Choc

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Je suis dans la musique forte et les lumières qui sont de toutes les formes et éclaires toute la piste, elles nous aveugles mais nous hypnotise à tel point que l'on se laisse guider par elles. Je déhenbule avec des verres remplis de toutes sortes de liquides colorés et garnis de pailles joliment ornées d'un petit papier en forme de fleur. Ces liquides qui me font tourner la tête, me font me sentir joyeuse et me rendent capable de faire tout et n'importe quoi sans que je m'en appercoive, en dépassant les limites de la pudeur et de la tenue.Toutes ces choses dont on ne sait plus se passer une fois que nous avons essayer. Nous suivons ce que les autres font, on y prend goût, on sait que ça nous fait mal mais on continue. Je navigue de bras en bras, de bouche en bouche, sans être écoeurée tellement l'alcool impregne mes tissus. Des hommes parfois bien plus agés que moi, profitant de mon corps qui voyage hors de mon controle. Je ne me rend plus compte de rien, quand d'un coup je sent une substance acide remontée le long de ma gorge jusqu'à ma bouche. Je me précipite vers l'extérieure et à ce moment là, je redescend sur terre. Toutes mes tripes sortent en liquide répugnant sur le trotoir. J'ai trop bu. Des gens me regardent avec dégout, d'autres rigole. Je ne suis pas bien, ma tête me brûle et se presse, mon teint devient blaffard et mes yeux ne savent plus où regarder. Je bascule sur le côté et me retrouve au sol.

Tout est flou dans l'ombre de la nuit, j'essaie de respirer mais l'air chaud et étouffant du soir m'empeche de reprendre mon souffle. Soudain, trois ombres floues se rapprochent de mon corps presque sans vie. Ce sont des hommes, ils sont grand et ont l'air d'avoir la trentaine. Je ne vois pas leurs visages. Ils commences à me parler mais assourdie par la musique de la soirée, je ne comprend pas tout. Ils parlent alors plus fort et quelques insultes sortent de leurs discours un peu bafouillé surment à cause de leurs boissons dont ils prennent de grandes gorgées pour être dans cet état que l'on aime tous. Ils s'apporchent encore plus de mon corps, de mes vetements, un peu trop à mon gout. J'essaie de les repousser avec les quelques forces qu'il me reste, mais ils sont trop nombreux comparer à moi qui suis rongée par l'alcool et la fatigue. Ils me soulevent et m'entourent, je ne sais pas partir, je suis prise au piege. Ils me poussent violement contre le mur, un bruit sourd dans mes oreilles et puis plus rien.

Je me reveille avec difficulté, je ne reconnais pas où je suis et je ne me souvient pas de ce qu'il s'est passer. Je me relève doucement et je sent la douleur dans tout mes os, mes muscles et mes entrailles. Je suis enfin debout, tremblante et c'est là que je me rend comte que mon pantalon est par terre à cinqs metres de moi et ma culotte glisser sur mes chevilles. J'ai un flash de ce qu'il s'est passé. Je tombe à genou par le choc des images qui viennent de traverser mon espris...

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