs parcs luxuriants, situés principalement dans les quartiers du Wacken ou de la Robertsau, laissant leurs résidences et leurs biens à la merci des squatteurs.

 Tandis que ce virus plongeait l’Alsace dans le chaos, les mêmes squatteurs, militants anarchistes, clochards ou punks, retrouvaient un semblant de dignité en occupant des logements vides. Si certains se laissaient aller à les dégrader, très vite, des réseaux d’entraide s’organisèrent, menés par les plus conscientisés d’entre eux.

 Devant les centaines et les centaines d’orphelins que comptait la seule ville de Strasbourg, les services sociaux – du moins, ce qu’il en restait ! – étaient débordés. Las, la communauté auto-gérée de la Robertsau prit sur elle de faire de gigantesques maraudes pour recueillir ces enfants.

 Quand, en 2034, le Gouvernorat d’Alsace fut créé, Justine Oberlin, la première gouverneure, dut reconnaître le rôle majeur qu’avait joué la communauté de la Robertsau dans la sortie de crise. Les initiatives avaient fleuri dans ce quartier, essaimant ainsi dans tout Strasbourg et ses environs, et faisant des émules à Colmar et Mulhouse ou même dans des villes plus petites. C’est ainsi que les logements squattés, en l’absence de propriétaires pour les réclamer, furent réquisitionnés par le gouvernorat et que ses occupants furent autorisés à y rester à titre gracieux. En contrepartie, ils devaient garder en bon état les lieux et tout ce qui s’y trouvait.

 Mais plus important, ils évitèrent à la région d’essuyer une crise sanitaire et sociale grave : celle de milliers d’enfants à la rue, livrés à eux-mêmes. Faute de familles d’accueil, le collectif prit sur lui d’accueillir tous les enfants et d’en assumer collectivement la responsabilité. Ce statut de l'enfant, passé sous la responsabilité collective de la population, changea grandement son statut, ainsi que sa place dans l'espace public.

 La Communauté investit l’ancien parlement européen comme foyer d’accueil des orphelins (le seul bâtiment du quartier en capacité d’accueillir plusieurs milliers d’enfants). Et dans quelques heures, c’était là que Samuel et sa petite sœur allaient partir. Samuel était un jeune garçon de 6 ans aux cheveux bruns mi-longs, et aux yeux marron clair. Il était plutôt grand pour son âge, et avait dans le regard une maturité et un air sérieux propre aux enfants qui ont grandi trop vite. Pourtant, tout l’ancrait dans une enfance qu’il n’avait pas vraiment envie de quitter, son maillot des Corsaires, l’équipe de hockey de Mulhouse, des baskets à l’effigie d'Iron Man. Louise, elle, du haut de ses deux ans, affichait clairement qu’elle était sa sœur. Elle avait le même regard. Ses cheveux lisses, bruns, eux aussi, étaient attachés en deux couettes et elle portait un T-shirt à l’effigie de Billie sauveteuse en montagne, une série animée qui passait sur les programmes jeunesse. Elle affichait le même regard triste, sans avoir vraiment l’air de comprendre ce qui se passait. Mais elle sentait que sa mère n’allait pas bien. Et devant son frère en larmes, comme par réflexe, elle pleurait aussi.

 Pour l’heure, les deux enfants assistaient aux derniers instants de leur mère. Son teint était pâle et sa peau déjà parcheminée, bien qu’elle n’eût guère plus de trente-cinq ans.

« Venez me voir, les enfants, dit-elle d’un filet de voix. »

Retenant ses larmes, les yeux rouges, Samuel, tout en tenant sa petite sœur par la main, se rapprocha de sa mère.

– Vous ne devez pas être tristes. Un jour ou l’autre, j’allais quitter ce monde. Il est cruel, mais il peut être très beau aussi. Les gens qui vont s’occuper de vous, je sais qu’ils le feront bien, vous serez au grand air, à la Robertsau, et vous aurez plein de copains avec qui jouer.

– Je m’en fiche, Maman… Je ne veux pas que tu partes…

– Je sais, mon grand, je sais… Moi aussi, j'aurais préféré rester. J’aurais aimé vous voir grandir, ta sœur et toi… Je suis très heureuse de vous avoir eus, tous les deux. Et je sais que vous deviendrez des gens bien. Maintenant écoute … Tu dois me promettre quelque chose, d’accord ?

– D’accord, répondit le petit garçon, déglutissant et le visage trempé de larmes.

– Veille sur ta petite sœur. Sois gentil avec elle, et surtout, ne laisse jamais rien ni personne vous séparer. Tu me le promets ?

Tenant fermement la main de sa mère, pleurant à chaudes larmes, Samuel hocha vigoureusement la tête. Sur ces derniers gestes, elle afficha un sourire, puis s’endormit, et ne se réveilla plus jamais. Et Samuel fondit en larmes sur son corps sans vie.

 Tandis que le docteur observait sa montre pour noter l'heure du décès, un homme à l’apparence surprenante, les cheveux en dreadlocks, les bras couverts de tatouages, mais portant une chemise à la propreté irréprochable, vint poser une main compatissante sur son épaule sur le petit garçon en pleurs.

 « Samuel… , dit-il. Je suis désolé, mon grand, c’est fini… Tu as entendu ta mère ? Il va falloir être fort, et bien veiller sur ta sœur. Il faut partir maintenant. »

 Le jeune garçon protesta un temps, avant de lâcher prise et de pleurer dans les bras de cet homme, rejoint par sa petite sœur. L’homme devait avoir dans les trente ans. Malgré ses airs d’homme des cavernes, il dégageait une douceur étonnante. Il avait des yeux d’un bleu profond. Quand Samuel le regarda, il sentit cet éclat dans son regard.

– Comment tu t’appelles ? Demanda Samuel à l’homme.

– Je m’appelle Milan… Milan Karniewicz. Mais pour toi, Milan, ça suffira.

– Ça va être toi, notre papa, maintenant ?

Milan eut un sourire :

– Pas exactement. Je ne suis pas là pour prendre la place de ton papa…

– Et la dame qui est avec toi, c’est elle qui va être notre maman ?

– Ilona ? Non plus. On travaille au foyer du Wacken. Et personne ne va prendre la place ni de ton papa, ni de ta maman…

Ilona, de son nom complet Ilona Zirnheld acquiesça quand Milan tourna la tête vers elle. C’était une femme qui avait une quarantaine d’années, des cheveux bruns aux reflets roux coupés au carré, des bras fins couverts de bracelets, et un mince gilet de laine par-dessus un T-shirt à décolleté.

– On y va, les enfants ? Demanda-t-elle.

– Attends, et toutes nos affaires ? Nos jouets, les doudous de Louise ? s’inquiéta Samuel.

– Détends-toi, dit Milan. On reviendra les chercher. Et personne ne va venir ici.

– Mais pourquoi il faut partir ? Demanda Samuel.

– On ne peut pas vous laisser ici, dit Milan. Toi et ta sœur, vous êtes encore trop petits pour vous débrouiller seuls.

– Tu crois qu’on pourra revenir ?

– Oui, de temps en temps, si vous voulez, pour entretenir la maison, dit Ilona.

– Mais on pourra revenir y habiter ?

Les deux travailleurs sociaux se regardèrent. Aucun d’eux n’avait l’air de savoir quoi répondre. Finalement, Milan répondit :

« Un jour, peut-être… Après tout, il est toujours à vous, cet appartement. Un jour peut-être, mais quand… Ça, je ne sais pas. »

Sur ces paroles. Milan se leva, tendit la main à Samuel, qui prit celle de sa petite sœur. Pendant ce temps, Ilona partit dans leurs chambres récupérer quelques effets personnels, des vêtements de rechange pour quelques jours, le temps de repartir. Sur ces entrefaites, ils sortirent de l’appartement. Le quartier semblait immuable depuis le début du XXIè siècle, et pourtant, que de choses s’étaient passées en cinquante ans ! Nous étions en mars, et le beau temps était en train de revenir. Dans la rue, il n’y avait guère plus que trois ou quatre voitures, ce qui n’empêchait pas de nombreuses personnes de se déplacer, à pied ou à vélo.

À moins de dix minutes de marche, ils allaient prendre le tramway à la station Landsberg. Ils montèrent dans la ligne E, direction la Robertsau. Ils contournèrent la ville. Strasbourg avait quelque chose de rassurant. Dans un monde effrayant et instable, si beaucoup de choses terribles pouvaient s’y passer, une garantie semblait subsister, c’était que Strasbourg resterait toujours Strasbourg. C’était le cas, tout du moins dans les quartiers touristiques.

En admettant, cependant, que le terme « touristique » eût encore un sens. Avec la grande instabilité que toute la France connaissait, voyager était devenu, pour beaucoup de gens, compliqué et parfois dangereux, et dans cette période d’épidémie, les régions voisines préféraient se tenir à bonne distance. Et pourtant… on n’y vivait pas si mal. M. et Mme Koenig, les défunts parents de Samuel et Louise, avaient une bonne situation. Ils travaillaient dans les établissements Völlund, spécialistes de la conception et création de pièces à la demande. Quand M. Koenig contracta le virus Schoenberger, M. Karlsson, gérant de l’entreprise, fit fermer l’entreprise, et ordonna un dépistage de toute l’équipe. Quatre autres cas étaient confirmés. Les trois-cent-quarante-trois autres employés étaient négatifs, en comptant M. Karlsson lui-même. Par un mauvais concours de circonstances, M. Koenig n’avait pas eu accès au vaccin, les laboratoires Schoenberger en avaient produits en quantités insuffisantes, et bien qu’ils se fussent revendus à prix d’or, ils étaient déjà en rupture.

Alors qu’ils arrivaient à hauteur de la station Gallia, sur le pont qui les conduisait vers le centre. Ils n'étaient pas loin du palais universitaire , où Milan avait été étudiant quelque dix ans plus tôt. Chacun un enfant endormi sur ses genoux, Milan et Ilona discutaient à mi-voix.

– Si je tenais ces salopards des laboratoires Schoenberger… , s’indigna Milan. Vendre le vaccin à prix d’or, créer la pénurie comme ça… Et laisser des pauvres gamins perdre leurs parents.

– Ne parle pas trop fort. Tu vas les réveiller. Je suis d’accord avec toi. Enfin tu es au courant comme moi qu’ils font ce qu’ils peuvent, mettre au point un vaccin, ça coûte cher, et ils ont des capacités de production limitée…

– Oui, je sais… Enfin bon, tu te rends compte de la vitesse à laquelle cette merde se propage ?

– Surveille ton langage, les enfants vont t’entendre.

– Désolé… N’empêche, combien de temps avant que nos services soient touchés ? Et avec tous ces gosses ? Je sais qu’ils ne risquent rien et qu’ils ne sont pas contagieux… mais bon, tu me rappelles l’âge des orphelins les plus âgés ?

– 16 ans, après on les émancipe.

– Oui… Autant dire qu’ils sont adultes, quoi. Eux ne sont pas hors de danger, et nous non plus.

– Détends-toi, on a un nouvel arrivage de vaccins la semaine prochaine. Et au pire, on suivra le protocole Oberlin. Avec quarantaines localisées, et traitement massif de tous les cas.

– Mouais. Et si on doit boucler le quartier… Comment on accueille les nouveaux orphelins ?

– On délègue aux collègues de la Meinau…

– Tu as réponse à tout, t’es ch… T’es… pénible, se reprit-il quand il la vit lui lancer un regard accusateur.

Ils étaient désormais à la station Wacken. Le quartier était plein d’ancien entrepôts et étaient devenus le nouveau coeur industriel de Strasbourg, paradis de l’artisanat et des makers, ces personnes dont le métier consistait à concevoir des objets et les fabriquer. Un peu plus au nord, dans la même zone, on arrivait dans le quartier du Marais, à Schiltigheim. C’était là qu’étaient implantés les grands ateliers Völlund, où travaillaient les parents de Samuel et Louise. Milan eut un pincement au cœur en y pensant.

– Ça va, Milan ?

– C’est toujours un moment difficile, j’ai du mal à m’y faire…

– On ne s’y fait jamais.

– …

– Réveille les petits, on arrive.

Ils étaient arrivés au Parlement européen, qui, après avoir été déserté par les institutions européennes, était donc devenu un grand, un très grand orphelinat. Si Samuel ne semblait pas plus effrayé par la personne qui les accueillit, un vieux punk avec une crête, Louise eut un geste de recul.

– Qui tu es, Monsieur ? Demanda Samuel.

– Je suis Maxime, le directeur du site.

Samuel le regarda fixement. Le fameux Maxime s’en aperçut. Il lui demanda :

– Qu’est-ce qu’il y a ? J’ai quelque chose sur la figure ?

– Ils sont bizarres, tes cheveux…

– Ah ! Fit-il amusé. C’est juste une crête de punk. Tu peux toucher, mais n’appuie pas trop fort.

L’homme pencha sa tête, d’abord hésitant, Samuel lança un regard vers Milan, qui lui fit oui de la tête. Il posa la main dessus. C’était tout dur, comme si les cheveux de l’homme étaient pris dans de la cire. Samuel ne put réprimer un éclat de rire. Le vieux Maxime lui sourit.

 « Bienvenue à la Robertsau, les enfants. J’espère que vous allez vous plaire ici. Je sais que ça ne sera pas pareil qu’avec Papa et Maman, mais on veillera à ce que tout aille bien pour vous, et que vous ne manquiez de rien. »

 S’il y avait eu une grande esplanade bétonnée à l’entrée du parlement européen depuis le tram, ils n’en avaient conservé que les drapeaux. Depuis les émeutes de la faim qui avaient frappé épisodiquement l’Alsace, l’enjeu était de récupérer des terres cultivables, partout où cela était possible. Et donc, une bonne partie des surfaces bétonnées avaient été retirées, pour faire place à de l’agriculture. Devant l’ancien parlement européen, donc, se tenaient des platebandes dans lesquelles s’affairaient des gens avec des coupes de cheveux bizarres, des tatouages, et beaucoup d’entre eux étaient entourés d’enfants, qui semaient, plantaient, arrosaient avec eux. Nous étions en mars, mais le thermomètre avoisinait les 25°C.

 Samuel demanda à Maxime :

– Monsieur ?

– Pas de Monsieur ou de Madame ici. Mon prénom, c'est Maxime, et ici, tout le monde m'appelle le Sachem.

– Oui, Maxime, qu’est-ce qu’ils font ?

– Ils sèment des graines de courges. Si tu veux, on pourra faire ça ensemble, tout à l’heure.

Puis il prit la main du garçon, qui resta sur place. Le vieux punk le regarda, étonné, puis lui lança un sourire. Ils se dirigèrent dans les platebandes.

« Attention ou tu mets les pieds, il ne faut pas marcher sur les semis ».

Le petit garçon fut suivi de près par sa petite sœur. Celle-ci, par mimétisme, quand elle vit son grand frère retourner la terre, en fit de même. Soudain, quelque chose d’inattendu se produisit. C’était comme si une présence était venue les apaiser. L’espace d’un instant, Samuel crut que ses parents étaient de nouveau là. Mais quand il se retourna, il ne vit que Maxime, Milan, et Ilona. Son visage qui s’était illuminé un temps s’assombrit aussitôt, tandis que sa sœur, qui était en train de creuser besogneusement la terre, laissa échapper des larmes. Le petit garçon prit sa sœur dans les bras, et tous deux pleurèrent à chaudes larmes. Le Sachem questionna l'éducateur qui encadrait le groupe à proximité :

– Ça fait combien de gamins qui réagissent comme ça, cette semaine ?

– C’est à peu près la douzième fois sur cette parcelle-là. À l'Orangerie, je pense qu'il y en a deux fois plus.

– Ça n’est pas un peu normal ? s'interrogea Milan. Ils viennent quand même de perdre leur mère, ces gamins…

– Ce n’est pas la question, répliqua le Sachem. Certains gamins qui ont perdu leurs parents peuvent avoir un moment, comme une espèce de transe, sur ce terrain, mais aussi ailleurs. Certains les ont perdu depuis plusieurs années, mais ils réagissent à peu près de la même façon.

– Quoi ? Demanda Ilona. Tu ne penses quand même pas qu’il y a des fantômes de leurs parents qui reviennent hanter les champs ?

– Je ne crois rien, je constate juste un phénomène étrange. C’est tout. Il faudra aussi les emmener voir le médecin. Vous n’avez pas touché la mère ?

Milan et Ilona secouèrent la tête.

– Vous avez touché les enfants ?

– ... Oui.

– OK... Allez tout de suite vous laver les mains. Ah ! Milan. Tu n'as pas de bracelet, donc tu n'as pas été vacciné...

– Non..., réalisa le jeune homme. Mais les enfants sont sains.

– On compte plusieurs jours d'incubation. Va tout de suite voir le Doc. J'y emmène les gosses après. Et tiens-toi à bonne distance de tous les adultes qui ne sont pas vaccinés.

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