Durant mon repas, nous discutons avec Amandine.

- Moi : Alors dis-moi, tu sais que mes parents savent maintenant pour nous ?

- Amandine : Oui je sais, c’est ta mère qui a deviné apparemment.

- Moi : Deviné, bof elle a juste vu nos messages.

- Amandine rougissant: Oui et j’ai avoué aussi.

- Moi souriant : Tu as bien fait !

- Amandine rougissant: Merci.

- Moi : Et pour les tiens ?

- Amandine : Pas mieux, j’ai avoué aussi.

- Moi souriant : Plus besoin de se cacher alors !

- Amandine souriante: Non plus besoin !

- Moi souriant : Super alors

- Amandine : Ta bonne humeur fait plaisir a voir.

- Moi poussant mon plateau repas terminé : Que veux-tu, ta présence me fait du bien.

- Amandine : Ça fait plaisir à entendre. Je reviendrai demain de toute façon.

- Moi rougissant : Merci je ….. je t’aime

- Amandine souriant : Moi aussi.

Amandine m’embrasse à pleine bouche, je ferme les yeux. J’attrape sa tête avec mon bras ayant le cathéter, j’ai alors une vive douleur dans le bras, je l’oublie rapidement grâce à la douceur de la situation. Le baiser dure un certain temps, et s’accompagne avec quelques exercices de langues fort sympathiques. Quel soulagement de voir que ma douce Amandine m’aime toujours autant.

Après ce baiser, Amandine me fait savoir que sa grand mère voudrait me parler un petit moment a l’occasion. Je lui dis que tant qu’a faire ça peut être maintenant. Amandine sort alors, elle parle quelques instant et sa grand-mère Monique entre juste après. Je connais bien Monique, mes parents et ses grand parents sont voisins et amis depuis longtemps.

- Monique me faisant la bise : Bonjour Pierre comment vas-tu ?

- Moi : Bonjour, je vais mieux et vous ?

- Monique : Ça va. Je voulais te dire que je suis vraiment contente que tu sois de retour.

- Moi : Euh merci.

- Monique : Amandine m’a dit pour vous deux, elle a vraiment souffert de ta disparition.

- Moi : À ce point ?

- Monique : Oh oui, elle fait mine de rien mais ce fut difficile.

- Moi : D’accord.

- Monique : Elle m’a dit qu’elle t'a raconté ses malheurs ; c’est bien pour elle qu’elle puisse en parler avec quelqu’un comme toi.

- Moi interloqué : Comme moi ?

- Monique : Je te connais un peu, tu es quelqu’un de bien, je sais que tu ne lui feras pas de mal.

- Moi : Merci !

- Monique : Merci à toi de rendre ma petite fille si heureuse.

- Moi : C’est une si belle personne!

- Monique : Oui, mais il lui est arrivé de mauvaises choses….

- Moi : C’est vrai.

- Monique : D’ailleurs, quand tu seras prêt, j’aimerais beaucoup, si le cœur t’en dit, que tu ailles à un de ses rendez-vous avec le psy.

- Moi : Avec plaisir, si ça ne la dérange pas.

- Monique : Au contraire ça lui ferait du bien je pense.

- Moi : D’accord !

- Monique : Bon je te laisse te reposer. Il faut que tu te remettes de tout ça ….

- Moi : Merci beaucoup, au revoir.

Monique sort et salue mes parents, puis elle part. Je sais que je vais revoir Amandine demain et cette seule idée me remplit de joie. Mon père entre à nouveau dans la chambre, seul cette fois, il s’installe sur une chaise à côté de mon lit.

- Papa : Ce soir, je reste avec toi mon fils.

- Moi : D’accord merci papa.

- Papa : Tu sais que tu peux toujours compter sur nous. On t’aime.

- Moi : Oui je sais papa. Moi aussi je vous aime.

- Papa : Tout le monde t’embrasse .

- Moi : Ils sont partis ?

- Papa : Oui ils sont rentrés à la maison, mais ils reviendront t’en fait pas…

- Moi : Ils pouvaient rester !

- Papa : Non, malheureusement ton infirmier nous a dit pas tous en même temps et pas trop longtemps. Il te faut du repos donc c’est normal.

- Moi : Ah oui d’accord….

- Papa : Écoute essaye de te reposer mon fils, tu dois vite guérir pour rentrer à la maison

- Moi : D’accord…..

Je remets mon lit en position plus allongée avec la télécommande, je ferme les yeux et essaye de m’endormir. Rapidement je tombe dans le sommeil profond tant je suis fatigué.