Dans la rue électrique, un beat tapis roulant. Enregistrer sur le tas, des bruitages humains et un saxophone.

Planant mélancolique, des adjectifs pour définir ce flot musical. Descriptif subjectif, je raconte pourquoi ça et pas autre chose, pourquoi moi dans cette juste dose. Aérien monolithique, nuageux tellurique. Se laisser entraîner, c’est tout l’attrait de toute mélodie.

Réverbe sur le ton, lancinante douleur de la beauté s’offre au lobe et au pavillon. Le tympan, lui, est juste plongé, noyé, dans la contemplation du monstre épique urbain.

Le fond sonore. Fait du bruit.

C’est toi l’océan, du vent dans les voiles, hors propos.

Mais pourquoi pas le dire, pourquoi pas planer, encore et encore, sans différenciation. Je ne peux pas contrôler, alors je plane. On me tire comme un cerf-volant, mes contradictions, mes sentiments, on entend.

De quoi je parle de parole ?

A jamais, atterrir.

Rouillé en chien de fusil.

Mais jamais inutilisable.

Où est cette musique.

Je l’aurais jamais soupçonné.