Les fleurs sont de sorti, et les ennuis commencent à chaque ombre qui passe

Les moutons se réjouissent sous les feux de Bengale et les ordres de masse

L'air démocratique, comme une vieille tique, porte son auréole

Sur la peau des vivants ou des «faisant semblant» touché par le symbole

accroche

Les soumissions divines ont emprunté la route des luttes qu'on enchaîne

les salauds dans leur loge, ont inventé l'ennui, les joutes républicaine

en oubliant l'espoir craché sur le pavé, le jour du sang des braves

conditionnant l'histoire, objet de dépravés, polluée par leur bave...

accroche toi !

Les roses sont de sortie, mais le rouge est parti, qui coule sur nos chemises

les lacrymos monsieur, ont envahi nos rues, le courage est de mise

L'enfant de la commune, qui chantait à tue-tête, les crasseux, les vauriens...

il dansait sous les balles, et de l'entendre un peu ne nous coûterait rien...

Va renifler le cul des joyeux compagnons

des hivers maussades aux ivresses en carton...

va laver les crevasses de nos mains dégueulasses

et ta vie mon con sera celle que tu ramasses !!!

et l'amour en sourdine et le printemps bientôt

crieront encore pour longtemps