Chapitre 26

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Provinces de Luheu, Pacifia, Utopia, 18 avril 1993, dans l'après-midi.

Pour se rendre aux terres glacées des provinces de Luheu, Jack n'eut d'autre choix que de prendre une nouvelle fois le TransPacifique jusqu'à la capitale pacifienne avant de payer un transporteur pour le conduire là où il souhaitait se rendre, ou du moins à quelques kilomètres de là où il se rendait, ne voulant pas dévoiler sa véritable destination à ce transporteur Komitose qu'il venait de payer pour le trajet. Bien entendu, il avait pensé à Nathaniel Kesselius. Mais il n'avait aucune idée de l'endroit où il aurait pu se trouver, si ce n'est cette fameuse taverne des oubliés, à Sylvestria, mais rien n'était sûr. Jack avait également pris soin de payer le transporteur komitose pour l'attendre. Le voyage jusqu'aux provinces de Luheu avait duré trois jours. Si Jack comptait rester une journée chez la sorcière, alors avec les trois jours de voyage pour le chemin retour, Jack aurait tenu sa promesse, celle de ne s'absenter qu'une semaine.

Jack s'approcha de l'entrée du palais. Il était gigantesque. Et effrayant. Il semblait également assez ancien. Nul doute qu'autrefois, lorsque les armées étaient encore équipées d'armes rudimentaires, il devait être quasi impossible de pénétrer l'enceinte. Aujourd'hui par contre, il ne tiendrait probablement pas face aux assauts d'une armée de chars ou contre des frappes aériennes ou orbitales. Il n'empêche qu'il restait très intimidant.

Les deux gigantesque portes s'ouvrirent, comme si à l'intérieur, on savait qu'il était là, laissant apparaître un peu plus loin la silhouette fine d'une femme. Cette dernière s'approcha de Jack. Elle s'approcha suffisamment pour que Jack puisse enfin la voir distinctement. Elle était de taille moyenne, à peu près la même taille que Jack, la peau blanche, légèrement bleutée, comme dans la vision que Jack avait eut chez Olympe. Elle avait les yeux bleus, les cheveux noirs, longs et parfaitement lisses. Ils n'étaient pas attachés et lui arrivaient jusqu'au bas du dos. Elle portait une robe blanche avec quelques plaques métalliques bleues claires. Un style vestimentaire très particulier. Enfin, elle portait un diadème blanc, couvert de diamants.

—Sois le bienvenue Jack, dit-elle pour l'accueillir. Je vois que tu as reçu mon message.

—Oui... Je l'ai reçu. Et merci pour votre accueil, répondit timidement le jeune paranormal.

La sorcière esquissa un bref sourire.

—Tu es là pour en apprendre plus sur tes parents, je me trompe ?

—Non, c'est bien ça. On m'a dit que vous les aviez connus.

—C'est exact. Et ce... "on", qui est-ce ? demanda la mystérieuse femme en fronçant légèrement les sourcils.

—Une... une amie.

—Une amie qui est du genre à s'habiller de telle sorte qu'elle ressemble à une fleur ?

—Oui.

—Hum, Naturia... Ainsi tu viens du Pays des Rêves... Jack Lorage.

—Euh oui... enfin, j'y étais dernièrement. Mais je suis originaire...

—De Dalkia, le coupa la sorcière.

—Oui, c'est ça... ajouta Jack impressionné. Comment vous le savez ?

—Je sais beaucoup de choses Jack. En vérité, ça fait un moment que je te connais.

—Moi ? demanda le jeune homme surpris.

—Entre donc, fit la sorcière dont Jack ignorait encore le nom, esquivant ainsi la question qu'il venait de lui poser.

Elle désigna d'un geste accueillant, l'entrée du palais afin d'inviter Jack à y entrer. Ce dernier s'exécuta tout en observant l'intérieur avec la plus grande curiosité.

—Tu dois sûrement être impressionné par la taille ?

—C'est incroyable. Je n'avais jamais entendu parler de cet endroit.

—C'est l'avantage d'être dans un coin reculé. Un coin qui n'est d'aucune importance stratégique pour n'importe quelle grande puissance utopienne. Mon palais n'apparaît donc sur aucune de leurs cartes. Et même si... nous sommes en terre pacifienne, le gouvernement Pacifien semble délaisser cette partie de Luheu, en raison du grand froid qui s'abat ici, l'hiver.

—Je vois... Qui a construit le palais ? Vous ?

—Non... bien sûr que non. Il existait bien avant ma naissance. Et... ton père y a résidé un temps.

Jack mit quelques secondes à réaliser avant de reprendre.

—Au fait... vous ne vous êtes pas présentée.

—Naturia ne t'as pas dit qui j'étais ? demanda la sorcière en s'arrêtant, faisant ainsi s'arrêter Jack. C'est... étrange. Mon vrai nom est harmonie Freiya. Mais celles et ceux qui me connaissent, m'attribuent souvent des surnoms tels que "la sorcière des glaces" ou encore la "sorcière d'Azur".

Sur cette réponse, les deux reprirent leur marche jusqu'à la grande salle de réception du palais. Une salle immense dont la couleur dominantes était le bleu clair et le blanc. La pièce était haute de plus de dix mètres avec au centre, un immense lustre en argent, en dessous duquel se trouvait une grande table capable d'accueillir une cinquantaine de personnes au moins, sur laquelle étaient entreposées des corbeilles de fruits. Le sol de la salle était d'un bleu céleste étincelant. La salle se terminait, par deux grands escaliers qui commençaient de part et d'autre de la pièce pour se rejoindre sur une gigantesque ouverture de quatre mètres de haut, ouvrant certainement sur une autre salle tout aussi majestueuse.

Jack fut attiré par ce qu'il y avait tout au bout de la pièce, entre les deux escaliers. Un très grand fauteuil qui semblait être le trône de Harmonie. Il fut également frappé par le fait que mis à part la sorcière, il ne semblait y avoir personne.

—C'est... magnifique, dit-il. C'est...

—Magique ? le coupa Harmonie.

Jack lui fit un "oui" de la tête.

—Ça m'a fait le même effet lorsque je suis entrée ici pour la première fois, ajouta la maîtresse des lieux avant de désigner une chaise située à droite du fauteuil qui se trouvait en bout de table, celui qui lui était assigné. Je t'en prie, assied toi.

Jack s'installa à l'endroit désigné pendant que la sorcière prit place sur son fauteuil.

—Dis moi... C'est Naturia qui t'a appris à maîtriser tes dons ?

—Oui... Vous la connaissez bien ?

Harmonie ferma les yeux et prit une grande inspiration avant de les rouvrir.

—Oui. Nous nous sommes déjà rencontrées. Plusieurs fois.

—Vous avez l'air de ne pas trop l'apprécier, fit Jack, l'incitant à dévoiler les raisons des tensions entre les deux.

—Nous n'avons pas du tout le même point de vue.

—À propos de quoi ?

—Et bien à propos des gens comme nous. Jack, toi qui a été prisonnier du Efdéème, tu t'es rendu compte à quel point il détestait les paranormaux, non ?

—Euh... oui.

—Et bien saches que tout le monde déteste les personnes dotées de pouvoirs, pas seulement les efdéèmois. Ils nous craignent tous.

—Oui, peut-être... Mais quel est le rapport avec Naturia ?

—Naturia refuse de voir la vérité en face. Pour elle, les paranormaux ne sont pas détestés par tous le monde. Pour moi, si nous voulons avoir une chance de vivre en paix, alors il faut nous battre. Nous imposer. Pour elle en revanche, ce n'est qu'en s'intégrant dans leur monde qu'on pourrait trouver notre voie. Mais comment s'intégrer dans un monde qui nous méprise ?

Jack réfléchit quelques secondes avant de se lancer.

—Ma... ma copine n'est pas paranormale. Et j'ai des amis qui ne le sont pas non plus. Tous le monde ne nous déteste pas forcement.

Sur cette remarque, la sorcière fixa Jack droit dans les yeux. Ce dernier savait qu'il venait de la contrarier.

—Méfie toi d'eux, reprit-elle. Autrefois j'étais comme toi. Moi non plus je n'ai pas connu mes parents. J'ai été placée dans une famille d'accueil nord-véerème. Mon meilleur ami n'était pas comme nous. Je lui avais caché mes dons, comme à tous le monde d'ailleurs. On s'entendait tellement bien lui et moi, qu'un jour j'ai décidé de lui en parler. On était seuls dans un parc et je lui ai fait voir quelques-uns de mes dons. Il a eu peur et il est parti. Il m'a laissée seule au milieu de ce parc enneigé. Je crois que je n'ai jamais été aussi triste de toute ma vie. La seule personne que je croyais me comprendre venait de me laisser tomber. La seule personne qui me faisait rire et qui m'appréciait le plus, s'était mise à me voir comme un monstre. Si seulement ça s'était arrêté là... le lendemain, des individus armés sont venus et ont tentés de me tuer.

Sur ces paroles, Jack ressentit la tristesse de la sorcière. Lui aussi aurait le cœur brisé si Olympe venait à le laisser tomber.

—Je suis désolé, fit-il. Et... qu'est-ce que vous avez fait ? Je veux dire quand ces hommes sont venus ?

—Je... je les ait tués.

La réponse glaça le sang de Jack. Il commençait à comprendre pourquoi Naturia lui avait dit de se méfier d'elle. Harmonie n'avait que faire des non paranormaux.

—C'était ça où être tuée, reprit Harmonie. J'ai déversé toute ma haine contre-eux. Puis je suis partie. J'ai quitté le Nord-Véerème. Depuis, je me suis jurée que plus jamais je n'accorderais ma confiance à un non paranormal. C'est pour ça que je te demande de faire attention à tes "amis". Aujourd'hui ils sont peut-être avec toi. Mais demain, ils seront contre toi.

Jack nota l'affirmation. La tournure de la phrase montrait qu'elle semblait en être certaine. Comme si c'était inévitable qu'un jour, ses amis se retourneraient contre lui. Mais le jeune homme n'était pas de cet avis.

—Eux, ils ne me trahirons pas.

La sorcière voyait bien qu'elle ne pouvait pas faire changer Jack d'avis. Ainsi elle choisit de changer de sujet. Et d'aborder la raison pour laquelle le jeune paranormal était venu la voir.

—Parlons de tes parents... Après tout, c'est pour ça que tu es là, non ?

—Oui... bien sûr.

—Qu'est-ce que tu sais d'eux, exactement ? Sais tu au moins quelque chose d'eux ?

—Seulement sur mon père, commença Jack. Je sais qu'il a autrefois mené les commandos de l'ombre au combat contre les troupes véerèmes et efdéèmes lors de la bataille de Raenimor.

—De qui tu tiens ça ?

—De l'empereur Emilien du Efdéème, lorsqu'il me tenait prisonnier il y a trois ans. Son... frère faisait parti des victimes de la bataille de Raenimor. Il m'a aussi dit que mon père était mort. Abattu par une attaque efdéème il y a quelques années. Et... Naturia m'a dit que mon père était également quelqu'un de mauvais.

La sorcière attendit quelques instants avant de compléter.

—Tout ce que t'as dit l'empereur efdéèmois est vrai. Ton père a bel et bien réussi à obtenir le respect et le commandement des commandos de l'ombre. Ce qui est d'ailleurs quelque chose de notable, compte tenu du fait qu'il ne respectent que les puissants paranormaux ou les puissants chefs de guerre. Et... oui, ton père est mort suite à une frappe orbitale efdéème. Mais... je ne suis pas entièrement d'accord avec ce que t'a dit Naturia.

—Comment ça ?

—Jack... ce que Naturia sait de ton père est biaisé par le fait que, contrairement à moi, elle ne l'a jamais connu. Et puis... elle te la présenté comme quelqu'un de mauvais. Or le bien et le mal ne dépendent que de la façon dont on perçoit le monde. Ton père a tout fait pour défendre les paranormaux. Sais tu que lors de la dernière guerre entre le Véerème et le Efdéème, les deux camps ont déporté des milliers de paranormaux ?

—Oui... mais seulement ceux qui les avaient attaqué.

—Aucun ne les as attaqué, mis à part ton père. Après la bataille de Raenimor, les survivants véerèmois ont fait part de la présence d'un paranormal dans l'armée qui les avait attaqué eux et les soldats efdéèmois. Ils ont aussi mentionné que c'était lui qui semblait diriger les ombres. A partir de là, le Véerème a décidé de déporter tous les paranormaux de la région proche de Raenimor. Et le Efdéème en a fait autant.

Jack écoutait ce que lui disait Harmonie. Mais il n'était pas ici pour parler du sort des paranormaux pendant la dernière guerre. Il savait que les paranormaux étaient encore craints chez certaines personnes. Il savait que les paranormaux n'étaient pas toujours les bienvenus. Mais il savait aussi que s'il arrivait se faire discret, et qu'il n'utilisait pas ses pouvoirs pour faire le mal, alors le monde l'accepterait. Ou du moins le tolérerait. Olympe était pour lui le parfait exemple d'acceptation des paranormaux dans la société. Il savait qu'elle l'aimait autant que lui l'aimait. Et le fait qu'il soit en couple avec une humaine ordinaire, lui montrait que la sorcière se trompait. Que les paranormaux pouvaient trouver leur place.

—Si tout ça s'est vraiment passé comme vous le dîtes, je suis profondément désolé. Mais je ne suis pas ici pour ça. Je suis ici pour en apprendre plus sur mes propres origines.

—Oui, reprit la la sorcière d'Azur. Bien sûr.

—Vous avez dit que vous étiez pas tout à fait d'accord avec ce que m'a dit Naturia. Donc ça veut dire que mon père était pour vous, en partie quelqu'un de mauvais, c'est ça ?

—Non. Pas mauvais, comme je viens de te le dire. Mais il devenait... comment dire...

Elle mit quelques secondes avant de trouver le bon adjectif. Celui qui décrivait le mieux ce qu'elle voulait dire, ce qu'était devenu pour elle, le père de Jack.

—Il devenait dangereux.

—Dangereux ?

—Dangereux pour les paranormaux, reprit la sorcière avant de s'expliquer. Les dernières années de sa vie, ton père les a consacrés à la recherche de mystérieuses épées soit disant magiques. Ça le rendait dingue. Il ne pensait qu'à ça. Il disait qu'elles lui conféreraient un énorme pouvoir et qu'avec ça, il deviendrait le maître du monde. J'ai essayé de le raisonner, mais en vain. Il s'est mis à massacrer des gens pour obtenir les informations sur leurs localisations. Il s'est mis à tuer des paranormaux. Lorsqu'il a vu que je n'étais pas d'accord avec lui, sur ses méthodes et sur l'importance de telles épées, il s'est retourné contre moi. J'ai... j'ai réussi à le repousser. Peu de temps après, j'ai appris qu'il était mort. Que le Efdéème avait... retrouvé sa trace et l'avait tué.

Jack remarqua que la sorcière semblait mal à l'aise. Comme si elle lui cachait quelque chose. Mais il décida de ne pas creuser plus profond, concernant son père.

—Et ma mère ? Qui était-elle ? Elle était paranormale elle aussi ?

Harmonie but une gorgée d'eau avant de répondre.

—Non. Elle ne l'était pas. Ton père l'a rencontré pendant la guerre. Je sais très peu de choses sur elle. Il n'en parlait pas beaucoup. Et je ne l'ai rencontré qu'une seule fois. Tout ce que je sais d'elle, c'est qu'elle n'était pas comme nous et qu'elle est morte quelques jours après ta naissance.

—Comment ?

—Je n'en sais rien.

—Comment ils s'appelaient ? Est-ce que "Jack Lorage" est vraiment mon nom ?

—Tu t'appelles bien "Jack Lorage". Cependant, "Lorage" n'est pas le nom de ta lignée. C'est juste le nom qu'a choisi de te donner ton père pour éviter qu'on te retrouve... Ce qui, en un sens a fini par échouer étant donné que le Efdéème a fini par te retrouver. Ta mère s'appelait Maya Rosenwood. Ton père s'appelait Lucien Kane. Mais il avait laissé tombé cette identité pour prendre le pseudonyme de "Chimera", la Chimère.

"Chimera", Jack pouvait à peine ressentir la peur que devaient éprouver les gens lorsqu'ils entendaient ce nom. Mais il revint très vite à ce qui le concernait. Il avait toujours su que son nom, "Lorage" ne pouvait pas être le sien, son véritable nom. Personne d'autre ne portait ce nom. Mais il ne le laisserait pas pour reprendre celui de son père. Il s'était habitué à s'appeler "Jack Lorage". Et même s'il souhaitait connaître ses origines, il ne voulait pas ressembler à son père. Il voulait juste être "Jack Lorage", et vivre sa vie auprès d'Olympe. Toutefois, il voulait quand même savoir pourquoi son père avait choisi de lui attribuer le nom "Lorage" plutôt qu'un autre.

—Pourquoi avoir choisi de m'appeler "Jack Lorage" ? Je veux dire... pourquoi "Jack" et pourquoi "Lorage"... ça a une signification particulière ?

—"Jack" est le prénom qu'aurait choisi ta mère. Pour ce qui est de ton nom, je n'en sais rien. Je sais juste que ton père te l'a donné pour te protéger. Mais il ne m'avait jamais dit quel nom il t'avait donné. Je l'ai appris que récemment, après la guerre de Dalkia.

"C'est logique" pensa Jack. Logique qu'Harmonie ne sache pas la signification de son nom, si toutefois il y en avait une. Jack se souvint que l'Empereur Emilien lui avait mentionné l'existence d'un carnet qu'aurait tenu son père. Un carnet qui leur avait permis de découvrir que Kane avait eu un fils et qu'il l'avait envoyé à Dalkia. Ce qui constituait d'ailleurs la raison pour laquelle le Efdéème avait décidé d'envahir le pays. Peut-être que le carnet recensait d'autres secrets sur sa famille.

—L'Empereur Emilien m'a parlé d'un... carnet que tenait mon père. C'est en retrouvant ce carnet dans les décombres, après la... frappe orbitale, qu'ils ont appris mon existence. L'empereur m'a aussi dit que dedans, mon père faisait mention de ces épées magiques. Vous savez si mon père parlait d'autre chose dedans ? Ou même si vous connaissez l'endroit où se trouve le carnet ?

Harmonie était étonnée de la question. Elle-même ne s'était jamais intéressée à ce qu'avait pu écrire Lucien Kane dans ce carnet. Elle considérait même le carnet comme étant... maudit.

—Non. Probablement qu'il écrivait des tas d'autres choses dedans... Mais non, je ne sais pas où il est. Même s'il est tout à fait logique que ce soit le Efdéème qui l'ait en ce moment-même. Compte tenu du fait que c'est, aux dernières nouvelles, eux qui l'ont feuilleté en dernier. Mais peut-être qu'ils l'ont détruit.

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