Peu de temps après, Lucie ressort de la pièce, elle s’est rhabillée.

- Lucie : Voila !

- Moi souriant : C’est quand même moins gênant pour moi cette tenue.

- Lucie riant : T’es bête ! Tu sais ce que c’est : tu as une copine quand même fais pas genre.

- Moi souriant : Justement !

- Lucie : Comment ça ?

- Moi : Et bien je compte lui être fidèle !

- Lucie : Oui ça j’ai bien compris ; je compte pas prendre sa place, rassure-toi.

- Moi : Je suis pas ton genre ?

- Lucie souriant : Petit malin, je m'abaisserai pas à te répondre. De toute façon, tu as quelqu’un, je ne m'immisce pas dans un couple.

- Moi souriant : Merci de ta gentillesse.

- Lucie : De rien, toi aussi tu est gentil ça se sent malgré la situation.

- Moi rougissant : Merci.

- Lucie : Tu veux parler d’autre chose ou on ressort ?

- Moi : On va peut-être retrouver Philippe, il doit se sentir seul.

- Lucie : Oui c’est pas faux.

Lucie passe une petite commande d‘une dizaine d’euro, le repas sera light : pâtes et sauce tomate, et quelques yaourts. Nous sortons et retrouvons l'obscurité de notre prison. Lucie m’explique pendant la commande que même le fait de se doucher ou d’allumer la lumière est facturé. Une fois le tout récupéré nous ressortons de la pièce et refermons derrière nous.

- Philippe : Ah vous revoilà enfin !

- Lucie : Désolé, je lui ai montré comment ça marche.

- Philippe : Ah oui ça va, pas trop choqué ?

- Moi : Euh un peu si.

- Philippe : Courage mec !

- Moi : Merci.

- Philippe : Mais on compte sur toi quand même pour participer.

- Moi rougissant : Oui je …..

- Lucie : Laisse-lui le temps, au début on ira avec lui.

- Philippe : Euh sans moi !

- Moi riant : Tu as peur de la comparaison ?

- Lucie riant : Sûrement.

- Philippe vexé : Je vous emmerde !

- Moi : Rooh te vexe pas, je déconne.

- Philippe : Ouais mais quand même !

- Moi : Excuse-moi, je suis taquin un peu.

- Philippe : C’est bon a savoir.

- Moi plein d’entrain : Vous avez faim ? Je m’occupe de faire le repas si vous voulez.

- Philippe : Ah oui !

- Lucie : Super !

Je m’installe à la cuisine, fais cuire les pâtes dans de l’eau, et prépare la sauce. Pendant ce temps, Lucie prend les quelques couverts en plastique pour mettre la table. On a allumé une toute petite lumière pour voir mieux la cuisine, mais c’est tout de même très sombre, je suis conscient que ma bonne volonté est plus une échappatoire, pour oublier ma situation et la nature assez dérangeante de la manière que nous vivons.