Chapitre 2.

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J'habitais à une heure en voiture de Stamford. Le fait de pouvoir partir m’installer à environ 60 bornes de Manhattan me donnerait l’occasion de mettre de la distance entre mon passé et mon futur. J’avais conscience que cette distance était ridicule et qu’elle n’empêcherait pas mon passé de revenir me hanter s’il le souhaitait, d’autant plus qu’il était gravé en moi à jamais. Mais j’espérais, ou du moins, je priais de toutes mes forces pour qu’il reste bien sagement à Manhattan.

Mon oncle finit par arrêter le véhicule dans une allée face à leur villa. Je contemplai la maison comme si c'était la première fois que je me rendais ici. C'était tout comme. Cette fois je n’allais pas y rester quelques jours ou quelques semaines. J’allais y vivre pendant un temps.

— Ma chérie, voici ton nouveau chez toi ! déclara Mikaela avec un grand sourire.

Je voulus lui rendre son sourire. J’aurais tellement voulu, si mes vieux démons n’avaient pas tout gâché. Tu ne pourras jamais être vraiment toi-même. Et si jamais ils découvraient ce que tu cachais ?

Je me rembrunis aussitôt. Je me maudissais de l’intérieur en imaginant que j’écrasai cette petite vermine au plus profond de mon esprit. Des véritables combats de catch mentaux.

Mon oncle s’approcha par l’arrière et me fit sortir de ma tourmente en posant une main affectueuse sur mon épaule.

Venant de lui, ce geste ne me perturba pas. Il avait l’habitude de le faire depuis que j’étais petite. En grandissant, les frissons qui me parcouraient l’échine à chaque fois que quelqu’un me touchait avaient disparu lorsque ce type de contact venait de lui.

— Il est temps de te montrer ta nouvelle chambre.

Je levai les yeux dans sa direction, curieuse de ce qu’ils me réservaient. Tous deux me souriaient d’une façon très sincère – et très différente de ce que Karson avaient l’habitude d’arborer. Je n’avais le droit qu’à des sourires narquois ou sarcastiques. Aucune once de sincérité ou de gentillesse. Et ne parlons même d’amour. Il en était complètement dénué. J’étais même presque sûre d’avoir déjà pu apercevoir un éclat machiavélique dans son regard.

Nous prîmes chacun un carton pour ne pas faire un voyage inutile. Nous pénétrâmes dans leur somptueuse demeure que je ne connaissais que trop bien. La porte d’entrée se trouvait en face d’un escalier qui menait à l’étage des chambres. Il y avait un placard sur la gauche qui permettait de faire une sorte séparation avec la grande pièce à vivre faisant office de salle à manger et de salon. Ainsi, on ne tombait pas directement dans leur salle à manger en entrant. Une grande table en bois disposée perpendiculairement à l’entrée débutait cette pièce. Juste derrière, on y trouvait le coin télévision avec un long canapé et deux fauteuils assortis à celui-ci. Toute la pièce était dans les tons clairs ce qui rendait l’espace lumineux et encore plus spacieux qu’il ne l’était déjà.

Mon oncle ouvrit la marche en commençant à grimper les escaliers. Nous le suivîmes jusqu’à l’unique étage de la maison puis nous nous arrêtâmes devant la première porte à droite. Jusqu’à présent, il y avait toujours eu une chambre d’ami derrière cette porte. Il la déverrouilla et s’écarta du passage pour me laisser entrer en première. Je découvris alors ce qui allait être dorénavant ma chambre.

Putain de merde.

Ça n’avait plus rien à voir avec la pièce aussi petite qu’un cagibi que me laissait occuper Karson.

Je restai complètement bouche bée.

— Tu te souviens quand nous t’avons laissé à tes grands-parents et que nous nous sommes absentés trois jours ? (Je secouai la tête.) En fait, c’était pour préparer ta chambre. Kris s’est acharné pour qu’elle soit prête avant ton arrivée. Je lui ai donné un petit coup de main, mais tous les mérites lui reviennent.

Une vive émotion me traversa. J’étais surprise – c’était le cas de le dire – mais j’étais surtout très touchée par cette attention, de voir qu’ils s’étaient dévoués pour moi. Les mots me manquaient.

— Je voulais que ma nièce préférée se sente chez elle, ajouta-t-il escorté d’un clin d’œil.

Entre temps, il s’était approché et avait déposé ses mains sur mes épaules.

— Plutôt logique, je suis ta seule nièce. lui répondis-je amusée.

— Ce n’est pas faux, mais tu n’étais pas obligée de le préciser.

Il avait complété ses paroles d’une petite tape sur l’épaule tout en rigolant. Malgré qu’il ait dépassé la quarantaine, Kristopher n’avait pas perdu son sens de l’humour et sa joie de vivre. Je l’appréciai beaucoup. Mikaela aussi. Ils avaient toujours fait preuve d’une très grande affection envers moi, et je ne leur en serais jamais assez reconnaissante pour cela.

Lui aussi était affectueux au début.

Je chassai vite cette pensée et repris ma contemplation de la pièce afin d’en observer les moindres détails.

La chambre avait été repeinte en blanche mis à part le mur d’en face et le mur droit qui eux étaient à présent bleu marine. Sur la gauche avait été installé un immense dressing, bien trop grand pour moi toute seule. S’en suivait une fenêtre au centre du mur d’en face qui possédait un rebord suffisamment grand et confortable pour que je puisse m’y asseoir. Un grand lit double prenait place, pas très loin, contre le mur à droite. Mes yeux s’arrêtèrent brièvement sur une porte fermée à droite avant d’atterrir sur un bureau.

Cette chambre était parfaite. Même plus que ça. C’était la première fois que je voyais une aussi belle chambre, pour moi. On pouvait dire que j’étais émerveillée, et très touchée.

— Elle te plaît ?

Toujours subjuguée, je secouai la tête.

— Je ne sais pas comment vous remercier.

— Tu n’as pas besoin de le faire. (Mon regard se porta à nouveau sur mon oncle.) La tête que tu fais me suffit amplement, continua-t-il en souriant.

Ce dressing était définitivement trop grand pour ma quantité de fringues. Cela me donnait une bonne raison supplémentaire de trouver un petit boulot cet été. Je pourrais non seulement renflouer un peu les caisses, mais je pourrais également remplir un peu plus cet immense placard.

Une fois cette tâche terminée, je mis de l’ordre dans mes affaires de toilette et les ranger dans la salle de bain qui se trouvait derrière cette fameuse porte close. Je n’en revenais toujours pas d’avoir ma propre salle de bain. J’allais pouvoir bénéficier d’une véritable intimité ce qui, pour moi, était un luxe.

Après ça, il ne restait plus grand-chose à ranger – seulement quelques affaires scolaires, mes instruments et ma boîte à souvenirs.

En premier, j’installai mon piano dans un coin de la pièce avec mon ordinateur. L’emplacement était parfait et bien plus grand qu’avant. J’avais appris à jouer toute seule, quand j’avais dix ans. Au début, je m’entraînais sur le piano des salles de musique à l’école. Puis, quand j’en ai eu la possibilité, j’ai économisé soit avec l’argent que je recevais en cadeau soit avec des petits boulots et j’ai fini par avoir assez pour m’en acheter un. Le plus dur avait été de le cacher. Je ne voulais surtout pas que Karson le trouve. C’était également une des raisons qui faisait que je ne jouais jamais en sa présence.

Le piano n’était pas mon instrument de prédilection, mais aujourd’hui il était le seul que je pouvais jouer. C’est pourquoi je rangeais l’étui de mon autre instrument à côté de ma boite à souvenirs sous le lit.

Je retournai me poster devant le piano. Juste en effleurant les touches, des frissons me parcouraient les bras et une envie irrésistible de jouer me consumait. Mes doigts me démangèrent atrocement et je ne pus résister. Je fis retentir quelques notes d’une des mélodies de Ludovico Einaudi, et sans m’en rendre compte, je me laissai emporter. Une bulle prit vie tout autour de moi et me coupa du reste du monde. Je ne pensais à rien d’autre. Mon esprit était concentré sur la mélodie.

Disparu le mal causé par ces horribles personnes qu’on appelait mes parents.

Disparu cette douleur qui me lacérait le cœur à chaque instant et qui m’empêchait parfois de respirer.

Il n’y avait plus que moi et le piano. Plus que ces beaux souvenirs qui me faisaient autant pleurer que rire.

J’avais été privé de tant de choses. Il m’avait privé de tant de choses. Mais pas de ça. Cela avait toujours été mon petit secret, parmi beaucoup d’autres certes, mais celui-là était spécial car c’était un secret partagé. Seulement deux personnes, mais elles avaient rendu ce secret plus beau et plus précieux.

Mon doigt rencontra la dernière note, et j’expirai lourdement comme si j’avais retenu mon souffle tout du long.

— Waouh.

Surprise, je me retournai vivement vers la porte. Merde. Pendant l’espace d’un instant, j’avais tout oublié. J’en avais même oublié que je n’étais pas seule. Mon oncle qui se trouvait dans l’encadrement de la porte avait l’air très surpris. Il me regardait d’une façon différente, et je crus voir un éclat de fierté.

— Je suis désolée, m’empressai-je de formuler. Je ne voulais pas…

— Mais ne t’excuses pas ! (En à peine une enjambée, il était à côté de moi.) C’était très beau, et très émouvant. Tu y mets une certaine passion et ça se ressent. Je… (Il semblait chercher les bons mots.) Je ne savais pas du tout que tu jouais.

— Personne n’était au courant.

J’examinai son visage à la recherche de la moindre trace de colère, mais il n’y en avait aucune. Kristopher et Karson se ressemblaient beaucoup physiquement, c’était indéniable, par contre leur visage n’exprimait absolument pas la même chose.

— Je demanderai la permission avant de jouer, la prochaine fois.

Il ne s’attendait pas à ce que je lui dise ça, puisqu’il fronça aussitôt les sourcils.

— Tu n’as pas besoin. Tu es ici chez toi, tu peux jouer quand tu veux. (Un sourire vient adoucir ses traits.) Tant que tu ne le fais pas en plein milieu de la nuit.

— Promis !

J’étais soulagée. Non seulement il ne le prenait pas mal, bien au contraire, mais en plus je n’aurais dorénavant plus à me cacher.

Mon oncle se rapprocha davantage et je devinai ce qu’il avait en tête. Mon corps se raidit instinctivement contre ma volonté. Au moment où ses bras m’encerclèrent, je savais qu’il ressentait ma raideur et je me sentais terriblement coupable pour ça. Heureusement, ma tante débarqua pile poil au bon moment.

— Jaeden arrive !

Ce fût la parfaite excuse pour me détacher rapidement de mon oncle.

— Tu n’as pas oublié le plan ?

— Je n’appellerais pas ça un plan, ris-je, mais oui je m’en souviens.

— Quel plan ?

Ma tante leva les yeux au ciel ce qui me fit glousser. Nous en avions parlé dans la voiture. Cela ne nous étonnait pas qu’il ait déjà tout oublié.

— Hé ! Je t’ai vu faire, protesta-t-il en la désignant du doigt.

Elle pouffa sans se cacher et ne lui répondis pas.

— Je le distrais de manière qu’il soit dos aux escaliers, puis ce sera à toi d’entrer en scène.

Après avoir acquiescée, elle sortit en premier de ma chambre suivie par mon oncle et moi. Les deux descendirent alors que je restai cachée en haut.

À peine deux minutes après, j’entendis la porte s’ouvrir et Jaeden rentrer en s’écriant. Sa mère pénétra dans l’entrée.

— Bonjour les garçons.

Ah, il n’était pas seul.

Ils la saluèrent en chœur.

—  Si vous êtes là, c’est qu’Alyna s’est installé chez papy et mamy. Comment elle allait ?

— Elle était contente de s’installer chez eux, malgré les circonstances. Elle pense qu’elle va se plaisir dans sa nouvelle ville.

J’imaginais parfaitement sa réaction. Il avait dû lever les sourcils, pas très convaincu par ce qu’elle venait de dire.

— Quoi ? Pourquoi tu fais cette tête ?

Bingo !

Il était sûrement temps pour moi de faire mon entrée. J’entrepris la descente des marches en faisant attention à ne pas faire le moindre bruit. Ce n’était pas quelque chose d’aisé pour moi. J’avais tendance à être plutôt maladroite.

Dès que ma position me permettait de voir les individus dans le hall, je posai aussitôt mon doigt sur ma bouche pour leur demander de ne pas me signaler. Malheureusement, ce geste avait été inutile.

Sans trop savoir comment ça avait pu arriver, mon pied s’entrechoqua avec l’autre ce qui me fit perdre l’équilibre. Je partis la tête la première avant de finir étaler en étoile de mer sur le sol.

Maladroite moi ? Pas le moins du monde.

Tant pis pour l’effet de surprise.

Face à la situation, je partis dans un fou rire magistral. Jaeden s’était retourné et fronçait les sourcils.

— Tu...vas…finir par…avoir des…ri…rides, articulais-je tant bien que mal à travers mes rires.

Il secoua la tête de désespoir, mais je voyais très bien qu’il se retenait de rire. Le coin de sa lèvre n’arrêtait pas de se retrousser.

— Tu me fatigues. (Il s’approcha pour m’aider à me relever.) Tu devrais aller voir un médecin pour cette maladresse. Tu es pire qu’un boulet.

— Tu peux parler.

Il acquiesça d’un hochement de la tête.

— Qu’est-ce que tu fais là ? Tu t’es déjà enfuie de chez eux ?

— Sympa l’accueil.

— Tu es bête, répondit-il en me tapant le bras.

Je feignis la douleur en me frottant le bras et fis la moue. Comme très souvent, il roula des yeux avant de venir m’encercler de ses bras. J’adorais ses étreintes. Étant donné qu’il me dépassait de vingt bons centimètres, j’avais toujours l’impression de me noyer dans ses bras. Il posa sa tête sur la mienne et j’en profitais pour le serrer fort.

J’étais contente de ne pas avoir perdu cette tendresse avec lui. Si mes barrières mentales s’étaient également formées avec lui, je n’aurais pas pu tenir. D’autant plus qu’il était dorénavant le seul à me donner ce type d’affection.

Au bout de quelques minutes, il déposa un bisou sur le haut de mon crâne avant de se décaler.

— Ça me fait plaisir que tu sois venu me voir aussi vite, mais tu ne devrais pas commencer à fuir nos grands-parents. Ils ne sont plus tout jeune hein.

Vraiment pas très réactif le petit.

— Tu es né avec un cerveau ou bien ?

Son expression changea à deux reprises. D’abord, il aborda un air faussement vexé avant de plisser les yeux.

— Tu es en train de dire ce que je crois que tu es en train de dire ?

— Tu es vraiment long à la détente mon pauvre. (Il me donna un nouveau coup du bout des doigts.) Aïe.

— Tu devrais être plus gentille avec moi, dit-il en me montrant du doigt. (Il se retourna pour désigner sa mère. J’en avais presque oublié – encore une fois – que l’on n’était pas tout seul.) Pourquoi vous ne m’avez rien dit ?

Sa mère souriait à pleine dent avant qu’il termine sa phrase. Nous amusions souvent la galerie avec nos conneries, ce n’était pas nouveau. Sa mère avait toujours adoré nous voir ensemble car nous avions une complicité très particulière et nous étions très fusionnels.

— Nous voulions te faire la surprise. Et je pense que c’est réussi.

— Mouais.

— Oh, mais quel grincheux celui-là !

Il m’assassina du regard mais je ne me laissai pas démonter – ce n’était jamais bien méchant – et lui tirai la langue.

Cameron. C’était le nom de l’ami de Jaeden, celui présent tout à l’heure. Il avait l’air très gentil, il devait forcément l’être puisqu’il était l’un de ses meilleurs amis. Je connaissais déjà beaucoup de choses sur eux puisqu’ils m’en parlaient souvent, pour autant j’étais dorénavant habitée d’une certaine méfiance à l’égard des gens que je ne connaissais pas.

Ma confiance en les autres avaient été violemment ébranlée. J’espérais pouvoir faire à nouveau confiance et rencontrer d’autres personnes, mais les choses n’étaient pas aussi simples. Je ne voulais pas être trahie encore une fois. Cela m’avait déjà fait trop mal.

Je l’avais salué avant de retourner dans ma chambre. J’avais besoin de me changer les idées sinon j’allais m’allonger et reminer sur de mauvais souvenirs. Je n’avais pas envie de ça.

Quoi de mieux qu’une petite balade pour découvrir le coin ?

Et quoi de mieux encore que de faire cette balade en skateboard ?

Depuis que Tomas m’avait appris, j’aimais beaucoup faire du skate et cette sensation de légèreté que cela me procurait. Il était évident que ce que j’aimais par-dessus tout c’était d’en faire avec lui. Je n’en avais donc pas fait depuis un moment maintenant, pas depuis qu’il était parti…

Je me mis à la recherche de ma planche car je ne savais déjà plus où j’avais bien pu la ranger. Quelle tête en l’air parfois.

— Ah, le voilà !

Je le glissai sous mon bras et pris mon casque audio au passage que je mis autour du cou. Je sortis de la chambre et descendis les escaliers.

— Tu vas où ?

Merde.

Je rebroussais chemin pour apparaître dans l’entrée de la pièce à vivre. Jaeden s’était levé et me regardait.

— Je vais faire un tour, visiter un peu le coin.

Il faisait la moue.

— Toute seule ? Tu ne veux pas que l’on t’accompagne ?

Je secouai la tête en signe de négation.

Il n’approuvait pas, mais il n’insista pas. Au contraire, il tapota sa joue. Je vins alors lui claquer un bisou rapide avant de me carapater.

Partir sans prévenir était l’une de mes habitudes. En même temps, ce n’était pas comme si mon géniteur en avait quelque chose à foutre.

Une fois dehors, je chevauchai ma planche et partis à la découverte de la ville toute seule. La solitude ne me dérangeait plus. J’avais appris à vivre avec.

Les quartiers résidentiels étaient vraiment différents de ce que j’avais connu. Ils étaient un peu à l’écart du centre et de son effervescence ce qui donnait l’impression d’être à un tout autre endroit.

Après quelques minutes, j’avais rejoint le centre. Cette ville avait vraiment un charme particulier qui me plaisait beaucoup. Les gens avaient l’air déjà plus chaleureux qu’à Manhattan, et surtout, personne ne me connaissait. Je pouvais recommencer à zéro ici. Encore fallait-il que je ne gâche pas tout.

Je finis par atteindre la côte qui était bondée en milieu d’après-midi. En même temps avec cette chaleur et ce si beau soleil, je comprenais parfaitement les gens qui profitaient de la plage. J’étais comme ça avant.

Pour me balader sur le bord de la côte, j’avais rapatrié mon skate sous mon bras. Le littoral ici était bien différent de là où j’habitais avant. Il donnait moins l’impression de vivre dans une grande ville, il faisait moins urbain.

Je finis par approcher une sorte de parc de jeux pour enfants qu’il y avait sur la plage. Il y avait plein de structures gonflables où des enfants semblaient bien s’amuser. Mais ce qui m’interpella, c’était l’affiche collée sur la vitre du guichet. Il recherchait quelqu’un pour le guichet à partir de lundi prochain. Très intéressée, je m’approchais pour demander des renseignements.

— Bonjour, vous recherchez toujours quelqu’un pour le guichet ?

La blonde derrière la vitre me fit un grand sourire.

— Oui. Tu es intéressée ?

J’acquiesçai de la tête.

— Note ton numéro, commença-t-elle en me tendant un papier, et je le transmettrais au patron.

Je m’exécutai avant de la remercier et partir.

Restait plus qu’à croiser les doigts et espérer qu’il me recontacte rapidement.

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