Mauvaise idée

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Lorsque j’ouvre à nouveau les yeux, ma douce Amandine est assise à côté du lit et regarde la télévision en silence. Je tourne la tête pour la regarder, elle est si belle, elle s’est habillée avec une petite jupe blanche et un joli débardeur de couleur saumon. Je n’ose rien dire je la regarde avec beaucoup d’amour.

Au bout d’un moment Amandine tourne la tête et voit que j’ai les yeux ouverts, elle est surprise.

- Amandine : Hé coucou toi !

- Moi : Coucou ça va ?

- Amandine : Ça va et toi ?

- Moi : J’ai dormi comme un loir !

- Amandine : Oui j’ai vu ça ! Ça fait longtemps que tu es réveillé ?

- Moi : Non.

- Amandine : Pourquoi tu ne m’as rien dit.

- Moi rougissant : Je te regardais.

- Amandine souriant : D’accord.

- Moi : Et toi ça fait longtemps que tu es là ?

- Amandine : Un bon quart d’heure.

- Moi : D’accord

- Amandine m’embrassant sur la joue : Contente que tu sois réveillé.

- Moi : Moi aussi, dis tu me rendrais un petit service ?

- Amandine : Bien sûr.

- Moi lui montrant mon sac : Tu pourrais me passer un sous-vêtement dans mes affaires?

- Amandine souriant : Oui

Amandine fouille mon sac, elle trouve rapidement un slip et me le donne. Je le glisse dans le lit et l’enfile sous la couverture.

- Moi : Merci !

- Amandine souriant : De rien ! Toujours exhibitionniste ?

- Moi souriant : Pas le choix ici !

- Amandine : Oui c’est vrai mais tu as le droit du coup ?

- Moi : Mon autre infirmier me l’a permis hier.

- Amandine : D’accord.

- Moi : Tu peux juste m’aider à aller au petit coin ?

- Amandine : Tu préfères pas que j'appelle l'infirmière ?

- Moi : Franchement non, c’est une vieille peau pas sympa.

- Amandine : OK, qu'est-ce qu'il faut que je fasse ?

- Moi : Juste me rapprocher le fauteuil.

Amandine se lève me rapproche le fauteuil roulant du lit. Pendant ce temps je m’asseois sur le bord du lit.

- Amandine inquiète : T'es sûr que ça va aller ?

- Moi posant un pied à terre: Mais oui.

Je me tiens fermement au lit je suis debout sur mes deux jambes, je sens bien que je suis encore faible, je m’assieds vite dans le fauteuil.

- Amandine poussant mon fauteuil vers les toilettes : Ça me fait vraiment très étrange de te voir là-dedans.

- Moi : T’en fais pas c’est très temporaire !

- Amandine souriante : Je me doute.

Une fois dans les toilettes, ma douce approche le fauteuil à côté du "trône", elle ne sait pas trop comment me positionner.

- Moi : Merci beaucoup.

- Amandine se retournant et sortant : De rien !

Alors que je suis sur la cuvette, j’entends s'ouvrir la porte de la chambre, je viens juste de terminer et je remets mon slip. J’entends la voix de la vieille peau qui me cherche, Amandine lui dit immédiatement que je suis dans les toilettes. Elle entre dans les toilettes en furie.

- Vieille infirmière : J’imagine que c’est ton idée petit chenapan !

- Moi un peu honteux : Euh oui ….

- Vieille infirmière : Inutile de te dire que c'était une mauvaise idée !

- Moi : J’avais envie !

- Vieille infirmière : Et bien tu nous appelles quand c’est comme ça !

- Moi agacé : Mais vous n'êtes pas gentille vous !

- Vieille infirmière indifférente : Une vraie tortionnaire oui !

- Moi agacé : Presque, vous pourriez au moins faire semblant !

- Vieille infirmière indifférente : Bon tu as fini au moins ?

- Moi blasé : Oui.

Elle me soulève alors de la cuvette, m’assoit sur le fauteuil, elle tire la chasse et hop nous voilà sortis. Alors qu’on s'apprête à sortir de la chambre Amandine se lève et commence à nous suivre.

- Vieille Infirmière : Mademoiselle, il y en a pour un moment vous pouvez attendre ici.

- Moi : Euh excusez-moi mais la Psychologue a demandé sa présence !

- Vieille Infirmière : Étrange je n’en ai pas été informée….

- Moi : Pourtant c’est vrai….

La vieille peau semble un peu agacée de la situation, je suis bien content de la voir agacée celle-là depuis deux jours que je la supporte mais j’en peux déjà plus. Il est rare que je n’aime pas quelqu’un mais lorsque ça arrive ça prend des dimensions monstrueuses.

La vieille bique nous balade malgré tout à travers les couloirs glacées, je suis bien content que ma petit couverture soit restée sur le fauteuil. Nous finissons par arriver dans le bureau de la psychologue qui n’est pas encore arrivée. L’infirmière nous abandonne au milieu de la pièce et ressort.

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