Chapitre 5

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Quel rêve étrange. Son esprit exprimait des émotions particulières tandis qu’il errait dans l’immensité d’une pièce blanche. Lège, appelée le liégeois par ses proches et amis, se demandait comment cela faisait qu’il pouvait se rendre compte qu’il était dans un rêve. Il marchait, essayant de comprendre à quoi servait l’endroit où il se trouvait. Où suis-je ?


Ses pensées résonnaient dans la pièce. C’était étrange et peu rassurant. Un semblant de décor apparut brusquement le faisant penser à la première scène d’un film adapté d’un des romans de Stephen King. Un ballon rouge flottait au-dessus d’un égout où de l’eau tombait dedans.


Précieuse… Ta fille est précieuse. Rentre chez toi ou la mort l’emportera.


Quelqu’un avait parlé. C’était le chuchotement d’une voix sibylline au creux de l’oreille. Lège frissonna en reculant, son inquiétude se traduisant par une image de son bébé de dix-sept allongée dans une flaque de sang. Ses pensées l’emmenèrent vers sa fille, elles se demandaient ce qu'Aspasia était en train de vivre, seule dans ce terrifiant manoir parce qu’il savait, contrairement à sa femme, que quelque chose d’étrange et horrifique y avait lieu et que la demeure cachait un secret dont lui-même n’était pas prêt à entendre.


Rentre ou meurs comme ces gens. P’tit lège gourmand, rentre te bâfrer de liégeois… Oups, pardon.. Hahaha. Rentre chez toi avec Louise ou crève empalé.


Lège grimaça manquant ou ne comprenant pas la blague sur son prénom. Soudainement, la salle s’éclaircit, une ombre délaissa un coin sombre ; une silhouette humanoïde à l’apparence d'un clown sanguinaire commença à s’approcher de lui, arborant un sourire narquois. Son maquillage dégoulinait. Le père de famille pâlit en remarquant le sang sec sur les vêtements de l’inconnu ainsi que la lance plantée dans la poitrine de ce dernier à l’endroit où se situait le cœur.


Enfuis-toi. La Décision est attendue. Rejoignez les Perfides. Ils vont protégeront.


Le rêve s’estompa avant même que Lège puisse répondre. Le liégeois ouvrit brutalement les yeux, il jeta la couverture par-terre réveillant violemment sa femme et lui dit sur un ton précipité qu’ils devaient fuir. Louise ne le questionna pas. Ils prirent leur valise ainsi que leurs sacs, se précipitèrent hors de la chambre soudainement conscients des présences qui les observaient et déboulèrent en courant dans leur véhicule.


Aspasia a besoin de nous, pensa Louise en mordant la lèvre.

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