Chapitre 8

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Je n'aimais pas ça...

Je n'aimais pas du tout la situation dans laquelle je me trouvais !

J'étais là, assis au comptoir du restaurant du père de ma petite amie, et son grand frère, très imposant de par sa taille et sa musculature par rapport à un Japonais moyen, n'arrêtait pas de me fixer avec un regard coincé entre l'observation et la méfiance.

Après que je sois venu l'accueillir de son retour de son camp d'entraînement, Yuna voulait m'inviter à dîner au restaurant de son père. À cette proposition, son frère s'était de suite insurgé, prétextant que leurs parents n'accepteraient pas d'accueillir le petit copain de leur fille sans présentation. Sa tête quand elle lui a dit qu'ils me connaissaient déjà... On aurait dit que le monde qu'il connaissait s'était écroulé. Ou qu'il était devenu fou.

-Eiichirô ! s'écria M. Nanahara à son fils en lui donnant une claque derrière la tête. Ne fixe pas les gens comme ça ! C'est malpoli ! Va plutôt servir les autres clients !

Ce grand garçon imposant sembla se ratatiner face à son père à la tête de Doraemon. Il exécuta les ordres, tout en me gardant à l'œil.

-Excuse mon frère, Shûhei, me dit Yuna alors qu'elle apportait du thé glacé pour nous deux. Il est très étouffant, par moment. Surtout si ça me concerne...

-Je sais pas si je vais supporter longtemps qu'il me fixe à longueur de temps...

-Ne t'inquiète pas. Papa le rappellera à l'ordre s'il devient désagréable...

Après nous avoir servis à boire et pendant que son père nous préparait nos plats, Yuna s'assit à côté de moi et commença à me raconter plus en détails ce qu'elle avait fait durant le camp. Bien sûr, comme on s'était appelé chaque soir durant son séjour, j'avais déjà une bonne idée de l'ensemble mais je ne voulais pas freiner son enthousiasme. Et puis, son récit était aussi pour ses parents et son frère.

-Dis ! Il est devenu quoi, Ken ? demanda subitement son frère après avoir fini de servir la clientèle.

-Il fait toujours du basket..., lui lança froidement Yuna, clairement non désireuse de vouloir lui parler de son ex.

-Pourquoi vous vous êtes séparés ? Vous alliez bien, ensemble.

-C'est pas tes affaires !

-En tout cas, vous alliez mieux ensemble que...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase ô combien dangereuse, son père l'ayant fait taire en lui fourrant de force une grosse poignée de mochi dans sa grande bouche, avant de l'envoyer faire la plonge et de lui dire de se mêler de ses affaires.

(M. Nanahara, notre Sauveur...)

Yuna lança un regard colérique à son grand frère, tout en me tenant la main. Il était évident qu'elle voulait lui montrer qu'elle était bien avec moi et qu'elle n'en avait rien à faire de son avis.

Je ne lui avouerai jamais, mais ce genre de geste m'avait un peu manqué durant son absence.

M. Nanahara m'a fait un délicieux curry, que j'ai engloutit en moins de deux secondes, malgré le regard pesant du grand frère tout du long.

J'ai décidé de ne pas m'éterniser. D'une, je ne supportais plus le frère qui me regardait comme un criminel. De deux, j'imaginais que Yuna devait être fatiguée et qu'elle voudrait se reposer. Et de toute façon, on avait encore quelques jours de vacances... Les occasions de se voir ne manqueraient pas. Elle m'accompagna dehors et me remercia d'être venu la chercher en m'offrant un sourire radieux. Avant de partir, on s'est embrassé mais le baiser ne dura pas longtemps, car elle surprit son frère en train de nous espionner par l'interstice de la porte d'entrée du restaurant !

-GRAND FRÈRE ! lui cria sa sœur alors qu'il fuyait lâchement.

(Si ça va se passer comme ça jusqu'à la fin de l'été, je suis pas sorti de l'auberge...)

Décidément, le soleil d'été prenait un malin plaisir à transformer le Japon en sauna. Au point où quitter une pièce dotée de la climatisation relevait de la folie. Ou du suicide.

Imaginez donc ma tête, moi qui ne supporte pas la chaleur, quand je sors pour faire une petite course à la supérette la plus proche...

(Est-ce que c'est ça que ressent la nourriture, quand on la cuit à la vapeur ?)

...

En arriver à de telles réflexions était le signe inquiétant que la canicule attaquait dangereusement mes facultés mentales. J'avais besoin de me rafraîchir et plus vite que ça ! J'ai donc profité de ma petite course pour m'acheter un esquimau.

Même lui ne pouvait lutter contre les hautes températures, car à peine je l'avais sorti de son emballage que cet idiot commençait déjà à fondre ! Et je ne parlerai pas du fait que l'agréable sensation de rafraîchissement que j'attendais en mangeant ce truc n'était pas au rendez-vous.

C'était dans ces moments que je ne pouvais m'empêcher de détester l'été.

-Mon pauvre Shûhei..., me balança Yuna le soir-même, au téléphone.

-Te moque pas ! J'ai tellement chaud, dans ma chambre...

-Pourquoi tu ne laisses pas la clim' allumée tout le temps, si tu as si chaud ?

-Je pense à la facture d'électricité que mes parents payent, moi. Et puis, niveau écologie...

-Moi, je ne m'en prive pas.

-Y a pas de quoi être fière...

-Et toi, tu l'es trop...

-La ferme.

-Dis, Shûhei ! Et si on allait à la piscine, samedi ? On pourrait inviter les autres. Ça fait longtemps qu'on ne les a pas vu !

-Plus toi que moi, tu veux dire.

-Tu vas me faire croire que tu as traîné avec Yûji et Sachi pendant mon absence ?

-Et si c'était le cas ?

-Shûhei...

-...Tu me connais un peu trop. J'aime pas ça.

Elle se contenta de rire, comme si c'était un beau compliment.

On s'est donc mit d'accord pour une sortie à la piscine, pour ce samedi. Yuna m'a laissé contacter Yûji et Sachi pour les inviter, tandis que de son côté, elle demanderait à Sasaki. Comme je m'y attendais, Yûji accepta de suite en apprenant que Sachi serait là aussi. Ma main à couper que c'était pour avoir l'occasion de la voir en maillot de bain...

...Et moi aussi.

Je n'étais qu'un ado normal, dans le fond.

Mais je me demandais surtout quel genre de maillot de bain allait porter Yuna. Mille et une images me traversèrent l'esprit, au point où si ces pensées se transposaient sur du papier, on pourrait en faire des magazines de charme...

...

(J'ai besoin d'une douche froide...)

Le samedi.
Nous nous sommes retrouvé devant la piscine couverte, plutôt populaire de ce que j'avais vu sur le net. Comme prévu, Yûji et Sachi étaient bien là. Par contre, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout, c'était de voir le grand frère de Yuna, toujours en train de me regarder comme si je lui avais voler quelque chose, avec elle, à la place de Sasaki.

-Tu peux m'expliquer ? demandai-je à Yuna.

-Désolée..., fit Yuna en baissant la tête. Setsuna avait déjà d'autres projets et mon frère a insisté pour venir avec moi... Malgré le fait que j'étais totalement contre !

-Je ne t'ai pas vu depuis des lustres, ma petite sœur chérie ! Et puis, l'été touche bientôt à sa fin et j'ai envie d'en profiter avec toi !

-C'est ça, ouais...

-Et comme ça, je peux rencontrer tes amis.

-Dis surtout que tu veux nous surveiller, moi et Shûhei, parce que tu ne l'aimes pas !

Les bombes que pouvait lâcher Yuna faisaient toujours autant de ravages, vu la tronche qu'il tirait...

-Pauvre Shûhei..., me fit Yûji avec une voix remplie de pitié en me tapotant l'épaule. La rencontre avec les parents est une chose. Mais avec le grand frère, c'en est une autre...

-Ne fais pas comme si tu étais un connaisseur. Ton expérience amoureuse avec les filles est de zéro, lui ai-je lancé froidement.

-Ça fait mal, ce que tu me dis...

-Shûhei ! se fâcha à moitié Sachi. Ce n'est pas la faute de Yûji s'il ne connaît rien de la vie en couple...

-C'est sensé me consoler ? demanda l'intéressé à moitié en pleurs.

-Bon, moi, je bouge...

Sans attendre les autres, je suis entré. Dehors, on avait l'impression de cuire et j'avais envie d'eau fraîche pour faire baisser ma température corporelle...

Après avec enfilé mon short de bain dans les vestiaires, j'ai retrouvé les autres près des bassins. Yûji semblait être en extase devant Sachi dans son maillot de bain une pièce plutôt simple, mais mettant bien en valeur ses courbes. Je crois bien que ce fut la première fois que je regardais Sachi de cette manière...

Mais je l'ai vite oublié quand mes yeux se sont posé sur Yuna. J'ai bien cru que j'allais saigner du nez ! Son maillot deux pièces semblait sublimer un corps déjà agréable à regarder avec des vêtements. Si elle n'avait pas choisit le basket, elle aurait pu faire carrière en tant que idol.

(C'est moi ou ça déborde sur...)

-YUNA ! s'écria son frère, le dernier arrivé. C'est quoi, ça !

-Quoi ? Il y a un problème avec mon maillot de bain ?

-Un problème ?! C'est indécent ! Enfile quelque chose ! Genre une veste et un pantalon !

-Tu veux pas que j'aille me rhabiller, tant que tu y es !

-Ce serait une bonne idée, oui !

Leur dispute attira l'attention, surtout des mecs qui ne savaient plus où poser les yeux quand ils la regardaient.
(Du calme... Il y a trop de témoins...)

-De toute façon, c'est pas pour te faire plaisir que j'ai choisi ce maillot ! s'écria-t-elle en m'attrapant le bras.

Non pas que ça me déplaisait qu'une fille en maillot de bain me colle comme ça, mais je me serais bien passé des commentaires peu discrets des gens autour de nous. Et pour ne rien arranger, le grand frère me lança un genre de regard meurtrier que je n'avais pas observé depuis un bon moment, maintenant...

(Pitié, je veux juste aller nager...)

Les filles furent les premières à plonger dans l'immense bassin. Ne voulant pas attendre plus longtemps pour me rafraîchir, je les ai suivis, non sans que le Eiichirô ne me suive à son tour et essaye, sans succès, de faire en sorte que je ne sois pas à côté de Yuna quand elle nageait. Bien entendu, ce n'était pas ça qui allait empêcher ma copine, déterminée comme jamais, d'être avec moi. Pas même son grand frère. Bien que cela aurait été marrant à voir, j'essayai quand même d'éviter une dispute entre frère et sœur en public.

J'insiste sur le fait d'essayer. Pas de réussir.

Quant à Yûji, il était resté surveiller nos affaires. Mais bon, étant donné qu'il avait une bonne vue sur Sachi de là où il était, je doutais qu'il allait se plaindre...

Je suis allé nager de mon côté, alors que les filles s'amusaient là où elles avaient pied. Je me disais qu'il n'y avait aucun risque qu'on vienne les embêter, vu comment le frère de Yuna défiait du regard quiconque avait le malheur de jeter ne serait-ce qu'un œil sur sa petite sœur chérie, au risque de le perdre. Et par « quiconque », il fallait inclure les enfants aussi... J'avais de la peine pour ces mères qui voyaient leurs enfants courir vers elles, en pleurs.

(Ce mec est un malade...)

Cela dit, cela m'a permis de profiter de l'eau fraîche et je me surpris à me laisser flotter sur l'eau, détendu. Si l'opportunité se présentait, je resterai ainsi tout l'été. Du moins, jusqu'à ce que la température descende jusqu'à un niveau vivable...

Alors que j'étais à la dérive, les yeux fermés, j'ai senti mon crâne taper doucement contre quelque chose.

Lorsque j'ai rouvert les yeux, j'ai eu la désagréable surprise de voir Aïko.

(Merde !)

Je me suis vite redressé. Trop vite, même. Au point d'avoir un peu bu la tasse. Après cela, j'ai fixé Aïko un moment avant de parler :

-Qu'est-ce que tu fais là ?

-Je... Je suis venu avec Karin et des amies. On avait prévu de venir il y a un moment, déjà.

Je n'avais vraiment pas de chance, aujourd'hui : d'abord, le grand frère de ma petite amie qui essayait de s'incruster dans sa vie sentimentale (et par conséquent, dans la mienne...) et maintenant, je tombais sur mon ex.

En la regardant dans son maillot de bain plutôt banal, des souvenirs remontèrent comme cette journée agréable à la plage ou encore...

Je la vis rougir subitement tout en faisant mine de cacher pudiquement son corps.

-Shûhei, tu fais ta tête bizarre...

-Ah !

Yuna aussi me faisait la remarque, quand on n'était que tous les deux. Généralement, elle me traitait de pervers quand je faisais ça, mais jamais sur un ton de reproche. Au contraire, j'avais l'impression que ça l'amusait un peu. Mais pour Aïko, quand nous étions ensemble, non seulement, elle était gênée mais en plus, j'avais l'impression que je lui faisais peur, comme si j'étais une sorte d'animal dangereux. Passait encore sur le fait qu'elle n'aimait pas mes regards qui pouvaient être lubrique, comme celui de n'importe quel ado en pleine puberté. Mais de là à presque m'assimiler à un prédateur sexuel...

-Désolé..., ai-je quand même dit.

-C'est pas grave...

Je ne savais pas ce qui me prenait, à cet instant. D'habitude, le simple fait de penser à Aïko me mettait hors de moi. Était-ce la chaleur qui m'avait affaibli précédemment ? Ou l'effet apaisant de ma baignade tranquille ?

Toujours était-il que si ma colère revenait, je n'avais aucune envie de la laisser éclater en public. Et encore moins si Yuna était dans les parages.

-Bon. Sur ce...

À peine commençais-je à m'éloigner qu'Aïko m'attrapa la main. Je l'ai regardé, surpris, et elle, elle me regardait avec un air suppliant. Elle ouvrit la bouche et était sur le point de dire quelque chose, lorsque nous entendîmes chacun de notre côté une voix nous appelant : Yuna, de mon côté et Umino, de celui d'Aïko. J'en ai profité pour lui faire lâcher ma main et sans un mot, je me suis éloigné d'elle, non sans sentir tout du long son regard sur moi.
(Ne pense plus à elle. Tu as tourné la page. Tu l'as rayé de ta vie...)

J'ai vite rejoint Yuna et les autres, qui étaient sortis de l'eau, peu après.

-Où tu étais ? me demanda cette dernière.

-Sans doute en train de draguer des filles..., dit Eiichirô avec mesquinerie.

Chose qu'il paya cher en recevant un coup dans les parties, de la part de sa petite sœur.
J'ai chuchoté à Yuna que je lui en parlerai plus tard puis elle, moi et Sachi avons rejoint Yûji, en laissant Eiichirô, plié de douleur.
Est-ce que j'avais de la peine pour lui ? Assurément pas.

Yûji est ensuite allé profiter de l'eau à son tour, accompagné de Sachi qui voulait y retourner. Ils en profitèrent pour traîner avec eux le grand frère, afin que Yuna et moi soyons seuls au moins quelques minutes.

(Finalement, c'est bien utile, les amis...)

J'en ai alors profité pour raconter ce qui s'était passé à Yuna, quand j'étais dans mon coin. Elle a tout écouté calmement et m'a même complimenté sur le fait de ne pas avoir laissé la colère m'envahir. Je supposais qu'elle n'avait pas oublié l'état de ma main, la dernière fois...

-Shûhei. Je...

Elle se tut aussitôt. Encore. Depuis son retour de son camp d'entraînement, elle essayait de me parler de quelque chose. Je n'étais pas aveugle. Mais chaque fois qu'elle amorçait la conversation à ce sujet, elle se ravisait au dernier moment.

-Non, ce n'est rien...

(Si ce n'était pas rien, tu n'aurais pas cet air si triste, idiote...)

Quelque chose n'allait définitivement pas. Quelque chose s'était passé durant ce camp et elle n'arrivait pas à m'en parler. J'avais décidé de ne pas la forcer et d'attendre qu'elle soit prête, mais force était de constater que le blocage qu'elle faisait était plus important qu'elle ne le pensait. Et si c'était grave ?

Plus j'y pensais, plus cela m'inquiétait. Mais si ce n'était que ça... Une impression de déjà vu se mit à germer dans ma tête, très vite accompagné de souvenirs et de sentiments désagréables...

Non, je devais chasser ça de ma tête ! La situation n'était pas la même ! La personne n'était pas la même ! Ce n'était pas en train de recommencer ! C'était juste moi qui surinterprétais...

Vers la fin de la journée, nous sommes partis. Visiblement, tout le monde avait passé du bon temps. Enfin, presque. La journée aurait été sans doute parfaite si Eiichirô avait arrêté une seconde d'épier mes moindres faits et gestes quand l'occasion se présentait à lui. Non, en fait, cela aurait été une merveilleuse journée si cette sangsue n'était pas venue ! Je voulais bien comprendre qu'il veillait sur sa petite sœur, mais si c'était au point de me les briser...

Je n'ai pas raccompagné Yuna chez elle, mais elle était compréhensive sur les raisons.

-On essaiera de se voir sans l'autre crétin..., me dit-elle en me souriant.

-Qui tu traites de crétin ! s'indigna son frère.

-Tu vois quelqu'un d'autre ici ?

Il était sur le point de répliquer mais il se ravisa en voyant le regard meurtrier de sa sœur et il nous laissa un peu d'espace, à contrecœur.

-Tu me manques déjà..., fit-elle avec une moue lui faisant ressembler à une gamine.

-Tu en fais un peu trop, non ?

-Méchant... Ta petite amie dit que tu lui manque et c'est tout ce que tu trouves à dire ?

J'ai soupiré, puis je l'ai prise dans mes bras pour lui faire un câlin. Je ne voyais pas son visage mais j'étais plus que sûr qu'elle souriait.

-Je t'appelle tout à l'heure.

Elle embrassa tendrement ma joue puis alla rejoindre son frère pour rentrer chez elle.

Alors que je m'éloignais en prenant le chemin en direction de chez moi, je pouvais encore l'entendre lui crier dessus qu'il avait ternis ce qui aurait pu être une très belle journée. J'ai presque ri quand j'ai entendu son frère la supplier d'arrêter de le frapper.

Les vacances d'été touchaient presque à leur fin sans que rien de notable ne se passe.

Eiichirô voulait toujours savoir où Yuna allait et insistait pour l'accompagner quand on devait se voir. Mais face aux menaces de Yuna de lui arracher son symbole de masculinité s'il osait faire ça, il décida de ne plus s'incruster.

Le week-end avant la rentrée, Yuna et Yûji ont lancé un appel à l'aide pour boucler leurs devoirs de vacances. Par solidarité ou pitié, Sachi et moi avons répondu à l'appel et leur avons donné rendez-vous dans un restaurant familial pour travailler tranquillement au frais. Et profiter des boissons à volonté.

Ces idiots... Yûji avait à peine touché à ses devoirs et Yuna avait complètement délaissé ceux de maths. J'ai laissé Sachi gérer le benêt qui craquait pour elle et moi, je m'occupais de ma petite amie dont la nullité en maths atteignait un point où elle devrait faire don de son cerveau à la science après sa mort !

(Bien sûr, je garde cette remarque pour moi...)

-Bon, concrètement qu'est-ce que tu ne comprends pas ? lui ai-je demandé en redoutant la réponse.

-Tout.

-...Quand tu dis « tout », tu parles des exercices donnés ou des maths en général ?

-Oui.

-...

Si j'étais majeur, j'aurais commandé un alcool fort pour me requinquer ou me faire tenir le coup. La journée promettait d'être longue...

Les vacances d'été touchaient à leur fin...

L'heure de reprendre le chemin des écoles arriva.

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