6. Tonight's the night my nightmares come to life

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Jin

Je suis en train de me mettre sur la gueule avec Baram, et bordel ce que ça fait du bien !

Bon, j'ai potentiellement l'arcade sourcilière éclatée, mais c'est qu'un détail.

Et ça plaît carrément à nos élèves, si j'en crois les acclamations.

  • Les gars, nous interpelle Derek.

On stoppe notre combat, puis on descend du ring pour le rejoindre.

  • L'ange de la mort demande une messe. Elle a trouvé de nouveaux indices.
  • Cette nana est un génie.
  • Oui Jin, je sais que t'es amoureux d'elle, mais calme toi.
  • Mais je suis pas amoureux d'elle !

Il lève les yeux au ciel et Baram prévient les autres d'une messe d'urgence.

Bon ben tant pis pour ma victoire.

Ça l'arrange ce con, j'étais en train de lui éclater la gueule.

J'attrape une serviette, et m'éponge tout en me dirigeant vers la chapelle.

Certains de mes frères sont déjà présents.

Je m'assois à ma place de vice-président et attends les autres. Notamment l'avion de chasse.

Ça fait un moment que ma queue s'est pas levée. Je suis à peu près certain qu'elle va se réveiller quand Frankenstein va débarquer.

Les hauts placés du club au complet, on commence à introduire vite fait le motif de la messe.

Puis la porte s'ouvre et elle apparaît, avec des dossiers dans les mains.

Elle me regarde et lève un sourcil.

  • Je crois que depuis que je te connais, je t'ai vu plus torse nu, qu'avec ton cuir.
  • Tu vas pas t'en plaindre.
  • Ah ça non, c'est clair !

Et voilà les gars, la tension sexuelle est installée, vous avez plus qu'à la subir tout du long, maintenant.

Et effectivement, ma bite me rappelle bel et bien de sa présence dans mon froc. Elle a su reconnaître sa nouvelle maîtresse apparemment.

  • Tu as trouvé quoi alors, commence le Prez.
  • OK, alors, sous les ongles du sans tête, j'ai pu prélever ce qui s'apparenterait plus à de la terre. En examinant tout ça de plus près, j'ai découvert qu'il s'agissait de poussière de roche volcanique.

Elle ouvre un dossier, et nous met les photos des mains et de sa trouvaille sous les yeux.

  • En faisant quelques recherches, et grâce à Tello, je peux affirmer qu'on ne trouve ce genre de matière qu'au Black Canyon.
  • Donc t'estime qu'ils ont été tués là bas ?
  • Ouais.
  • OK, on va aller vérifier, tu viens avec moi, dit Derek.
  • J'imagine bien. Tu me trimballe partout quand on enquête légalement. Je me doutais bien que ça allait pas changer, même si la tout de suite, on n'est pas vraiment dans la légalité.
  • On va venir Baram, Cross et moi, dis-je.
  • D'accord, mais ne touchez à rien. Ça peut regorger de preuves, il faut pas les détruire.

On acquiesce.

  • Maintenant moi, j'ai une question toute autre, intervient Wounds.

Si tu lui demandes de baiser avec toi, je te saute dessus.

J'étais là avant.

  • C'est quoi ton prénom ? Ça fait plus d'une semaine qu'on te voit tous les jours, et on sait même pas comment tu t'appelles.
  • Ben Frankenstein !

J'éclate de rire.

  • Non il a raison, déclare le président.
  • Donnez-moi le nom que vous voulez. Ah ben tiens, selon vous, j'ai une tête à m'appeler comment ? Derek, tu la fermes.

Il mime de se fermer la bouche et de jeter la clé.

  • Riley, lance Ty.

Elle se met à rire.

  • Non.
  • Laura, tente Tello.
  • Non plus.
  • Sandrine, cri Cross.
  • Pourquoi tu cries ?
  • Parce que tu t'appelle Sandrine !
  • J'ai la tête à être une daronne de quarante-cinq ans ?
  • Non, mais t'as une tête à t'appeler Sandrine.
  • Ferme la Cross.
  • Ouais, ben si t'es si fort, tu penses qu'elle s'appelle comment hein ?
  • Frankenstein.

Elle me fait un clin d'œil.

  • Stella, tente Wounds.

Elle secoue la tête.

  • Désolée les gars, vous allez devoir vous contenter de Frankenstein. Ou Azrael a la limite.
  • Ah, ça c'est moi qui t'appelle comme ça, dit Derek tout excité.

Azrael. L'ange de la mort.

Bien trouvé, j'avoue.

D'ailleurs, Baram salue notre ami pour ce surnom vraiment plutôt pas mal.

  • Bon, on y va ? J'ai vraiment super hâte d'aller me faire chier à marcher pendant des heures dans un putain de canyon.
  • Ouais moi aussi, super. Par contre, je dois prendre une douche avant, dis-je. Tu viens la prendre avec moi ?
  • Si je viens avec toi, c'est pas une douche qu'on va prendre, et tu le sais très bien. Alors bouge ton joli cul, et va me nettoyer cette œuvre d'art qui te sert de corps.
  • Vous avez fini de vous allumer tous les deux ? Sautez vous dessus une bonne fois pour toutes, qu'on en finisse, se plaint Tello.
  • La dernière fois que je lui ai sauté dessus, vous avez fait vos prudes !
  • Y avait un putain da cadavre à côté ! Puis bon, on demande pas à participer.
  • Dixit le mec qui baise avec des spectateurs à CHAQUE fois, répondis-je.
  • Mais c'est les brebis, c'est différent.
  • Je suis pas pudique hein, si jamais... Pas prude non plus, donc si le voyeurisme c'est votre truc, ça me dérange pas plus que ça.

J'éclate de rire.

  • On tourne une sex tape quand tu veux !
  • T'as intérêt à être bon alors, sinon tu risques de te taper la honte.

Je grogne. Elle m'a piqué dans mon ego la.

  • T'as dix minutes pour te préparer, beau gosse. Le temps que j'aille chercher mon appareil photo, et mon matériel. T'embête pas Derek, j'ai une boîte de gants et des pochettes en plastique, pour les indices.

La messe est levée, et tout le monde sort.

En passant près de la porte, et donc de Frankenstein, je pose ma main sur ses reins et colle nos bassins, juste avant de l'embrasser.

Mon autre main maintient son menton, un peu comme pour montrer qui domine ce baiser, qu'elle me rend avec ferveur.

On se sépare pour respirer et mon sourire narquois retombe bien vite, quand je vois le sien.

  • C'est une bonne douche froide qui t'attend du coup. C'est ce que j'appelle se tirer une balle dans le pied.

Le pire ? C'est qu'elle a raison.

  • Il te reste plus que huit minutes pour te doucher, et te soulager tout seul, comme un grand, avec ta main. Tu penses pouvoir y arriver ?
  • Tu m'as pris pour un précoce ?

Elle pouffe.

  • Ça peut se jouer, si c'est ta jolie petite main qui me soulage.
  • Ouais je sais, c'est l'effet Frankenstein.

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