Une larme ruisselle alors sur ma joue sans que je m'en rende compte. J'ai honte. Je me rhabille avec peine et je remarque que c'est le petit matin, le soleil se lève et il n'y a plus personne autour de la discothèque. Les rues sont presque désertes, je déhembule en rasant les murs. Je ne sais pas quoi faire, alors je marche, j'ignore jusqu'où aller mais je marche. Je croise quelques visages fatigués ou au contraire, des gens de bonne humeur qui se rendent au travail. Je me pose mille questions mais aucune réponse ne me vient sur tout ce qu'il s'est passé cette nuit, dans cette rue, avec mon corps.

J'arrive à un café, un des seul ouvert à cette heure-ci. J'entre et je vois deux hommes accouder au bar en train de discuter avec le tenancier. Je commande un chocolat chaud et me rend aux toilettes. Je me regarde dans le miroir et j'inspecte mon corps, j'ai des bleu au cou et entre mes jambes, mon jeans est troué, j'ai tenu mes talons à la main donc mes pieds sont tout écorchés d'avoir marcher dans la rue et pour couronner le tout mon maquillage à coulé. J'ai vraiment pas bonne mine. Après avoir arrangé un peu ma coiffure et rincé mon visage au maximum pour retirer le maquillage qui avait coulé, je ressort des toilettes. Le tenancier, un vieux monsieur barbu, me tend la tasse de chocolat chaud et me demande deux euro cinquante. Je réfléchit quelques secondes, je n'ai plus mon sac à main, les 3 hommes on dù me le voler. Je ne me rappelle plus. Je regarde le barman puis la tasse qu'il me tend en s'impatientant pour reçevoir son argent...