mais le silence

Une minute de lecture

Mais la retenue est

ce qui vous convient le mieux,

 mais le silence est votre auréole,

mais la douce évocation

est l’empreinte qui sied

à votre naturelle pudeur.

Vos cheveux émergent à peine

du fond nocturne qui vient à moi.

Ils sont une à peine insistance,

comme une naissance

sur le bord du monde.

D’où viennent-ils donc ?

 De quelle source inaperçue

sont-ils le nom ?

Combien il est troublant

de vous relier à quelque mystère,

 de vous dire la Surgie d’un lointain

 et inconnaissable univers.

D’être mystérieuse,

vous entretenez le feu

qui m’anime,

 le ravivez et il crépite

dans le ventre de la nuit

pareil à une nuée d’étoiles.

Et ce front de marbre blanc,

ce front si lisse

que nulle veine n’y apparaît

qui dirait la douleur,

la servitude,

le désarroi de vivre.

 Il est une neige immaculée

 sur laquelle il me plairait

d’inscrire les traces

de ma propre quête de vous.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire jean-paul vialard ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0