Épisode 2: Rencontrez la fille en culotte bleue

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Sur le chemin du retour en classe, j'ai entendu quelqu'un pleurer.

La personne qui pleure est la fille aux yeux bleus qui m'a déjà dépassé.

Elle était sur la cinquième marche de l'escalier, recroquevillée, cachant son visage en larmes.

Je ne peux pas supporter de la voir pleurer comme ça, je l'ai ignoré et me suis dirigé vers les escaliers.

L'une des deux feuilles d'absences a glissé de mon cahier.

Je me suis penché pour la ramasser. J'ai accidentellement regardé sous la jupe de la fille, j'ai prononcé ce mot

"bleu."

La fille se redressa aussitôt.

Elle est devenue toute rouge quand elle m'a vu regarder sous sa jupe.

Trois secondes se sont écoulées avant qu'elle se met à crier.

"Au secours, un pervers regarde sous ma jupe!"

"Non vous avez tort!"

Je n'ai pas eu le temps d'expliquer, elle n'arrêtait pas de crier.

Je me suis précipité vers la fille pour mettre ma main sur sa bouche.

Après quelques secondes, elle avait l'air de s'être calme.

Accepterait-t-elle la discussion maintenant ?

C'est la première fois que je décide d'approcher une fille, même si je ne suis pas apte à une conversation banale.

J'ai lâché sa bouche, mais cet acte insouciant a laissé quelque chose qui me mis mal à l'aise.

Et évidemment, ce que j'ai eu, c'était sa bave...

Comment nettoyer sa bave qui se trouve maintenant sur ma main ?

Des idées malsaines ont commencé à me traverser l'esprit. Comme me lécher la main devant elle.

Ça ne me ressemble pas ! je gifle mes joues pour nettoyer mon esprit.

Quels mots dois-je utiliser pour décourager cette fille de rapporté ?

"Il y a erreur je n'ai pas regardée sous votre jupe!"

Je ne sais pas si mon visage a trahit mes mots.

Elle n'arrêtait pas de fixer ma joue, est-ce qu'elle ne me croit pas ?

Mettre ma main sur ma joue était un pur reflet.

La bave de la fille était là quand j'ai touché ma joue...

Elle m'a posé cette question innocemment.

"Qu'y a-t-il sur votre joue?"

«Pourquoi a-t-elle posé cette question ?!»

"C'est votre bave."

Pour une raison quelconque, je lui ai dit la vérité, et sans surprise, elle n'aimait pas ça.

"Je savais que tu étais un pervers!"

"Mais je vous est dit que vous aviez tort!"

J'ai sorti un mouchoir pour m'essuyer la joue.

«Je vous ai entendu dire le mot « bleu ». Et ma culott... est bleue!"

En rougissant, elle a révélé la couleur de ses sous-vêtements, se n'était pas une révélation en soi.

"Oh ... C'est une coïncidence que j'ai dit bleu, parce que je me souviens que Chizuru a dit que je devrait justifier mes absence avec un stylo bleu."

J'ai commencé à mentir. Espérant que ce mensonge puisse passer en toute sécurité, je lui ai remis mon absence.

"Hmm ... D'accord, je veux croire en vous."

Il n'est pas surprenant que ma technique ait fonctionné.

"Je vous remercie!"

Je la remercie pour sa simplicité.

"Pouvez-vous lâcher mon bras maintenant?"

"Oui, désolé."

Elle rougit et accepta mes excuses.

″Pour dire la vérité, je vais bien à moins que vous n'espionniez sous ma jupe.″

«Tout va bien», dites-vous... vous devriez regarder votre tête.»

J'ai dû poser des questions courantes telles que «qu'est-ce qui se passe». Mais après avoir sorti le mouchoir de ma poche, elle m'a regardé avec dégoût.

″Accepteriez-vous un mouchoir qui sort de la poche d'un garçon?″

Sans pitié.

"D'accord, alors je pars ..."

Au moment où je me levai, elle a attrapé mon coude avec une tête de douleur inégalée.

Est-elle le genre de personne qui partage ses inquiétudes avec autrui ?

Mais je vais faire un effort pour l'écouter. Du fait qu'elle m'a pardonné, et pour ces petits moments passés en sa compagnie.

Je suis retourné au même endroit et elle tenu mon coude fort en s'approchant.

Vraiment proche…

A mon oreille elle chuchota d'une voix douce ceci

"Dans quelle classe êtes-vous?"

Ma classe ?! je pensais qu'elle avait demandé ma classe virtuelle...

"Dernière année."

Ses mains sont douces.

Je lui ai dit timidement

"Vous êtes trop près."

La distance entre nous m'a mis mal à l'aise.

Elle recula un peu, cependant refusa de lâcher mon bras.

Elle n'avait pas la même apparence quand je lui ai demandé de lâcher prise. En fronçant les sourcils elle dît

"Je suis grincheuse !"

Elle a bombé ses joues et m'a regardé méchamment.

Nous ne nous connaissons pas bien, mais elle agit d'une manière qui m'est familière.

"Vous êtes un enfant."

Elle m'a lancé une série de coups de poing sur le côté.

"Arrête de critiquer ma façon de parler!"

Je me suis excusé, elle a arrêté de me frapper.

Je ne gère pas les conversations.

″Pourquoi voulez-vous que je sois ici?″

"J'ai besoin d'une personne attentionnée."

Après m'etre levé de l'escalier, elle a demandé où j'irais

"Je vais chercher Chizuru-sensei."

"Non! Je veux que se soit vous !"

Moelleux !

Pressant mon bras sur sa poitrine elle dit

"Je ne lui fais pas confiance."

"Vous ne ressemblez pas à Chizuru-sensei, vous m'inspirer confiance."

Était-ce une déclaration indirecte ?

A propos de moi, je pense que vous avez complètement tort, je ne peux pas faire confiance aux autres...

Elle est mon exact opposé.

″Pourquoi avez-vous pleuré ?″

"Pourquoi est-ce a vous de poser des questions ?"

En quelques minutes, j'étais déjà conscient qu'elle changeait d'humeur à plusieurs reprises, mais je ne poserais pas de question à ce sujet car je veux éviter le problème.

"Je n'ai rien dit..."

"Mon chat est mort hier."

"eh..."

"Compte tenu de la distance entre vous et moi, vous avez très bien entendu !!"

Je n'ai pas été bouleversé en interne par l'annonce qu'elle m'a faite, ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas sensible, mais la mort de son chat ne semble pas m'affecter. Peut-être que je joue à beaucoup au jeu vidéo.

À ce moment-là, j'avais deux choix: lui mentir ou lui dire que cette annonce ne me touchait pas.

"Je suis triste pour se qui est arrivé a votre chat"

C'est vraiment malheureux de cacher ce que je pense vraiment.

"Vous comprenez maintenant pourquoi je pleurais."

Elle a fait de son mieux pour cacher son visage inondé, ses yeux étaient obscurcis et elle s'est remise à pleurer.

Je l'ai serrée dans mes bras alors qu'elle continuait de pleuré.

"Un perverti me touche !"

"Arrêtez! J'essayais de vous réconforter!"

"Je rigole"

"Mais vous n'avez pas besoin de crier!"

Elle ria en me voyant flipper

Ce n'était pas mon objectif, mais je n'ai eu aucun problème à la faire sourire.

La cloche de l'école a sonné.

″J'ai un problème. j'ai dit a Chizuru-sensei que je ne resterais pas dans les couloirs.″

Elle m'a répondu avec une expression triste

"Je suis désolé, c'est de ma faute."

"Non, c'est de ma faute. Je dois retourner en classe pour récupérer mon sac."

En m'éloignant d'elle j'ai pensé a l'origine de cette rencontre imprévu.

Je n'ai même pas pris le temps de lui demander son nom.

J'ai monté les escaliers à une vitesse impressionnante pour rejoindre la classe avant qu'elle soit fermer, l'un des rares moments où je cour." 

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