Chapitre 9: Callum

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Après avoir été faire des courses, Léona et moi nous partageâmes la préparation de notre diner. Personnellement, j’avais hâte de goûter au dessert, d’autant plus que nous avions acheté en accompagnement une glace à la vanille bourbon qui semblait être une dinguerie. Quant à moi, j’avais tous les ingrédients pour préparer une entrée saumon-avocat et des manicottis aux gambas en plat de résistance.

Nous avions pris chacun une moitié du plan de travail afin de ne pas se marcher dessus. Je jetais un regard vers elle : elle listait des yeux ses ingrédients. Elle qui semblait tendue après les courses, maintenant elle était plutôt concentrée.

_ Commence sans moi, dit-elle en se dirigeant tout à coup vers la chambre. Je préfère me mettre plus à l’aise pour cuisiner.

Je hochais la tête et me lavais les mains. Prenant mon filet de saumons, je le coupais habilement en petit dés, le citronnais puis le réservais au frais. Je m’occupais ensuite de l’avocat bien mûr, que je découpais aussi avant de le citronner et le placer près de mes dés de saumon. Je fouettais énergiquement un peu de crème épaisses afin de l’émulsionner un peu et l’assaisonnais de sel, de poivre, de persil, de piment d’Espelette et d’aneth.

J’assemblais finalement le saumon, la crème et l’avocat dans des verrines quand Léona sortie de la chambre vêtue d’un putain de pull xxl qui lui arrivait à mi-cuisse ! Le col v dénudait nonchalamment l’une de ses épaules, tandis que les manches étaient remontées aux avant-bras. Ses cheveux bouclés étaient retenue par deux pinces afin qu’ils ne retombent pas devant ses yeux, dévoilant l’ovale de son visage et ses mignonnes petites oreilles.

Bordel de dieu, cette femme veut me faire cuisiner avec une trique de tous les diables !

Je me forçais à me concentrer sur mes verrines avant de péter un câble. Je devais garder mon sang froid, sinon je risquais de virer tout ce qu’il y avait sur le plan de travail pour l’y placer et la baiser. Durement.

Mes entrées terminées, je les plaçais au frais. Le gâteau étant relativement simple à faire, j’espérais qu’elle le fasse vite que je puisse être rapidement libéré de sa délicieuse présence. Du coin de l’œil, alors que je mettais mes manicottis dans l’eau bouillante, je la voyais mélanger les éléments secs de sa préparation avant d’y incorporer des œufs. La voir en train de battre contentieusement la pâte me faisait l’effet d’un satané porno.

Seigneur, vu comment ses seins carrément dément se balancent, elle n’a pas de soutif. Elle a omis la culotte aussi ? J’ai trop envie de soulever ce putain de pull… je veux fourrer ma tête entre ses seins, empoigner son cul d’enfer, je veux… NON ! Callum, bordel t’es un homme pas un ado ! C’est toi qui décide, pas ta queue ! Je suis pas une putain d’animal en rut, faut que je me calme…

Je secouais vivement la tête pour me reprendre. Je ne voulais pas risquer l’hémorragie nasale en plus de mon érection. Je décortiquais alors une douzaine de gambas que je laissais crus. Elles ne devaient pas trop cuire pour garder leur moelleux. Ça se ferait au four à la fin.

Hum, moelleux et charnus à souhait… comme Léona… merde, merde ! Je ne dois pas penser à ça !

Je sortis mon mixer et transvasais les gambas avec de la crème et de la mozzarella de je découpais directement. Du sel, du poivre et un peu de curry pour relever le goût des fruits de mer. Un tour rapide afin que les gambas soient hachées grossièrement et bien mélangées au reste des ingrédients, puis j’égouttais mes pâtes mi-cuites. Léona alluma le four et récupéra son chocolat fondu afin de l’ajouter la pâte.

Je vais attendre qu'elle enfourne le gâteau avant de finir mon plat. Comme ça, je pourrais terminer tranquille, avant que ma bite n’explose…

Comme si je ne la trouvais pas assez sexy, elle se mit à fredonner « Welcome to the jungle » avec satisfaction en versant la pâte à gâteau dans un moule en silicone rond, puis le plaça dans le four.

_ Finis ! S’exclama-t-elle en se tournant vers moi avec un sourire.

_ Je vois ça, confirmais-je. J’ai hâte de goûter.

_ Tu veux goûter la pâte cru ? C’est l’un de mes petits péchés… la cuisinière me laissais toujours le bol après, mais mes parents trouvais ça dégoutant et voyais ça comme un signe d’impatience.

Elle glissa un doigt sur les parois du bol et le mit dans sa bouche avec un gémissement de délectation qui se répercuta directement dans mon frein.

Doux jésus…

_ Fais toi plaisir, répondis-je avec une voix que j’espérais mesurée. Installe-toi devant la télé, l’encourageais-je, rien que pour ne plus l’avoir sous le nez. Tu as bien mérité un peu de repos.

_ Hum… je pense que tu as parfaitement raison !

Alléluia…

J’allais enfin pouvoir reprendre contenance. Cette femme pourrait bien faire bander comme un âne la bite fantôme d’un eunuque ! Respirant un bon coup, je pris un plat à gratin ainsi qu’une poche à douille large ou je vidais ma préparation de gambas. Je fourrais généreusement avec soin chaque manicottis, avant de les déposer dans le plat et terminais par les recouvrir de fromage frais et de parmigiano reggiano, pour une belle croute dorée. Une divine odeur de chocolat se fit de plus en plus forte. J’y sentais même une pointe de poivre et de cannelle.

Léona vint à ce moment pour déposer le bol dans l’évier et sortir le gâteau avec des maniques. Elle le renversa sur une assiette à pizza en porcelaine anthracite pour le démouler. Ça avait l’air… délicieux. J’en avais presque l’eau à la bouche. Quand elle versa du chocolat fondu dessus, je déglutis avec peine. Elle ne s’était vraiment pas moquée de moi en affirmant savoir pâtisser. Elle laissa le gâteau refroidir tandis que j’enfournais mon plat à gratin.

Nous mîmes la table le temps que le repas cuise.

_ Pour le vin, Pouilly, Pinot blanc ou beaujolais ? Lui demandais-je.

_ Désolée mais je n’y connais rien en vin français. En plus j’avais rarement l’occasion de boire de l’alcool avec mes parents sur le dos. J’imagine que ce n’était pas assez convenable pour eux… Bref, choisis, je te fais confiance.

J’acquiesçais et choisis le pouilly fumé, que je débouchais pour l’oxygéner. Les effluves de fruits de mer, de fromage et de curry ajouté à celui de chocolat firent gronder mon estomac. Je sortis les entrées, éteignais le four et laissais le plat dedans pour qu’il cuise encore quelques minutes, avant de proposer à Léona de s’installer. Elle ne se fit pas prier et pris une bouchée de la verrine.

_ C’est simple… mais Callum, qu’est-ce que c’est bon !

_ Merci, répondis-je, content que ça lui plaise.

Je baissais les yeux et dégustais moi aussi le mélange de saumon et d’avocat, légèrement relevé de piment. Voir Léona en train de manger avec plaisir, contrairement aux autres femmes obsédées par leur ligne, me faisait un peu trop d’effets. Finissant ma verrine, je me levais pour sortir le gratin. Léona se leva pour déposer les verrines vides dans le bol déjà présent dans l’évier puis revint à sa place. Je déposais une part des manicottis fourrées aux gambas dans deux assiettes et en posais une devant elle. Je nous servis un verre de vin et nous trinquâmes. Une gorgée de vin après, nous attaquâmes le plat de résistance et je faillis m’étouffer.

Je ne sais pas qui s’amuse à me foutre une tentation ambulante pareille dans ma vie mais cette personne doit bien se foutre de ma gueule !

Le gémissement de pur ravissement que Léona poussa en sortant délicatement la fourchette de sa bouche manqua d’avoir raison de moi. J’avais crus avoir la queue prête à exploser tout à l’heure ? Connerie ! C’était à peine un frétillement contrairement à maintenant. J’essayais de toutes mes forces d’ignorer les bruits qu’elle faisait en mangeant moi-même, mais je ne sentais même plus le goût du repas. Je finis mon assiette sans m’en rendre compte.

_ Tu devais être carrément affamé, s’amusa-t-elle en voyant mon plat vide.

Pour être affamé je le suis, nom de Dieu ! Je suis affamé d’entendre les bruit que tu feras quand j’aurais ma langue sur toi. Je me retiens comme un malade pour ne pas te dévorer toi, sur n’importe quelle surface de cette putain de baraque !

Je subissais chacune de ses bouchées. Je voulais en finir avec cette bouffe ! Lorsqu’elle termina enfin, je me précipitais pour prendre nos assiettes et les faire rejoindre le reste de la vaisselle sale. Je vis la surprise dans ses prunelles mais n’en tiens pas compte. Dos à elle, je voulais avoir ne serait-ce que quelques secondes pour me reprendre. Je pris deux assiettes à dessert, une pelle à gâteau et me tourna vers le dessert quand je la vis réduire les quelques mètres qui nous séparais.

Bordel, t’es trop près… éloigne-toi de moi !

Les yeux baissé sur le gâteau que j’avais tant espéré goûter, je m’appliquais à le couper.

_ Callum, tout va bien ? Demanda Léona en effleurant mon avant-bras de ses doigts.

Eh merde, j’abandonne.

Posant la pelle, je m’approchais d’elle et passant une main sur sa taille pour la presser contre moi, je l’embrassais. Après quelques secondes d’hésitation, sa surprise passa et elle me rendit mon baiser.

Dieu que c’est bon !

Je fis danser ma langue contre la sienne. Doucement. Sensuellement. Je souhaitais ça depuis trop longtemps pour y aller comme un bourrin. Ma main descendit sur son cul rebondit et le pressa tandis que je quittais ses lèvres pour butiner l’angle de sa mâchoire. Je déposais d’autres baisers dans son cou, puis dans le creux de sa clavicule, avant de reprendre sa bouche. Elle gémit de plaisir et la vibration qui en résulta m’alluma complètement. Avec un grondement presque animal, je la soulevais et elle serrât d’office ma taille entre ses cuisses.

Je voulais la déshabiller. Non, plutôt je ressentais le besoin désespéré de la voir nue. Je me dirigeais vers la chambre sans prendre la peine de fermer derrière moi. Après tout, nous étions seuls et quand bien même ce fût le contraire, sur le coup, je m’en foutais royalement.

Je posais Léona sur le lit et la mangeais des yeux. Elle était tellement belle. Naturelle. Ses yeux étincelaient d’excitation. Sa respiration était saccadée. Ses lèvres rougies, gonflées et luisante. Alors que ses bras s’étaient posé en haut de sa tête quand je l’avais mise sur le lit, elle les bougea alors pour caresser avec une lenteur calculée son cou, ses seins, son ventre et le haut de ses cuisses. Quand elle voulut toucher son intimité, son regard toujours encré au mien, je l’arrêtais. Je n’aurais pas tenu une seconde de plus si elle s’était touché devant moi. Je me déshabillais rapidement, ne gardant que mon boxer. Il ne cachait malheureusement plus grand-chose, vu la déformation que provoquait ma pleine érection. Léona me reluqua sans aucune gêne, puis se lécha les lèvres avec un soupir d’envie.

La tirant doucement par les bras, je la relevais pour lui enlever ce satané pull qui me dérangeait. Contre toute attente j’éclatais de rire.

Un shorty jaune bordé de dentelle noire.

_ Bordel, Léona… tu me tues.

_ Ben quoi ? demanda-t-elle la lèvre inférieure boudeuse, bien que son regard débordait de luxure. Pikachu était mon préféré quand j’étais petite et quand j’ai vu ce truc j’ai craqué…

_ Je l’adore.

_ Et t’as encore rien vu, poursuivis-t-elle en se mettant à genoux, dos à moi. Elle releva puis enleva son pull et je découvris en frissonnant le motif zébré et la queue du pokémon imprimé sur son fessier.

_ Je confirme. J’adore ce shorty. Mais malheureusement tu vas devoir l’enlever. Je te veux nue.

_ Tout ce que tu veux, Callum. Cependant, il faut d’abord que je te dise quelque chose…

_ Oh ? Dis-moi tout, accordais-je curieux.

_ Eh bien, je n’ai jamais… hum, tu vois. Tu seras le premier.

_ Ok. Par hasard, tu crois que je pense à la même chose que toi, quand tu dis le premier ?

_ Je pense, oui, affirma-t-elle. Si tu le veux toujours, tu seras le premier homme avec qui je couche.

Ma queue frétilla.

_ Putain de bordel de merde… et tu es sûre ? De vouloir que ce soit moi, je veux dire.

Pitié ! Qu’elle me dise oui !

_ Je te croyais intelligent, pouffa-t-elle. Je suis nue devant toi et tu me poses cette question ?

_ Ne le prend pas comme ça petite insolente. Je voulais être sûr de pouvoir enfin faire ce que je veux de ton joli corps sexy.

Je ne la laissais pas poursuivre et scellais ses lèvres des miennes. Putain, elle était vierge ! Un sentiment de possessivité mêlé de fierté m’envahit. J’allais être le premier à découvrir ces rondeurs plus que parfaites, le premier à entendre ses soupirs de plaisir… le premier à trouver ses endroits sensibles, le premier homme à la faire jouir ! C’était Dieu qui me l’envoyais, y’avait pas d’autres explications.

Je frôlais son cou de ma bouche jusqu’à sa divine poitrine. J’en suçais avec application les pointes brunes, jusqu’à ce qu’elles pointent vers moi, leur sensibilité maintenant accrus. Sa réaction se fit plus significative sur le côté gauche : je savais maintenant quel téton était le plus sensible. Ma langue glissa ensuite vers son ventre plat. J’appréciais qu’il ne soit pas sec mais doux et confortable. Que voulez-vous, pour moi un peu de gras chez une femme, ça améliore toujours tout ! Je plongeais vers son nombril et je sentis Léona haleter. Mes mains, que j’avais laissé sur ses seins, descendirent aussi légèrement qu’une plume sur son corps jusqu’à sa taille, puis son aine. Elle poussa alors un hurlement puis se recroquevilla en chien de fusil.

_ Merde, qu’est-ce qu’il y a ma belle ?

_ Rien, rien… C’est juste que je suis très sensible à cet endroit.

_ Oh…

_ Ouais. Je ne m’y attendais pas moi-même…

_ Ce n’est pas grave, lui chuchotais-je à l’oreille, ce qui lui déclencha un frisson. Je vais me faire un plaisir de découvrir chaque parcelle de toi, même si je dois m’y reprendre à plusieurs fois.

_ J’aimerais aussi te toucher, Callum.

_ Plus tard. Pour l’instant on s’occupe uniquement de toi et de ton plaisir.

Je l’embrassais encore, toujours pas lassé de ses lèvres et dirigeais ma main droite vers son intimité. J’appréciais qu’elle n’est pas complètement enlevé sa toison. Ça faisais moins enfant et plus femme. Elle l’entretenait et ça m’excitait davantage. D’un doigt, je touchais ses grandes lèvres tandis que de mon autre main, je titillais son téton gauche. Elle écarta une jambe pour me donner plus d’accès.

Bonne fille.

J’effleurais son clitoris. Léona bascula ses hanches. Elle était brûlante. Après avoir frotté son clitoris, je baissais deux doigts vers son entrée : C’était trempé…

Mon dieu… mes doigts glissent tellement…

Vu comme elle était mouillée pour moi, j’entrais un doigt dans son sexe. Elle gémit plus fort encore. J’aurais pu jouir tellement c’était bon de la voir comme ça. Elle accueillait si bien mon doigt… bien préparée, elle accueillera si bien ma queue ! J’ajoutais un autre doigt facilement et Léona chanta littéralement son plaisir. Je n’avais jamais vu de femme plus désirable… de la pointe de mes doigts, je touchais un point qui la fit bondir et se tortiller. Je me focalisais dessus. Je voulais sentir sa jouissance sur mes doigts. Après un râle proche du sanglot, elle jouit enfin. L’expression de surprise mêlée de plénitude laissa place à un soupir de satisfaction comblée. C’était la première fois que je prenais autant plaisir à regarder une femme jouir. Et je voulais déjà revoir ça à nouveau sur le visage de Léona.

Je l’embrassais de nouveau, comme pour la remercier de ce spectacle. Descendant petit à petit, je lui écartais doucement les jambes et m’y installais. Encore sur le choc de son orgasme, ses yeux étaient clos. Elle ne voyait alors pas ce que je m’apprêtais à faire. La surprise décuplerait surement ses sens… sans plus attendre, je passais ma langue le long de son sexe.

_Oh putain, Callum !

_ Allez chérie, l’échauffais-je, jouit encore, mais cette fois, grâce à ma langue.

Je reprenais ma stimulation, la léchant goulûment, avant d’aspirer son clitoris.

_ Encore !! C’est divin ce que tu viens de faire…

Je m’acharnais alors encore quelques secondes sur son organe et quand je sentis qu’elle était vraiment proche, je coulissais ma langue dans son entrée, mimant à petite échelle l’acte que j’entreprendrais avec mon sexe. Elle convulsa puis bascula subitement dans l’orgasme.

_ Tu es Prête, murmurais-je en embrassant son ventre. On continue ?

_ Oui. S’il te plaît. Sinon je crois que je vais mourir de combustion spontanée.

Je souris, me plaçais sur elle et pressais mon érection sur son intimité. Elle écarta encore plus ses cuisses et vint se frotter contre moi. Je retirais mon boxer précipitamment puis me recollais à son corps, ma bite coulissant pile entre ses jambes.

Putain… c’est tellement bon !

_ Callum attend… il nous faut un préservatif.

_ Chérie, tu es vierge et moi en tant que métamorphe, mon système immunitaire m’empêche d’attraper quoi que ce soit comme maladie. Pour ce qui est de tomber enceinte il faudrait que je te marque avant pour que ça arrive. Donc on n’a rien à craindre.

_ Alors Prends moi vite.

Je grondais de contentement. Elle était si mouillée… Je ne voulais pas faire durer la douleur alors j’empoignais sa nuque de ma main droite, le coude posé sur le lit en haut de son épaule, plantais un baiser ardent sur ses lèvres et entrais fermement en elle. Ma belle cria contre ma bouche et ses cuisses se fermèrent davantage de part et d’autre de ma taille. Je ne bougeais plus pour qu’elle s’habitue à moi. C’était un supplice car elle était divinement serrée et que je la sentais se contracter par à coup autour de ma queue, me massant doucement de sa chair brûlante. Après quelques minutes je la sentais se tortiller sous moi. Je me retirais doucement de la moitié de ma longueur et la re-pénétrais.

_ Mon dieu Callum ! C’est quoi ça ??

_ Hum… j’avais oublié, désolé. Ça te gêne ?

_ J’en sais encore rien là tout de suite. Mais sérieux, qu’est-ce que c’est ?

_ Mon… apadravya chérie.

_ Apa-quoi ?

_ J’ai le gland percé et c’est mon piercing que tu sens.

_ Doux jésus…

Je sortais puis replongeais en elle.

_ Mon dieu, je vais devenir complètement dingue !

_ Non, moi c’est juste Callum, chérie. Encore alors ?

_ Putain oui, s’il te plaît !

Je recommençais la manœuvre.

_ Encore ? La taquinais-je une nouvelle fois.

_ Oui ! Pitié…

Je recommençais et ne m’arrêtais plus. Il n’y avait pas de musique plus douce à mes oreilles que les cris qu’elle poussait à chaque fois ou je tapais au fond d’elle. Je sentais ses talons à la jointure de mes cuisses et mon cul, tandis qu’elle me pressait à aller plus profondément dans son corps. Elle aimait la façon dont je la prenais. J’aimais qu’elle aime que je la prenne.

Au fur et à mesure, j’accélérais le rythme de mes pénétrations. Je sentais ma partie orc sous ma peau. Cette dernière devait avoir commencé à prendre sa teinte cuivrée caractéristique. Mes yeux devaient aussi avoir ce reflet métallique particulier car j’avais l’impression de voir encore plus distinctement la femme sous moi. Léona quant à elle, suivait toujours mon tempo, comme si on se connaissait depuis des années, soulevant ses hanches à ma rencontre à chacun de mes coups de reins. Je la sentie tout à coup se figer une troisième fois, puis fondre sous moi dans un hurlement de plaisir ultime. Elle avait jouit sur ma queue. La sensation était énormissime ! Je n’arrêtais pas de la marteler, ma bite enflant encore un peu à l’approche de la délivrance et les puissantes contractions de son vagin suffirent à me faire jouir à mon tour.

A bout de souffle, je voulais rester encore en elle. Cependant, je connaissais mon poids. Je basculais sur le côté, me retirant par la même occasion puis serrais Léona contre moi. Elle accepta volontiers mon étreinte et posa sa main droite sur mon cœur battant. Elle était toute chaude et aussi haletante que moi. Passant mes mains dans ses cheveux je remarquais qu’ils étaient légèrement humides.

_ Ça va ma belle ?

_ Hum… Maintenant que l’excitation est un peu retombée j’ai un peu mal à des endroits que je ne soupçonnais même pas, avoua-t-elle. Je sens aussi poindre quelques courbatures. Mais honnêtement, malgré tout, je ne me suis jamais sentie aussi bien. Le sexe c’est toujours comme ça ?

_ Ça dépend avec qui. Si le ou la partenaire n’est pas égoïste.

_ Alors je peux affirmer que tu ne l’es pas. C’était trop bon pour penser l’inverse. Et puis ce piercing… c’est… le paradis.

_ Ouah, ça c’est du compliment, ma belle. Continue à me complimenter, ça fait du bien à mon orgueil !

_ Je vais peut-être arrêter alors…

_ Petite chipie ! Enfin… revenons du paradis. Tu n’es pas non plus égoïste Léona.

_ Excuse moi mais c’est quand même toi qui as fait tout le boulot. Je n’ai fait que subir avec le plus grand plaisir tout tes assauts.

J’éclatais de rire puis la serrais plus fort contre moi. Elle n’avait pas sa langue dans sa poche.

_ Tu as donné à ta manière. Tu m’as fait confiance. Tu n’es pas resté là à rien faire comme tu le penses. Tu étais bien trop réceptive pour ça. Tu répondais à chacune de mes caresses, chacun de mes baisers… chacun de mes coups de reins avec un abandon que je n’avais jamais vu chez aucunes autres. J’ai eu énormément de plaisir alors que c’était ta première fois. J’avoue que j’ai hâte de te voir prendre confiance et gagner en expérience…

_ Quel vil flatteur tu fais, soupira Léona en frottant délicatement de son pouce juste en dessous de mon pectoral.

_ Hey je suis sérieux chérie !

_ D’accord, d’accord ! Je serais une déesse du sexe.

_ Encore cette insolence…

Elle rit sous cape, frottant son nez en bas de ma clavicule.

_ D’où vient le surnom Bambi ? Et Aedan, il est quel genre de métamorphe ?

_ On est au lit, on vient de faire délicieusement l’amour et tu me parles d’un autre homme ? Je suis terriblement vexé.

_ Désolée, ça vient à peine de me revenir. Je ne remets absolument pas en doute tes talents…

_ Mouais… alors Aedan… Bambi vient de la première fois où il a fait du patin à glace avec moi. Il était comme un jeune faon sur la glace ! C’était tordant. Vexé, il a voulu réessayer et il s’est emmêlé les jambes comme dans le Disney !

_ D’accord… et il est quoi ?

_ C’est un renard à neuf queues. Ou kyubi no kitsune en japonais.

Léona libéra un bâillement.

_ Comme dans Naruto !

Cette femme me fait vraiment rire.

_ Pas aussi méchant mais c’est le genre, oui, accordais-je.

_ Tu as changé, à un moment.

_ Oui, je sais. Tu as eu peur ?

_ Étrangement, non. Tu m’excitais trop pour me faire peur.

Je ricanais encore. En réalité j’étais heureux qu’elle m’accepte ainsi. D’autres se seraient barrée en courant, sans chercher à comprendre.

_ Maintenant dormons, je te vois lutter pour rester éveiller alors qu’on pourra parler demain.

_ Tu as raison, chuchota-t-elle en se calant contre moi, Bonne nuit Callum.

_ Bonne nuit ma belle.

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