Interlude

Une minute de lecture

 Les origines de l’onirie se perdent dans les méandres du passé. On ne sait comment elle apparut, ni qui en furent les premiers pratiquants. L’impératrice Cassandra d’Exodia prouva la première la dangerosité potentielle de l’onirie en l’utilisant à la veille de l’une des batailles entre les deux empires pour conduire les généraux kelciens à la folie. Les antagonismes immémoriaux entre les deux empires, proviennent en partie de cet épisode. Kelcia condamna l’onirie comme un art occulte, et fit interdiction à l’ensemble des Kelciens de la pratiquer.

 Même à Exodia, où les oniristes sont autorisés à pratiquer en toute légalité, on ne trouve que très peu de documents sur l’onirie. Dans la grande bibliothèque impériale, qui rassemble des grimoires vieux de plusieurs siècles de toutes les régions du monde connu, je n’ai pu trouver un seul ouvrage dévoilant précisément ses arcanes. La raison ? L’absence totale d’absolu en la matière. Autant il est possible d’établir quelques principes fondamentaux auxquels obéit l’onirie, autant déterminer une règle applicable dans tous les cas relève du vœu pieux. Lors de mes périples, j’ai rencontré autant de profils d’oniristes différents que d’humains. Et pour cause, les rêves font partie de ce qui définit une personne. Ainsi, de même qu’il est impossible de connaître parfaitement quelqu’un, il est inenvisageable, en matière d’onirie, de prétendre savoir.

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