Quel étrange sentiment que le doute. On ne sait quoi en penser, il n'est pas particulièrement mauvais mais n'est néanmoins peu agréable. Que faire quand il nous assaille, quand rien ne peut nous aider à le vaincre? Tout est soudain bouleversé et la peur s'avance au devant de la scène. Pourquoi avoir fait ça ou pourquoi ne pas l'avoir fait? Qu'est ce qui était juste au fond? Qu'est ce qui aurait changé si un choix différent avait été fait?

Le problème majeur est que rien ni personne ne peut nous rassurer, le doute est la petite bête, la voix au fond de notre tête qui nous perd constamment et refuse obstinément de nous lâcher. Ce piège de l'égo peut être une véritable calamité, un sentiment nauséabond qui peut revenir n'importe quand, sans crier gare, comme une réminiscence des douleurs passées. Néanmoins, le doute a également de bons côtés si l'on peut dire ça comme ça. C'est grâce à lui que nous décidons de réanalyser certaines situations qui auraient pu se solder comme autant d'échecs.

Le doute est nécessaire, bien que douloureux, pour survivre dans ce monde où notre perspective des choses change la façon dont on vit une situation. Le doute peut être une toute petite souris nous grignotant le cerveau ou bien une tornade qui met tout sans dessus dessous. Cet ami un peu brusque est là pour nous rappeler que c'est la façon dont on aborde les choses qui change la donne.