Elle est toquée !

4 minutes de lecture

Ding ! » Qui m’envoie un message à une heure si avancée dans la nuit ?
Cela n’est pas sérieux !

- Je viens de finir mon service, si jamais l’heure n’est pas trop tardive pour vous…

L’envie de répondre positivement est très forte, je ne vous le cacherai pas, mais je ne le peux car demain je dois être en forme, je ne puis me permettre d’être inefficace.

- J’ai une énorme envie de vous dire oui chère Lydie… J’ai néanmoins une réunion demain matin 9h30. Cela ne serait pas sérieux.

Je clique sur « Envoyer » avec un pincement au cœur… mais bon.

« Ding ! »

- Je n’ai pas très envie que vous soyez sérieux Monsieur, mes jambons sont chauds et j’aimerais que mes fesses soient rougies…

Bon, là, je n’y tiens plus. Elle a de l’humour, de la répartie, elle me chauffe sur le terrain qui me plait, elle est dispo de suite. Cette réunion de malheur me freine encore dans l’élan.
Je la veux mais en moi la bataille fait rage : baise ou réunion ? Je risque de payer cher si je cède aux plaisirs de la chair et passer à côté d’une telle occasion m’empêcherai de bien dormir, je me connais. Quelle heure est-il… S’il n’est pas encore minuit…

- Alors Monsieur, un mot de Vous et je suis là. Tout à l’heure j’ai entendu le nom de l’hôtel où Vous êtes, je suis à deux pas, prête…

Dès son deuxième SMS et les suivants, elle utilise la majuscule pour Monsieur et Vous. Mon œil averti a tout de suite remarqué ce qui peut vous paraitre détail. C’est une marque de respect qu’une soumise se doit d’avoir envers un Dominant, un Maître. Elle a donc de l’expérience.

23h44 … Ainsi soit-il. Je tape fébrilement mais tout est clair dans ma tête.

- Chambre 502, tu frappes à la porte quatre coups, je veux te trouver seins nus.

- Bien Monsieur, j’ai compris, 502, 4 coups, seins nus. Merci Monsieur.

Je me relève, tente de refaire un peu le lit, juste assez et pas trop pour bien montrer que j’allais me coucher. Le temps de passer à la salle de bain mieux cacher la serviette odorante et déjà :

Toc toc toc toc !!

J’ai beau être « habitué » aux rencontres, là c’est plutôt express et je n’ai pas eu le temps de trop me préparer. Mon cœur s’emballe, je me rends réellement compte que là, c’est elle qui me prend de court. Zut ! En plus je suis en boxer !! Trop tard pour me changer.

- Bonsoir Monsieur…

Elle est là, la tête baissée mais ses yeux vers moi, malicieux, conscients de ce qu’ils déclenchent. Elle s’est changée après son service et certainement sa décision de me rejoindre a présidé à la tenue choisie : elle est plus ravissante encore que tantôt. Je prends volontairement le temps de la regarder, de la tête aux pieds, sans m’attarder sur ce qui est pourtant le plus attirant, excitant, évident. Une petite jupe de cuir noir descend de sa taille jusque juste au-dessus des genoux, elle porte de petites bottines, à son bras un t-shirt rouge vif et un petit sac.

Vous aurez deviné bien sûr que si le t-shirt rouge est à son bras, je suis moi en train de me délecter du spectacle qu’elle m’offre dans l’encadrement de la porte.

- Je peux entrer ? dit-elle d’une voix moins assurée que ses écrits d’il y a quelques minutes

- Non, point encore, j’attends que tu le demande comme il convient !

- Pardon, je stresse un peu… Puis-je entrer Monsieur s’il vous plait ?

- Tourne d’abord sur toi-même Lydie

Elle me lance un regard surpris mais s’exécute, rapidement. Il est certain qu’elle doit stresser, je l’espère même ! Je sais qu’elle pense qu’être ainsi seins nus dans le couloir est un risque énorme et qu’elle espérait pouvoir entrer à toute vitesse dans mon repaire.
Faisant un pas vers elle, je caresse très lentement sa poitrine. Je la sens tremblante, sans que je ne puisse être sûr s’il s’agit plus d’envie ou de peur.

- Entre à présent !

Elle est plantée là au milieu de ma chambre, comme si elle réalisait d’un coup dans quelle folle aventure elle se lançait, debout sur un parapet, pour un premier saut à l’élastique.

Ses affaires déposées sur un fauteuil je la prends par la main et l’embrasse avec fougue.
Nos langues se mêlent et s’amusent l’une avec l’autre, jouent à se chercher. Nos lèvres se quittent puis se rejoignent, se picorent. Je lui croque doucement la lèvre inférieure alors que ma main passe sur ses seins en attrapant un téton.

- Tes seins sont des plus ravissants à voir et si j’en crois le téton durci que j’ai entre le pouce et l’index, tu es passablement excitée, je me trompe ?

- Non Monsieur, je suis venue déjà excitée et là je suis trempée, soyez-en sûr !

Ma main descend d’un coup, sans prévenir, vers le dessous de sa jupe atteignant son intimité.

- En plus tu es venue sans culotte ! Salope va !

- Oui Monsieur, sans culotte et tout à fait Salope, je le revendique !

La fin de sa phrase se perd dans un gémissement qu’elle a peine à contenir car déjà mon majeur s’affaire dans sa fente.

- Il est tard avais-je prévenu alors je ne vais pas me perdre en préliminaires inutiles et ce d’autant plus que tu mouilles jusqu’aux chevilles !

En effet le long de ses cuisses coule son jus et plutôt abondamment. Son sexe est lisse et le mien se dresse maintenant tel un serpent prêt à mordre. Je pince le téton et un autre genre de cri s’échappe de ses lèvres.

- Décidément, tu n’es pas capable de m’embrasser sans gémir !

- Mais Monsieur, vous êtes bien vilain avec moi…

- Oui mais tu es censée être concentrée. Tu déclarais dans ton SMS que tu voulais être fessée c’est bien cela ?

Oui Monsieur, j’adore ressentir la chaleur et entendre le bruit des claques sur mon cul de chienne. Ça m’excite terriblement quand on me traite comme ça !

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