Ses pas résonnèrent dans la nuit, un sombre murmure se fessait entendre et effrayer encore plus la jeune fille. Elle pris une autre ruelle pour échapper à sa mère. elle pris un regard surpris en la voyant la rattraper.

- Reviens ici tout de suite Blanche ! Hurla sa mère drôlement en colère contre sa fille. Tu ne m’échappera pas, vaurienne !

Elle continua sa course et son pouls accéléra lui aussi l’allure.

- Je ne veux plus de toi ! Osa la jeune fille sur un ton de reproche. Tu me traite toujours comme une esclave !

Les mots ne touchèrent même pas la femme car elle ne parut en rien blessée. La course-poursuite atteint les jardins du palais où Evangéline, la mère de la fuyarde, travailler. Plusieurs servantes se poussèrent pour laisser passer la jeune fille et la femme. Blanche pris un escalier et monta le long du mur, manquant à chaque fois de louper la marche.

- Mince un garde ! Murmura-t-elle à la vue d’un homme en armure à moitié endormi, bloquant le passage avec ses jambes.

Mais elle ne se découragea pas. Elle passa comme une fouine sous les jambes du garde puis elle repartie à vive allure.

- Gardes attraper cette fille !

La voix provenait des appartements royaux qui se situer pas très loin d’elle.

Une foule de garde pris la relève de sa mère. Elle courut comme elle put mais elle était épuisée. Puis elle se retourna et dit :

- Désolé mais vous ne m’attraperais pas !

Dans l’au-delà rajouta t’elle pour elle-même.

Elle monta sur le grand rempart qui se dressait devant elle et sans un mot, elle sauta dans le vide.

Elle regarda faiblement les gardes qui était éberlués et bouche bée devant son suicide, elle vit une dernière fois le visage mécontent de sa mère avant d’atterrir lourdement sur le sol, la douleur la transperça, elle pleura quelques larmes avant que ses côtes soit brisé sur le sol et elle mourut instantanément.

Des paysans regardèrent le corps sans vie de la jeune fille. Puis sa mère déboula et caressa la joue du cadavre, de la tristesse envahi pour la première fois la femme, elle se retourna et murmura :

- Tu étais si spéciale…moi qui penser que tu résister à la mort…