Mystères

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Lorsque j’ouvre à nouveau les yeux, je me rends compte que je suis à nouveau seul, j’ai dû m’endormir. Lucie m’a vraiment aidé a surmonter cette première épreuve, je ne pensais pas réussir à dormir dans ces conditions. Je n’ai pas beaucoup dormi certes, mais j’ai dormi. Je n’ai aucune idée de l’heure mais la faim commence à me tirailler, je m'interroge sur comment ça marche les repas ici, et si même nous y avons droit.

Je me lève malgré tout, je me dirige vers la pièce principale. Personne ne semble être levé je vais donc en profiter pour me laver. Je me dirige vers la commode où l’on m'avait indiqué que je pourrais trouver des vêtements. J'en prends quelques-uns qui semblent à peu près à ma taille, ainsi que quelques serviettes. Je me dénude et dépose mon linge dans le bac à coté du lave-linge. Je garde néanmoins mon pantalon car il n’est pas tellement sale selon moi.

Je vérifie la douche, il y a bien un gel douche, j’ai même trouvé un peu de lumière à l’intérieur de cette pièce microscopique. Je m’enfile sous la douche et, tournant le robinet, laisse couler l’eau, je trouve rapidement la bonne température, et me savonne généreusement. Mon mal de crâne est bien calmé, je ressens encore une douleur mais bien moindre que la veille.

Sous la douche, je me reprends dans la figure toute la situation dans laquelle je suis, je tombe sur les fesses de dépit, je suis en pleurs, je ne pensais pas vivre ça un jour. Et toujours personne n’a osé me dire ce qu’il se passe réellement ici, j’avoue que ça commence sincèrement a m'inquiéter. J’aimerais bien être fixé rapidement.

Je m’encourage en pensant à Amandine, en me disant qu’il va falloir que je sois fort pour tenir sans elle. Je fini de me rincer, m’essuie et sors de la douche rapidement. Je suis maintenant habillé.

- Lucie : Hello ca va ?

- Moi : Mieux qu’hier mais bon voila. Et toi ?

- Lucie : Moi ça va à peu près aussi.

- Moi : Je peux te poser une question pratique ?

- Lucie : Bien sûr vas-y.

- Moi : Comment ça marche les repas ici ?

- Lucie : Tu vas le découvrir bientôt, mais là c’est Philippe qui est parti récupérer le déjeuner pour nous.

- Moi : Ah bon... mais on peut sortir d’ici ?

- Lucie : Non, pas tout à fait.

- Moi : Dis-m’en plus s’il te plaît, j’ai besoin de savoir ce qu’il se passe ici.

- Lucie : Je pense que tu n’es pas prêt à entendre ça.

- Moi : Ça me fait plus peur encore que tu me dises ça.

- Lucie : Écoute, si tu y tiens vraiment, à midi tu viendras et tu le verras de tes propres yeux ; c’est préférable je pense.

- Moi : D’accord.

- Lucie : Franchement, je pense pas que tu sois prêt, mais c’est toi qui vois !

- Moi : Je viendrai, j’ai besoin de savoir !

A ce moment là, j’entends s'ouvrir la dernière porte fermée hie . Philippe la passe et se rapproche de nous avec des céréales et une brique de jus de fruits. Lucie allume la petite lampe qui se trouve à proximité de la grande pièce. Pour la première fois, je vois un peu plus clair, la lumière n’est pas très puissante, elle me permet néanmoins de me rendre compte que Philippe a des cheveux châtain-clair et Lucie plus marrons que noirs.

Nous déjeunons au menu lait, céréales et jus de fruit, n’ayant pas d’autre choix et, ne souhaitant pas vexer mes nouveau compagnons, je mange ça sans rechigner ni montrer quelque gêne. Durant le déjeuner et même après nous avons une bonne discussion.

- Moi : Pourquoi vous n'allumez pas plus souvent ?

- Lucie : Je t’expliquerai tout ça tout à l’heure, t’en fais pas !

- Moi frustré : D’accord.

- Philippe : Ah, tu lui as pas tout raconté hier soir ?

- Lucie fâchée : Rooh mais tu vas arrêter? tu es pénible à force !

- Philippe : Excuse moi !

- Lucie : Faut vraiment que tu arrêtes avec ta jalousie mal placée !

- Philippe : Jaloux moi ? De lui ?

- Lucie : Vu ton comportement, ça y ressemble! avant qu’il arrive, tu avais des mauvais jours, mais jamais tu m'emmerdais comme ça.

- Moi : Calmez vous. Tu ne le sais peut-être pas, Philippe, mais je suis en couple….

- Philippe : Excusez-moi, je pense que je commence à en avoir marre d'être ici.

- Moi : Oui c’est normal, mais vous n’avez rien tenté pour vous enfuir ?

- Lucie : Une fois mais on l’a payé très cher….

- Philippe :" Je "l’ai payé très cher….

- Moi : Qu'est-ce qui s’est passé ?

- Philippe : Je me suis pris un très mauvais coup et j’ai saigné sans arrêt ou presque pendant deux jours.

- Lucie : Oui mais tu m’as protégée ce jour-là car j'aurais pu en prendre une aussi.

- Moi : Quel courage tu as eu de prendre les coups à sa place.

- Philippe : Il fallait bien !

- Lucie : Depuis on est plus frileux à retenter quelque chose.

- Moi : Oui je comprends bien, il va quand même falloir trouver un moyen, on va pas rester ici a vie.

- Philippe : Il est marrant lui, il arrive et il pense qu’on n'a rien fait et qu’on essaye pas de trouver des solutions pour sortir de ce merdier.

- Lucie : Il peux pas deviner, on lui a rien dit.

- Philippe : Déjà, c’est très rare qu’on ait des occasions de faire quoi que ce soit.

- Moi : Ah bon ?

- Lucie : En dehors du moment où tu es arrivé, il n’est entré ici que deux fois dans les trois semaines. C’est pour ça qu’on sait pas trop comment faire.

- Philippe : Oui on espère plus une aide extérieur.

- Moi dépité : Oui je vois.

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