Partie 1 - Chapitre 3

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Gaby

C’était la rentrée des classes aujourd’hui, et malgré son inquiétude intérieure, extérieurement Gabriella restait stoïque tout au long de ce début de matinée.

- Tu es une grande fille maintenant, lui avait dit son papa hier soir, tu as six ans, et à six ans, on va à la grande école.

La petite fille ne voulait pas décevoir son père, alors elle faisait la grande, même s’il était évident qu’au plus profond d’elle même Gabriella était terrifiée.

Elle s’était levée quand sa maman l’avait réveillé, puis elle avait pris son petit-déjeuner, ensuite une douche, le brossage des dents, l’habillage et enfin, armée de son sac d’école débordant de toutes ses nouvelles affaires, elle monta en voiture.

Maria, comme beaucoup de maman en ce jour de rentrée scolaire, avait l’autorisation d’arriver un plus tard au travail et ainsi accompagner sa fille dans cette épreuve.

La cour de l’école était un grand rectangle, délimité par l’école elle-même qui formait un L et par des grilles blanches. Dans un coin, un petit espace fleuri et arboré permettrait aux enfants de se mettre à l’ombre les jours de chaleur. Au sol, il y avait une marelle ainsi que d’autre jeux tracés à la peinture.

A l’entrée de la cour se tenait une grande femme blonde, toute fine, et proche de la retraite, c’était la directrice de l’école, Mademoiselle Queen, réputée pour être formidable avec les enfants. Son calme, sa patience et sa pédagogie faisaient d’elle une institutrice respectée et appréciée de tous les parents d’élèves.

- Bonjour, bienvenue jeune fille, dit la directrice lorsque Maria et Gabriella se présentèrent à la porte.

- C’est ton premier jour avec nous ? reprit-elle, tu verras, au début, tu seras un peu perdu, mais dès cet après-midi tu te seras fait plein de nouveaux amis. Et la journée commence avec une petite chasse au trésors. Avec l’aide de ta maman, tu dois trouver sur l’un des tableaux ton nom, et comme ça tu pourras découvrir tes nouveaux camarades.

Avec son histoire de chasse au trésors, la directrice avait fait mouche, Gabriella tira sa mère par la manche.

- Dépêche-toi maman allez! Clama la petite fille.

Sa maman consulta le tableau afin de connaitre l’instituteur ou institutrice qui aurait la charge de sa fille, et elle trouva une autre information qui allait rassurer Gabriella.

- Regarde Gabriella, tu seras avec Mademoiselle Queen, et tu veux une bonne nouvelle, Kaely est dans ta classe.

La petite fille sauta de joie, cherchant immédiatement sa copine pour partager cette bonne nouvelle.

Cela faisait maintenant environ deux ans que la famille de Kaely avait emménagé sur Long Road et les deux petites filles étaient devenues inséparables. Elles avaient été dans la même classe à la petite école, et elles faisaient toutes les deux de la gymnastique. Souvent, pendant les vacances, elles dormaient l’une chez l’autre. Les enfants mangeaient ensembles, dormaient ensemble et prenaient leurs bains ensemble, parfois même, en été, Dom plantait une toile de tente dans le jardin, et les petites filles campaient là, avec cependant le confort des toilettes, de la salle de bain, et du petit déjeuner servi par Maria sur la terrasse.

La première nuit qu’elles avaient passée dans la tente, elles n’avaient tenue que quarante cinq minutes avant de demander à rentrer, apeurée par les bruits de la vie animale qui, la nuit, semblait amplifiés.

Maintenant les deux petites avaient grandi et faisaient leurs rentrée à la grande école, évènement majeur qui marquait le début d’une longue scolarité.

En grandissant, les deux enfants commençaient à se démarquer un peu plus l’une de l’autre. Gabriella grandissait plus vite que son amie, et ça se voyait, personne ne pouvait croire que les filles avaient, à quelques mois près, le même âge. Gabriella avait maintenant les cheveux bruns, longs et ondulés, des traits fins dessinés les contours de son visage, et ses yeux verts lui donnaient un regard angélique. Quant à Kaely, elle arborait une coiffure plus courte, ses cheveux, d’un roux tout en douceur, ne descendaient pas au dessous de ses épaules. Son visage, plus rond que celui de son amie était coloré par des délicates tâches de rousseur, et ses yeux bleus donnaient la touche finale à ce joli visage

Leurs caractères commençaient également à se démarquer. Gabriella était vive, débordante d’énergie, prompt à réagir, elle avait beaucoup de mal à garder sa langue dans sa poche et avait tendance à se faire remarquer. Kaely était bien plus douce, calme et posée. Elle était plutôt timide et réservée. Mais lorsque les deux filles se retrouvaient ensemble, les caractères s’équilibrait, la plus grande entrainait la plus petite dans ses aventures, mais cette dernière avait tendance à calmer sa copine qui ainsi devenait un peu plus raisonnable. Une alliance parfaite pour les parents qui étaient pour les uns ravis que Kaely apprenne à s’affirmer un peu plus, et les autres enchantés que Gabriella s’assagisse au contact de son amie.

Dans la cour de l’école, Gabriella trouva Kaely qui venait seulement d’arriver, accompagnée de Mandy. En quelques secondes, les deux enfants se prenaient dans les bras, criant, et sautant de joie se sachant dans la même classe pour toute l’année scolaire.

Les deux mamans étaient également enchantées de cette surprise, rassurées que leurs progénitures respectives ne se retrouve pas seule.

La cloche sonna et ainsi vint l’heure pour les parents, de laisser leurs progénitures au bon soin d’inconnus.

La matinée était dédié aux présentations des élèves, ainsi que de l’institutrice et du programme de l’année. Bien évidemment, l’objectif principal était la lecture et l’écriture, mais là-dessus, Gabriella et Kaely étaient en avance, elles savaient déjà écrire l’alphabet, et lire des petits livres. Bien sûr, il leurs arrivait à l’une comme à l’autre de buter sur un mot un peu compliqué, ou sur des syllabes incongrue. C’est vrai, comment deviner que « ph » se prononce comme un « F ».

Très rapidement, l’heure du déjeuner était arrivée. Une fois encore, il avait été impossible de séparer les enfants. Maria travaillant toute la journée, elle avait inscrit Gabriella à la cantine, alors que Mandy, au départ devait s’occuper de Kaely pendant la pause repas. Décision qui avait reçu une avalanche de critiques, de pleurnicherie, de réclamations de la part des enfants, jusqu’à arriver à un accord. Les filles mangeraient à la cantine le lundi, le mardi et le jeudi ; le mercredi et le vendredi, elles mangeraient chez Kaely, Mandy s’occupant d’elles.

Ce midi, donc, c’était leurs premier repas à la cantine, et très vite, les petites filles découvrirent la cruauté dont certains enfants peuvent faire preuve.

En effet, alors que les deux amies cherchaient une place où s’assoir, un groupe de garçons plus âgés, profitant que les surveillants avaient le dos tourné, commença une bataille de boulette de papier. Les projectiles volaient dans tous les sens quand Kaely en reçu un en pleine figure, la surprenant, et la faisant basculer en arrière. Elle s’étala de tout son long sa jupe remonté sur les jambes et ses collant, raccrochant sur le carrelage se déchirèrent, laissant apparaître ses cuisses, et même un bout de sa culotte. Apercevant tout cela, l’un des garçons, les cheveux rasés, le visage rondouillard s’esclaffa, reniflant de son petit nez retroussé comme un grouin. Il se leva et s’approcha de Kaely, la pointant du doigt et chantant

- On voit sa culotte, c’est une salope.

En quelques secondes, les autres garçons reprirent en choeur la moquerie, et lancèrent toutes les boulettes qu’ils trouvaient sur la petite fille.

Surprise, et apeurée par tant de méchanceté, Kaely se mit à pleurer, et les rires redoublèrent.

Gabriella, dont le caractère était plutôt bouillonnant bondit sur le garçon au visage de cochon, le plaqua au sol, et de tout son élan, lui donna la gifle la plus forte qu’elle pu. Ne comprenant pas ce qui venait de se passer, et vexé, celui qui était il y a encore quelques secondes en train de se moquer d’une petite fille qui pleure, se mit à pleurer à son tour, la marque rouge de la main de Gabriella colorant son visage.

En quelques secondes les rires cessèrent, un silence de plomb se fit, et un surveillant arriva.

- Que se passe t’il ici, pourquoi tout le monde n’est pas à table, hurla t’il.

Gabriella le regarda droit dans les yeux et lui répondit instantanément.

- Il ne se passe rien ici, mon amie et moi on cherchait une place, et elle a glissé.

Tout en expliquant la situation à sa manière, la petite fille tendit sa main à son amie, et l’aida à se relever. Ensemble, se tenant la main, elle dépassèrent le garçon qui était toujours au sol, et n’avais rien dit. Elles trouvèrent deux places côte à côte et s’assirent.

- Tu comptes manger par terre toi? Va t’asseoir aussi, lança le surveillant au garçon abasourdi.

Les yeux encore rougit par les larmes, Kaely se pencha vers son amie.

- Merci, tu as été super, tu es comme WonderWoman, tu m’as sauvé. Non, tu es Super Gaby, c’est ton nom maintenant. SuperGaby, tu sauves les gens.

- C’est juste un con qui avait besoin d’une bonne leçon, je ne pense qu’il t’embête encore maintenant. Après manger, on ira aux toilettes, tu pourras enlever tes collants, de toute façon, ils ne servent plus à rien.

- Oui, mais maman va râler, ils sont tous neufs, on les avait achetés exprès pour la rentrée. Et sans collant, les autres risquent de voir ma culotte.

- Ne t’inquiète je dirais à ta maman que ce n’est pas de ta faute. Et pour ta culotte, voit le bon côté. Tu aurais pu oublier d’en mettre une.

Et les deux filles se mirent à rire.

Mitchell

Affalé sur la banquette arrière de la berline, le privé était complètement perdu dans ses pensées, il n’entendait rien de ce que racontait le chef de la police.

Le commissaire l’interpella, posant une main sur son épaule, ce qui eut pour effet de le faire bondir, comme si on l’avait réveiller en pleine crise de somnambulisme.

- Je sais que ce n’est pas facile pour vous, mais ça ne l’est pour personne, on va sûrement avoir besoin de vous, alors arrêtez de dormir et écoutez moi.

Le chef donna à Mitchell toutes les informations qu’il avait, et pour l’instant, elles n’étaient pas nombreuses.

- Il a été retrouvé il y a quarante-cinq minutes par un jogger, l’équipe à été un peu longue à intervenir, ils enregistraient une plainte quand ils ont été appelés. Sur place ils ont tout de suite reconnu Frichter et m’ont immédiatement contacté. Le temps de prévenir Lopez, de consulter mon emploi du temps afin de rapidement annuler tous mes rendez-vous, c’est là que j’ai vu que vous deviez voir Lopez et Frichter aujourd’hui. Vous saviez ce que le capitaine vous voulez?

Vexé par le rappel à l’ordre du Commissaire, Mitchell lui répondit sur un ton agressif :

- Commissaire, dois-je appeler un avocat? Dites-moi ce que vous savez des causes de la mort, qu’est ce qu’il faisait dans cette ruelle à cette heure-ci, il était encore en service?

Pendant que le chef de la police essayait de répondre aux questions de Mitchell, la voiture sortait du centre ville pour se diriger vers la zone industrielle, une sorte de bas-fond noirci par les industries. Dans ce coin de la ville où se mêler usines et logement crasseux, certains entrepôt avaient, depuis maintenant environ cinq ou six ans, commencé à être transformé en loft. C’est dans l’un de ces lofts récent, et totalement moderne que vivait le capitaine Frichter. Le quartier n’était pas très cher en raison de toute la crasse qui flottait dans l’air et se collait partout, mais aussi à cause du taux de criminalité le plus élevé de toute la ville.

- On ne sait pas encore vraiment ce qui lui est arrivé, l’équipe médicale vient seulement d’arriver sur les lieux. On sait juste que cela a du être assez violent. Une fois sur place, faîtes-vous discret, il y a de grandes chances pour que le maire débarque, Frichter était dans ses petits papiers, il voulait le préparer à me remplacer lors de mon départ à la retraite. Si jamais il vous demande ce que vous faîtes ici, dîtes lui que vous étiez un ami d’enfance de la victime, expliqua le commissaire.

La berline noire ralentie et s’arrêta. Ils n’étaient qu’à quelques rues de chez Frichter. Les quatre passagers descendirent en même temps de la voiture. L’air était irrespirable, chargé de toutes les particules que les usines relâchaient dans l’air, et chargé de l’odeur pestilentielle de l’usine d’incinération de déchets. Suivant le commissaire, ils arrivèrent sur la scène de crime. Mitchell découvrit deux petites tentes blanches utilisées par la police scientifique afin de protéger les indices des éventuelles intempéries et ce matin, le ciel était menaçant. L’une d’elles se trouvait au centre de la placette, la seconde se situait à l’angle nord-ouest.

- Mitchell ? Frichter est par ici. Dit le commissaire en lui indiquant la deuxième tente.

Le privé avança lentement vers l’abri de fortune. Il ne savait pas du tout à quoi s’ attendre. Le commissaire le rassura, il n’y aurait rien de gore sous la tente, mis à part le corps de son ami. Le Légiste, un homme d’une soixantaine d’année, attendait devant la tente que son supérieur viennent chercher les premières conclusions. Il était grand et fin, son crâne dépassait de ses cheveux, et sa fine moustache grise était parfaitement taillée. Sous sa blouse, on pouvait apercevoir le col d’une chemise en coton italien.

Le Doc était un homme charmant, sympathique, et très classe. Mais il était aussi un grand bavard, intarissable sur les anecdotes, l’histoire criminelle et la médecine. Il était bien plus proche de la retraite que son physique voulait bien le laisser croire.

Le médecin vit s’approcher de lui le commissaire, accompagné du privé qu’il avait déjà croisé quelque fois en compagnie de Frichter.

- Alors Doc, lança le commissaire, je veux tout savoir!

- Je ne sais pas vraiment quoi vous dire, d’après la rigidité cadavérique, et la température du corps, j’en conclue qu’il est décédé entre huit heure et dix heures hier. Mais j’ai personnellement vu le capitaine à dix-neuf heures quand il a quitté le commissariat pour rentrer chez lui. C’est donc impossible. A moins que son corps est été refroidi pour fausser les analyses. Mais bon, je vous laisse voir par vous même.

Et d’un geste, il fit signe aux deux hommes en direction de la tente. Avant de rentrer, Mikael Mitchell respira un grand coup.

Son ami était bien là, comment aurait-il pu en être autrement, plusieurs policiers l’avaient identifié.

Frichter était étendu sur le sol, face contre terre, la joue gauche au contact de la pierre. Son visage et son corps baignaient dans une marre de sang. Sa peau était pâle, totalement livide et ses yeux étaient complètement exorbités. La douleur avait dut être intense car sa bouche semblait exagérément déformée. Cependant, Mitchell ne constata aucune trace, aucune marque, rien qui ne puisse expliqué tout ce sang. Hormis un léger détail, les marques dans le sang coagulé, que le corps avait été bougé. Plus précisément, une longue trace parallèle au corps de son ami était imprégné. De plus, tout le côté gauche des vêtement du mort semblaient tâchés. Le corps avait été basculé.

Mitchell interpella le legiste.

- Excusez-moi Doc, mais vous avez une idée des causes de la mort? Je ne vois aucune trace, mais j’ai vu que vous aviez basculé le mort.

- Effectivement, dit le médecin, voyez-vous, en examinant le corps, je me suis posé la même question. Comment est mort notre cher capitaine. Je n’ai relevé aucune contusion, aucune entaille, rien. J’ai dû attendre que ces incapables prennent des photos de la scène pour pouvoir examiner l’autre face de notre ami. Une grande partie de sa jugulaire a été totalement sectionnée. Arrachée nette. Voulez-vous voir cela?

- Non merci Doc, j’examinerai cela à la morgue, une fois qu’il aura été lavé. J’ai pas tout suivi tout à l’heure, vous pouvez m’expliquer le problème avec la datation du décès?

- Vous connaissez déjà le principe de base? Demanda le médecin légiste

- Oui, au moment du décès, le sang arrête de circuler entrainant ainsi l’arrêt de la fonction « chauffage » du corps qui progressivement va chuter en température jusqu’à atteindre la température ambiante. Répondit le détective, au fait depuis maintenant bien trop longtemps de ce moyen de datation.

- Exactement, et selon la température ambiante, la température actuelle du corps et l’exposition du corps, on obtient une fourchette durant laquelle le décès est survenu. C’est le Pr Claus Henssge qui…

Mitchell le coupa.

- Doc, les infos essentielles s’il vous plait. Rien d’autre.

- Oui, oui. Souffla le vieil homme. Donc vous savez, cependant, vous n’êtes pas sans remarquer qu’il fait particulièrement doux pour un mois de janvier. Connaissez-vous la température la plus basse de cette nuit?

Mitchell qui n’avait pas envie de rallonger encore la conversation ne prit pas la peine de recadrer la discussion.

- Non, aucune idée, je dirais douze degré minimum, répondit-il

- En fait, reprit le légiste, il y a fait, au plus froid de la nuit, huit degré, vous n’étiez pas loin. Maintenant, entre hier soir et ce matin, la température moyenne est de dix degré. Imaginons que le Capitaine Frichter soit venu directement ici en sortant du commissariat, il lui fallait quoi, trente minutes pour arrivé là. Il est parti aux alentours de dix-neuf heure dix hier soir du poste de police. Cela fait une arrivée sur les lieux pour dix-neuf heure quarante, quarante-cinq si on compte un peu de retard. Imaginons toujours qu’il soit mort immédiatement en arrivant, alors son corps ne devrait pas être encore descendu sous les trente degré. Or, sa température corporelle est de quinze degré.

Mikael était quelqu’un de perspicace.

- Vous êtes entrain de dire que…

- Je dis que la température de son corps a été abaissée afin de me tromper, et l’on abaisse pas la température du corps d’un homme mort sans raison. Sauf que le coupable ne savait probablement pas que Frichter était flic, sinon, il aurait pris bien plus de précaution et au lieu de juste brouiller les pistes, il se serait débarrassé du corps.

- Je comprends mieux maintenant. Merci pour vos éclaircissement Doc, répondit le détective.

Sur ces paroles, Doc sorti de la tente, laissant seuls le commissaire et Mikael Mitchell.

- Sale histoire, murmura le chef de police avant d’entendre crier son nom au dehors de la tente.

- Ah, je crois que le Maire est là, je vous laisse.

Maintenant qu’il était en tête à tête avec son ami, le détective allait pouvoir apprendre un peu plus de chose. Il prit à nouveau une grande inspiration est attrapa la main froide du capitaine.

Un frisson remonta lentement le long du dos de Mitchell et lorsqu’il atteignit sa nuque, un flash l’aveugla.

« Un visage sec et terrifiant et des yeux bleus, d’un bleu glacial, animés, comme si un feu brulait en eux. Et ensuite, le froid de la mort, la vie qui s’échappe par flots de sang»

Ce fut tout ce qu’il vit, et comme d’habitude, immédiatement après, la migraine s’installa.

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