Chapitre 10: Léona

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J’avais couchée avec Callum.

J’ai. Couchée. Avec. Callum. Et j’ai adorée ça, bon sang !

Je m’étais encore réveillée avant lui et j’en profitais pour l’observer. Il était magnifique : Ses cheveux bruns qui bouclaient légèrement, son nez dont l’arête était un peu tordu au milieu, signe d’une fracture, mais que je trouvais adorable, sa bouche parfaitement dessinée, tout en étant masculine avec ce creux en forme de goutte juste au-dessus. Sa peau halée qui avait tendance à reprendre sa couleur fauve d’origine pendant l’amour, si chaude sous ma paume… Ce corps viril tout en muscles lourd et pourtant si vif et souple, sans parler de la personnalité formidable à l’intérieur…

Je m’étirais un peu pour évaluer mes courbatures : j’en avais aux entrecuisses et aux hanches. Quand à mon intérieur, je me sentais étrange. Comme si j’avais maintenant conscience d’une espèce de vide. Je ressentais aussi une petite gêne mais c’était loin de la douleur dont je m’étais attendue.

J’effleurais le téton gauche de mon amant, ce qui le fit gémir. Miam… je
continuais de le toucher et il finit par me montrer ses prunelles grises, un sourire sexy sur les lèvres tentatrices. Je posais automatiquement un léger baiser dessus mais il l’approfondit en glissant rapidement sa main sur ma nuque pour m’empêcher de l’éloigner, sa langue prenant l’assaut avec une résolution conquérante.

_ Hmm…

_ Bonjour ma belle, gronda Callum d’une voix rauque, tout en me soulevant afin que je sois à cheval sur lui.

_ Seigneur dieu… râlais-je en sentant délicieusement sa superbe érection, ainsi que son piercing pile sous mon clitoris.

_ Je t’ai déjà dit que m’appeler Callum était largement suffisant, chérie…

_ Ouais ben continue à faire le malin… le menaçais-je, roulant des hanches.

_ Ou… quoi ? Siffla-t-il de plaisir tandis qu’il m’entourait de ses mains pour accroître le mouvement, le regard brillant de luxure.

Posant mes mains sur le lit de part et d’autre de son visage, je me penchais suffisamment pour que mes seins frôlent sa poitrine. Le frisson que ça lui provoqua me fit moi-même frémir.

_ Sinon, lui chuchotais-je avant de mordiller le lobe de son oreille, tu auras rendez-vous avec ta main droite.

_ Pff, même pas peur, ricana Callum. Ça ne durera pas car tu me désires autant que j’ai envie de toi, chérie.

_ Hum… tu as raison. Alors interdiction de toucher de près ou de loin à une seule des pâtisseries que je m’amuserais à confectionner et déguster juste sous ton nez… y compris la tentation chocolatée qu’il y a dans la cuisine.

Callum afficha une mine choquée qui m’amusa quand je me relevais.

_ Diablesse ! Je m’avoue vaincu, admit-il. Bon sang, à ce train-là, tu vas finir par me mener à la baguette…

_ Tu crois ? Alors pourquoi ne pas fêter ma victoire comme il se doit, esclave ?

_ Oh, là-dessus j’ai plein d’hypothèses sur la façon dont on pourrait fêter ça et elles sont quasiment toutes à faire dans un lit. D’ailleurs en voici une…

Il me retourna et me cloua sur le lit. Le poids du corps de Callum, sa
chaleur et son sexe contre mon intimité me rendit humide en quelques secondes. Je pris plaisir à découvrir tout ce que je pouvais de mes mains : le soyeux de ses cheveux, la fermeté de ses muscles, la douceur de sa peau… c’était un pur bonheur de tâter son cul !

Ses baisers étaient délicieusement doux, m’effleurant comme une
multitude de plumes. Glissant une main entre mes jambes, il gémit dans mon cou.

_ Putain de merde, qu’est-ce que tu es mouillée chérie… j’adore ça, quand tu es prête pour moi.

_ Ne me fais pas attendre alors.

_ Cette fois je prends mon temps ma belle.

Les gestes de Callum sur ma peau grillaient la moindre pensée cohérente de mon cerveau. Je le sentais partout ; ses lèvres chaudes, ses doigts me vénérant délicatement, son torse puissant me surplombant, ses hanches entre mes cuisses pressant sa virilité contre mon sexe. Je ne sentais presque plus mes courbatures, remplacées par une fièvre sensuelle fulgurante.

Callum me pénétra ensuite avec une lenteur qui mis à mal ma patience.
C’était bon, mais j’en voulais tellement plus… je me contorsionnais afin d’accentuer le mouvement et il me stoppa d’une main, allant et venant tout au fond de moi avec sa cadence leste et contrôlée. Les yeux dans les yeux, partageant du regard
l’intensité du moment, j’étais à la limite de la combustion spontanée.

_ Callum, s’il te plaît…

Il glissa sa main droite jusqu’à mon clitoris qu’il massa et quelques secondes après, je jouis, totalement déconnectée.

_ Putain, grogna-t-il en accélérant ses coups de reins, cette expression quand tu jouis… Léona…

Plongeant sa tête dans le creux de mon cou, il aspira ma peau et déversa son sperme. Nous restâmes ainsi le temps de reprendre notre souffle.

_ Bordel, tu me rends complètement dingue, chérie. Pourquoi c’est aussi… tout ? J’arrive même pas à décrire ce que tu me fais.

_ Je ne sais pas pourquoi c’est aussi explosif mais j’adore ça, avouais-je en passant une main dans ses cheveux.

Tellement doux…

Je pourrais passer ma vie dans ce lit avec cet homme.

_ J’ai déjà envie de recommencer putain !

_ Tu devras alors attendre, pouffais-je doucement. A moins que tu veuilles être en retard à ton travail.

_ Oh ne me tentes pas, ma belle ! Si je n’avais pas ces deux clients réguliers aujourd’hui, je serais bien capable de fermer le salon, histoire de pouvoir… jouir de ta délicieuse présence. De toutes les positions possibles et imaginables.

Nous sortîmes du lit, tâchant avec conviction d’ignorer nos pensées
licencieuses. Tandis que je me choisissais des sous-vêtements, un jean et un tee-shirt, Callum fila sous la douche.

_ Tu veux venir avec moi au salon aujourd’hui ? Demanda-t-il quand je le rejoignais dans la cuisine, fraichement douchée.

_ Pourquoi pas ? Je prendrais mon carnet à dessin pour passer le temps.

_ Cool, conclu-t-il avec une sourire presqu’enfantin, carrément craquant.

Nous mangeâmes et nous descendîmes au salon Inkwell. Callum releva le panneau de sécurité et déverrouilla la porte d’entrée avant d’allumer sa caisse.

_ Ce soir je fermerais plus tôt pour aller à la banque, comme tous les vendredis. Je dois vider ma caisse pour éviter d’avoir trop d’espèces sur place.

_ Parce qu’on te paye plus en espèce qu’en carte de crédit ?

_ Ouais. Souvent mes clients payent avec de l’argent qu’ils mettent un peu de temps à économiser. Que veux-tu, un tatouage, surtout s’il est de bonne taille et de qualité, c’est pas donné ! Alors imagine les plus grandes pièces ou les personnalisés comme le tiens… Du coup, ça les arrange de me payer en plusieurs fois en espèce. Et puis, je fais toujours un dossier avec les coordonnées de chaque clients, premièrement pour ma propre administration et deuxièmement au cas où l’envie prendrais à certains d’essayer de m’entuber. Mais c’est rare, ricana-t-il avec un clin d’œil malicieux. Ma nature d’orc ne donnent pas envie de me chercher des noises.

Je souris en réponse et m’installais sur son siège derrière le comptoir. J’avais à peine déposé mes affaires qu’il pivota le siège et se pencha pour m’embrasser. Je me sentis fondre de nouveau.

_ C’est la première fois que j’ai une compagnie aussi agréable au boulot, murmura Callum en effleurant de ses lèvres juste en dessous de mon oreille, me faisant frémir.

Il s’écarta ensuite et afficha une mine plus sérieuse. Plus professionnelle. Je me retournais et vis un homme d’une cinquantaine d'années pousser la porte.

_ Bonjour Mr Perry, salua Callum.

_ Bonjour Callum, répondit le client avant de m’observer. Bonjour charmante demoiselle.

_ Mr Perry voici Léona, ma copine.

Houlà !!! Je suis sa copine maintenant ? Déjà ? Je croyais que les mecs et les engagements même minimes, ça faisait deux… putain j'ai envie de lui!

_ Enchantée Mr, dis-je en lui serrant la main, cachant prodigieusement mon trouble.

_ De même, très chère. Vous allez observer ce gredin de torturer avec ses aiguilles ?

_ Oh non, merci, refusais-je, rien qu’à regarder je risquerais de souffrir avec vous.

_ Petite nature, se moqua gentiment Callum en embrassant le bout de mon nez. J’en ai pour deux heures avec lui mais il y aura une ou deux poses selon sa résistance aujourd’hui.

J’acquiesçais et il dirigea Mr Perry vers l’une des pièces du fond. Ouvrant mon carnet à dessin, je l’entendis vérifier à voix haute son matériel. Je me concentrais moi-même sur ma page blanche ; depuis peu de temps, il y avait un dessin qui me tentait. J’avais peu de détails mais ça valait pourtant la peine que j’essaye : Callum sous sa véritable apparence. Certain pouvait certainement le trouver effrayant mais bien que redoutable, il me fascinait. Je commençais alors mon croquis.

_ Qu’est-ce que tu fais ?

Je sursautais quand je sentis Callum rassembler mes boucles sur mon épaule gauche.

_ Mon dieu Callum, tu es quoi, un ninja ?

_ Désolée, je ne voulais pas te surprendre. Tu devais être vraiment à fond sur ce que tu faisais. D’ailleurs, c’est qui ?

Je crois qu’à cet instant, je rougis.

_ Du peu que je me souvienne… c’est toi, la première fois ou tu t’es transformé. J’adorerais te dessiner comme ça. Cet autre toi... curieusement, j’ai envie de le connaître.

Il embrassa ma nuque et me respira.

_ Je ne sais pas quoi dire… mais... ça me fait plaisir. Hum, un jour, pourquoi pas ?

Il était embarrassé ! Je trouvais ça adorable. Je changeais de sujet.

_ Ou est Mr Perry ?

_ Il est partit il y a à peine cinq minutes.

_ Deux heures sont déjà passées ? Je ne l’ai même pas vu s’en aller…

_ Il t’a vu si concentré qu’il m’a dit de ne pas te déranger. Il n’était pas vexé rassure toi. Pourquoi il manque le visage ?

_ Eh bien, je me rappelle juste de ton regard… de toute façon, c’était juste pour passer le temps. Quand arrive ton prochain client ?

_ Dans une dizaine de minutes. Un motif de calavera sur le poignet. Je n’en aurais pas pour longtemps. Une demi-heure, quarante minutes max.

Callum me caressais le bas du dos sous mon tee-shirt quand une jolie jeune femme brune entra. Le sourire flamboyant qu’elle affichait en entrant s’atténua quand elle me vit et un éclair vif passa dans ses prunelles quand elle s’aperçut de la main de Callum dans mon dos. Cependant, elle fut aimable, ne montrant rien.

Poliment, Callum lui souhaita la bienvenue et la pria de se diriger vers la seconde pièce du fond. Apparemment, il ne se rendait même pas compte qu’il plaisait à sa cliente.

Encore heureux ! J’ai beau être sympa et débutante au lit, ça ne veut pas dire qu’elle peut essayer de séduire Callum juste devant moi ! À moins qu’elle veuille se payer quelques séances d'orthodontie.

_ Réfléchis à l’endroit où nous irons déjeuner, proposa Callum. Un truc rapide voir à emporter. Je veux avoir le temps de profiter du péché au chocolat qu’il y a à l’étage.

_ T’es un vrai bec sucré ma parole ! Plaisantais-je.

_ Sucré ou salé... je plaide 100% coupable ! concéda-t-il en se dirigeant vers la pièce où se trouvait sa cliente.

J’optais pour une pizza et, vu le côté carnivore bien présent chez Callum, j’en pris deux à base de sauce barbecue, avec plusieurs sortes de viandes dessus et nappé d’une généreuse couche de mozzarella. La moitié d’une me suffirais et je savais que Callum pourrait engloutir le reste tout en ayant de la place pour le dessert.

Une demi-heure après, la jeune femme et Callum ressortirent de la salle de tatouage. Elle paya en carte de crédit et fila sans demander son reste.

_ Alors on mange quoi ? Me questionna Callum. Je suis affamé.

_ Pizza. Je me suis permis d'en choisir deux au bœuf, poulet et peppéroni noyée de mozzarella.

_ Voilà. Encore une chose qui prouve que tu m’es envoyé par dieu ! Une femme selon mon cœur…

_ Selon ton estomac tu veux dire ! Le contrais-je, hilare.

_ Tu chipotes, chérie ! Ne dit-t-on pas que le chemin le plus court vers le cœur d’un homme passe par son estomac ? Dans mon cas, on ne peut pas dire plus vrai!

Callum nettoya les deux pièces où il tatouait et quand il fut sûr que tout était en place il ferma les deux portes. Le livreur débarqua à ce moment. Callum, gentleman, insista pour payer la nourriture et accrocha la pancarte « pause déjeuner, revenez à 14H » après avoir fermé à clé.

Nous montâmes dans l’appartement. Callum se dirigea vers le salon avec les deux boites tandis que je m’emparais d’une bière et d’un Sprite dans le frigo.

Nous déjeunâmes tous les deux avec gourmandise, bien que Callum finit avant moi. Je mangeais ma dernière part avec une certaine gêne, car Callum prenait un malin plaisir à me regarder, l'air étonné mais ravi. A croire que j’étais l’une des rares femmes au monde à ne pas m’arrêter à une laitue sans vinaigrette.

Quand vint le moment de découper le gâteau, il était si impatient qu’il se retenait littéralement de sauter sur place. Je lui servais une part de la glace à la vanille et aussitôt il goûta.

_ Putain de bordel de merde… je veux un stock de ce gâteau. Il est démentiel ! Hum… en plus de la cannelle, il y a un truc que je n’arrive pas à identifier dedans… qu’est-ce que c’est ?

_ De la fleur de sel.

_ Du sel ?s’exclama-t-il, surpris. Dans un gâteau au chocolat ?

_ Oui. Juste un peu. Ça relève le goût du chocolat.

Encore choqué, il reprit une bouchée et scruta le dessert, l’air perplexe.

_ Je veux un stock de ça. Et de tout ce que tu es capable de faire. Je suis prêt à te séquestrer.

_ Tu ne ferais pas ça, hein ?! M’exclamais-je faussement horrifiée.

_ Tu veux parier ? Chuchota-t-il telle une messe basse. Des douceurs sucrées en échange de la vénération quotidienne de ton corps… quoi que ! Je suis sûr qu’au final, je n’aurais nul besoin de te séquestrer, tellement tu seras dépendante de mes caresses.

_ Vous n’êtes qu’un beau parleur, Mr Mackerty… Il faudra plus que ça pour que je reste de mon plein gré, malgré votre… professionnalisme plus que développé. En gros tu ne m’impressionnes pas du tout ! Mentis-je.

Callum m’observa, comme s’il analysait mes propos puis sourit malicieusement. Il avait sûrement quelque chose en tête mais ne dit rien, préférant finir sa bière.

Nous retournâmes au salon pour l’ouverture à quatorze heures. Le client de Callum, ou plutôt la cliente, vint un peu en retard : un petit bout de femme à la chevelure noire, attachée en queue de cheval et laissant apparaitre l’arrière de son crâne rasé.

Elle avait plein de tatouages sur les bras ainsi que sur la nuque, dont beaucoup étaient des symboles incompréhensibles pour moi. Elle était vraiment très jolie. Magnifique même. La seule chose qui détonait était son regard : ses iris avaient la couleur de la glace. Cette femme n’était pas totalement humaine.

_ Désolée pour le retard, j’étais dans les embouteillages. J’aurais aimé le savoir à l’avance mais bon…

_ Ce n’est pas grave Dakota. Je sais que ça ne marche pas avec toi.

_ Léona, vu que ce rustre ignore les bonnes manières, je m’appelle Dakota, se présenta-t-elle en me serrant la main d’une poigne ferme. Je suis une cliente régulière ; c’est ton homme qui m’a dessiné tous mes tatouages. Au fait, je suis désolée de ce que ton père te fait vivre, c’est vraiment un connard de première. Tu as bien fait de partir, crois-moi !

Je me tournais vers Callum, ébahit, cherchant du regard une explication. Mais il ne dit rien, prenant juste ma main tranquillement.

Dakota se dirigea alors dans l’une des salles et déclara :

_ Pour une fois que tu ne merdes pas, j’espère que tu continueras sur cette voie. T’en trouveras pas une autre comme ça, Rouky. Et commande une autre vitrine.

Puis elle referma la porte derrière elle.

_ Arrête de stresser, chérie. Dakota vient d’une famille de devin. Personne ne peut l’empêcher de parler si elle a quelque chose à dire.

_ Oh… c’est… complètement dingue mais ok. Je comprends.

_ Elle ne choisit pas vraiment ce qu’elle voit, expliqua Callum. Passé, présent et avenir de ceux et celles qui sont, ou qui vont être en contact avec elle. Ça vient comme ça et c’est à elle de prendre en compte ou ignorer ce qu’elle apprend. Cependant elle n’a aucunement accès à sa propre vie ou à celle des autres devins. Ça ne marche que pour les personnes qui n’ont pas ce pouvoir dans leurs gènes.

_ Ça doit être dure pour elle.

_ Sans doute. Mais elle est né comme ça alors elle ne connait pas autre chose.
_ Sinon... Rouky? le taquinais-je.
_ Ouais... elle se fiche de moi et de ma peau d'orc, cette petite peste! Mais elle est cool en réalité. Bon, à tout à l’heure, ma belle, ajouta-t-il en m'embrassant. Je n’en ai pas pour longtemps.

Callum rejoint Dakota et j’en profitais pour prendre des nouvelles de mon meilleur ami.

*Coucou Honey* écrivis-je par texto à Ryan.
*Sweety !!!! comment vas tu ?*
*Bien. Très bien même ! Callum est… génial*
*Oh mon dieu! Vous avez couché ensemble !*

Putain, mon meilleur ami me surveille ou quoi?

*De quoi tu parles ? Comment va Noah ?*
*Il ira encore mieux quand tu m’auras dit si j’ai raison!*
*Putain comment tu sais ça toi ? tu sais que tu fais chier par moment ? *
*ALLELUIA !!!!! je suis trop content que tu fasses enfin partie des gens qui goûtent au délicieux péché de la chair… bienvenue au club Sweety ! alors ? c’était comment ? il est doué ?? bien sûr qu’il est doué vu la peinture que tu avais faites, il ne peut qu’être doué… il est bien monté ?? pitié, un mec pareil avec un micro pénis ça gâcherais tout !! je veux tous les détails !!!*

J’éclatais de rire. Ryan était surexcité bon sang !

*C’était parfait. Et pour ce qui est de sa queue elle est aussi parfaite que lui. Callum peut être doux comme il peut être plus…*
*Plus quoi ? animal ?*
*Ouais un truc comme ça ! mais c’était pas flippant, même quand il se contrôlait moins. C’était le truc le plus excitant de toute ma vie*
*Ben quand on fait vraiment l’amour et qu’on se donne entièrement les barrières tombe. On laisse tomber le contrôle de soi. Pourquoi ça serait flippant ? il a été violent ?*
*Non non ! juste qu’a un moment, sa peau et ses yeux ont changé. Comme s’il était à la limite entre son apparence d’orc et celle humaine. Malgré ça il continuait à me faire bouillir de l’intérieur ! ce mec me rend dingue*
*c’est ce que je constate !*
*Depuis il est super tactile. Il m’a présenté comme sa copine ce matin. Ça m’a surprise et en même temps j’ai cru que j’allais le coincer quelque part pour le violer. Tu vois les réactions qu’il me pousse à avoir ?? j’ai l’impression qu’il veut vraiment de moi. Que ce n’est pas de la pitié ou une histoire de cul parce que je suis le plus près. Et ça me donne envie d'en profiter*
*Si j’étais à ta place je le laisserais faire tout simplement. Si tu as raison c’est tant mieux ! tu as besoin de ça dans ta vie après le cauchemar psychologique avec tes parents. Je t’aime et tu es ma meilleure amie pour la vie et plus encore mais ça sera jamais le même amour que ce que l’homme qui partagera ta vie te donnera. Et Callum, contrairement à ce que je pensais est bien parti pour être cet homme alors accepte ce qu’il te donne*
*je vais y réfléchir. Heureusement que je t’ai Honey*
*Que veux tu je suis le meilleur ! ne serait ce que hier soir Noah m’a répété au moins 100 fois comme j’étais troooop boooonnn^^*
*Mdr !!! Si je ne te connaissais pas je

Un bruit de verre brisé me fit sursauter. Quelqu’un venait de jeter une grosse pierre à travers la vitrine. Je me levais précipitamment et entendis alors siffler quelque chose, puis un son sourd. Je me retournais et vis une flèche fiché dans la porte de la pièce vide.

Au même moment Callum sortit, certainement alerté par le vacarme. Je me dirigeais vers la flèche et vis un papier enroulé sur sa tige. Je le pris pour le lire :

"J’espère que tu t’amuses bien car tu n’en profiteras plus très longtemps, sale petite garce. Je ne t’ai pas élevé pendant tout ce temps pour que tu te barres sans que tu aies payé ta dette et en me volant en plus ! J'avais l'intention de te faire épouser le fils de Paul Mancini ! En partant comme une sale gamine gâtée, indigne et égoïste, tu as ruiné mes plans ! Et pour quoi ?? Pour devenir la putain de catin d’un Métamorphe ?? Si tu voulais devenir une trainée, j’aurais pu arranger ça bordel ! Et avec un humain de surcroit… Mais maintenant je me fous complètement de toi, je veux juste récupérer ce qui m’appartient de plein droit ! Rappliques, cède moi mon héritage et si tu veux te tirer ensuite tu pourras, je n’ai pas besoin d’une pute à Métamorphe. Sinon dis adieu à l’animal qui te baise et à ta petite liberté. Je te le ferais payer. Tu es prévenue."

Putain. Merci « papa ».

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