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Tyra

Défi
Tyra


Bercée par un idéal de l'amour, elle se surprenait à rêvasser et s'évader. Au milieu des cours. Des cahiers. Songeant à l'homme parfait. Elle se l'imaginait grand et brun, beau et intelligent, mais gentil surtout.
16 ans. Et pourtant elle n'avait jamais connu l'amour. Elle avait bien ... disons ... eu quelques coups de cœur. Quoi de plus normal ? Un blond, puis deux. Puis un brun. Ils n'étaient pas toujours beaux. Mais ils étaient gentils. Et drôles aussi. De bons copains classe. D'ailleurs, elle était souvent la bonne copine. La confidente. L'intermédiaire. Le petit cupidon des cours de récré. Ou des pauses déjeuners.
Et elle a tenu ce rôle jusqu'au lycée. Jusqu'à la fin du lycée, pour être plus précise. Mais ça lui importait peu, parce qu'elle avait ses amies. Filles. Garçons. Au singulier. Au pluriel. Elle était tout à fait adorable et s'attirait la sympathie de tous. Mais elle ne se fixait jamais à une bande de copains en particulier. Elle aimait vadrouiller. Rencontrer. Aider les autres. Elle a connu les populaires. Les gothiques. Les suicidaires. Les bagarreurs. Les amoureux transits. Elle aimait vraiment s'entendre avec tout le monde.
Le collège. Puis le lycée. Sans aucune histoire de cœur à l'horizon. Alors l'amitié. Et l'école. C'est ce qui lui occupait l'esprit. Elle était d'ailleurs très bonne élève. Et savait manier les mots. Qu'elle offrait souvent à des amis dans le besoin. Pour leur remonter le moral.
Puis un jour, sans que rien ne le prévoie, une relation est née. Un garçon. A peine plus vieux qu'elle. Le cousin de sa meilleure amie. Il n'était en rien l'homme parfait. Il était juste là. Gentil et un peu poète. Ils ont commencé à échanger sur les réseaux. Leurs mots. Puis leurs maux. Ils ont partagé tellement de journées et de nuits. A s'écrire. Des poèmes. Elle ne l'aimait pas. C'est navrant. Mais... Ils ont commencé à flirter. Toujours sur les réseaux. Ils ne s'étaient jamais vus. D'ailleurs, ils ne se sont jamais vraiment vus. Ils sont sortis ensemble. Quelques jours. Quelques mois. Par intermittence. Ils ne s'entendaient jamais. Mais se cherchaient toujours. Un peu comme Tom et Jerry. Parfois, ils ne se parlaient pas pendant des mois. Puis ils revenaient, l'un vers l'autre, promettant d'avoir changé. Et ça a duré. Même après. Même lorsqu'ils étaient en couple chacun de leur côté, ils se parlaient. En toute amitié. Mais ça clashait aussi.
Une relation, un peu destructrice qui a fait tomber toute illusion. C'est donc ça l'amour ? Quelque chose qu'on cherche, mais qu'on ne trouve pas. Puis qu'on ne veut pas mais qui se trouve là. Quelque chose qui rend accro. Et vulnérable. Et méchant. Et jaloux. L'amour que l'on voie dans les films n'était-il pas inspiré de faits réels ? A croire que non. Les Hommes ne connaîtraient l'amour, le vrai, le grand, le magique qu'à travers ce jeu d'acteurs. Un jeu. L'amour était-il donc qu'un jeu pour les Hommes ?
Après une année sabbatique et un voyage de deux mois aux Etats-Unis. C'est toujours bercée d'illusions que Tyra rentra à l'université. Elle se trouvait là. Un peu par défaut. Parce qu'elle n'avait trouvé rien d'autre à faire. Et pourtant. C'est à l'université même que sa vie commença.
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Tyra

Se serait-elle égarée ? Six mois qu’elle m’aurait abandonné. Et tout ce monde qui l’entoure dit d’elle qu’elle est abonnée au chagrin.  Quand je l'observe, c’est vrai elle a le visage baissé et le regard si vide.  Mais dites moi qui lui a enlevé cette joie de vivre qui la saisissait dès le matin. Elle était cette belle personne qui savait rendre l’espoir en un simple sourire. Dites moi ce qui lui est arrivé. Je suis ici, et pourtant j’ignore tout de sa vie.
J’y suis rentré un peu comme par magie, et j’étais là le symbole d’un amour partagé. Oh je la voyais ma belle, tous les matins m’adressait un regard tendre et amoureux. Elle avait autrefois cette habitude de me poser délicatement près d'elle en restant là des heures à s’enivrer de ce parfum délicat que je dégageais.
Et je la suivais dans tous ses voyages, toujours accompagné d’une boîte ivoire qui renfermait le merveilleux souvenir de ses vingt ans. Elle nous emmenait partout, par amour surtout.
Aujourd’hui, par habitude, elle nous fourre dans un sac au milieu de ses cahiers et de ses vêtements du week end. Certainement par peur de laisser partir son dernier souvenir ou de finir par perdre complètement l’amour intense qui l’habitait il y a six mois.
Et depuis, je passe mes nuits à l’attendre. Abandonné comme un simple bout de tissu, à la tête de son lit, comme planté dans le décor, au milieu de ses peluches et de ses oreillers. Attendre qu’elle se décide enfin à me prendre dans ses bras. Je sais qu’elle a souffert, je l’ai vue, j’ai vu ses larmes, et j’en séchées quelques unes, mais elle a fini par détourner le regard, et je la vois s’éloigner les yeux noyés dans la déchirure de son amour passionné.
Mais je sais bien, qu’elle lui manque. Son odeur même disparue, lui revient en mémoire.  Et moi, je ne veux pas être l’objet de ses douleurs. Alors je veux croire, autant que son cœur bat encore et toujours pour elle. Je veux croire en leur union future et redevenir le symbole de leur amour partagé. Je ne veux pas finir, dans la malle des souvenirs, ne rappelant que les indéniables douleurs passées. Alors je crois, en mon avenir.
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Tyra

C'est un de ces jours, où mon regard se perd au dehors, par la fenêtre, où la musique me rend sourde du monde extérieur, et où mon coeur redevient sensible à sa plume.
 
 Je ne sais pas bien par où commencer. Le temps est d'humeur nostalgique depuis ce matin. Et je cherche mes mots, pour vous dire combien ma vie n'aurait pas de sens sans vous.
 
Il serait exagéré de dire que je vous ai aimé dès la première seconde? Que lorsque mon regard a croisé le votre, je suis tombée amoureuse de la vie. Encore, et encore à chaque regard. Mon regard s'illumine toujours un peu lorsque je vous pense. Bien sur, vous pensez que je vous oublie, que la vie est ainsi. Nous avons pris des chemins suffisamment différents pour nous éloigner. Mais lorsque je ferme les yeux, je vous imagine à la perfection, dans nos moments les plus beaux, et je souris. On trouve toujours des excuses, alors on préfère croire que le temps nous vole nos quelques occasions, que de s'avouer que nous n'avons juste pas pris le temps. Et pourtant, je vous pense, tellement fort, si souvent, que je ne vois pas les années qui se sont écoulées depuis nos derniers regards échangés. Mais je m'en veux, de ne pas pouvoir autant partager avec vous qu'avec mes amis. Le temps ne s'arrête pas, ne se fige pas pour nous laisser une occasion de se retrouver. Et pourtant il faudrait. Mon amour pour vous est sans limite. Bien que nos vies soient différentes, et que nous devions nous contenter d'un Facebook, d'une photo partagée, d'un commentaire ou d'une publication, au mieux d'un Skype ou d'un sms, je ne vous ai jamais autant portés dans mon coeur. Vous êtes mon Sang, ma Vie, mon Histoire. Rien ne vous enlèvera de mon coeur, de mes pensées ou de mon Histoire. Parce que je sais que quand on se retrouve, il y a toujours cette petite étincelle, qui dit que nous appartenons à la même Famille!
 
"Anywhere you are, I am near. Anywhere you go, I'll be there"
 
Ca doit bien faire une heure et demie que je suis penchée là dessus. Et je voudrais maintenant parler de vous. L'amitié. C'est un bout de terre inconnue, de découverte, d'aventures et j'en passe. On pense que nous sommes amis parce que nous avons partagés un sourire, un délire, une passion, un bonheur en général. Mais on ne peut se considérer comme ami, que lorsque nous avons été là dans le pire pour l'autre. Lorsque nous sommes restés quand ça n'allait pas. L'amitié c'est bien plus que les promesses d'un mariage. Ca va au delà du simple "pour le meilleur et pour le pire". On ne compte pas ses amis par milliers, il est même rare d'en avoir des vrais. Mais dans un regard, dans un sourire, dans une promesse, dans un souvenir, je reconnais l'ami qui sera toujours là.
Alors autant vous dire, que je suis ce genre fille sur qui on peut compter, qui saura redonner le sourire, qui saura écouter, et être là pour ses amis. Ce genre de fille un peu naïve qui croit en la réelle bonté des autres, qu'on trompe, qu'on trahit, qu'on oublie, mais qui est toujours là quand ça va pas. Alors trop bonne, trop conne me dirait on? Peut être bien. Mais après tout, j'ai suffisament vécu pour me dire qu'on a qu'une seule vie. 
Parce qu'on me dit que je suis forte, que je suis gentille, que mon sourire redonne un peu de vie, un peu de soleil, qu'il réchauffe les coeurs, et qu'il fait sourire. Alors quoiqu'il arrive j'aborde la vie avec le sourire. Parce que quelque part, sourire fera toujours du bien, autant pour toi que la personne qui en a besoin. Alors oui je crois en ça. Je crois en l'amitié. En vous. En la Vie.
 
"You can count on me like 1 2 3, I'll be there
And I know when I need it I can count on you like 4 3 2, And you'll be there
Cause that's what friends are supposed to do, oh yeah"
 
Pour parler entièrement de moi, je devrais parler de vous. Ceux qu'on appelle les "Anges", et qui vivent dans les étoiles. Oui, forcément, vous faites partis de moi. Autant dans mes moments de joies que dans mes plus grandes douleurs. Parce que pour comprendre ce que je suis aujourd'hui, comprendre mes choix, mes sentiments pour la vie, et tout ce qui compose mon monde, il faut avoir connaissance de vous, mes Anges. Parce que quand je ferme les yeux, je souris, de tous nos moments passés ensemble, j'entends pour la plupart encore l'écho de votre voix, de votre rire. Tous ces souvenirs résonnent jusque dans les moindres détails dans ma tête, dans mon coeur. Certains moment se sont même figés en souvenirs. Mais quand je pense à vous, il m'arrive aussi de pleurer. Pleurer votre départ. Comme un regret de ne pas avoir été présente. De se dire, que pour tous les prochains événéments, il y aura deux listes. Celle des présents, et celle des Anges. Certains nous ont quittés trop tôt. Et d'autres sont partis, sans qu'on y soit préparés. Alors je ne connaitrai aucune plus grandes douleurs que celles de vos départs. Que celle d'un aurevoir. Alors parfois, je m'isole, parfois je mets une musique, parfois non. Mais je prends le temps de vous penser toujours avec Amour. J'ai encore du mal à recroiser vos regards dans une photo. Parce que la douleur est encore là. Et on se rend compte de ce qu'on avait, que lorsque nous l'avons perdu. Mais je ne vous ai pas perdu. C'est ce que tout le monde croit quand d'un regard plongé nous jetons notre dernière fleur. Non je ne vous ai pas perdu. Vous n'avez jamais été aussi près de moi au contraire, je vous ai gardés dans mon coeur, dans mes souvenirs. Et j'ai plaisir à croire que chaque petite chose de la vie, est un signe de vous. Je crois que la vie est belle pour nous réunir, parfois injuste de nous séparer, mais l'Amour que j'ai pour vous ne s'est pas éteint. Il perdure. Et j'aurai toujours une pensée pour vous, parce que vous me rendez forte! J'espère que chacun a trouvé son petit bout de paradis, le vent et la mer, les patisseries et les beaux jardins, les belles histoires de vieux et la Sky, les collections à gogo, la méca, les voitures.. Mais en fait, j'espère juste que vous êtes heureux, et que vous ne pensez pas qu'ici bas on puisse vous oublier. Vous faites partis de nous, de notre histoire. A jamais vous. A jamais nous.
 
"Now you belong to heaven
And the stars spell out your name"
 
Et il y aura également toujours un chapitre plus ou moins long sur l'Amour. Quelque chose d'inexplicable souvent, et qui porte ton nom. Quelque chose qu'on veut crier au monde tout en le gardant secret. Oui un quelque chose de doux, de mignon, de différent. L'Amour. On en parle souvent, sans en connaître vraiment le sens. Parce qu'il n'y a pas de réelle défnition de l'Amour. Tu le vis, tu le ressens et puis t'essaies d'en parler. T'as les yeux qui pétillent rien qu'à y penser, et les papillons dans le ventre à le regarder. En fait, tu ne veux pas entendre de fausses promesses, mais tu l'associes à un "toujours". Un "toujours" qu'on prend comme un "cap ou pas cap", comme une promesse qu'on ne s'avoue pas. Mais en fait je n'ai jamais été aussi honnête. Quand je te dis que je t'aime comme je n'ai jamais aimé avant, et comme je n'aimerais plus jamais. Et peut être que ce ne sont que des mots, mais lorsque ta main est dans la mienne, et que nous confrontons nos regards, j'espère qu'à cet instant précis, tu en es convaincu. Et crois ce que tu voudras, mais tu feras toujours ressortir le meilleur chez moi. Je souris, et je rêve encore. Quelque soit l'issue, quelque soit l'histoire, je t'aimerai toujours. Et dans chacune de mes vies futures, je t'aimerai encore. C'était écrit, on devait se rencontrer, se connaitre, s'aider, et "tomber en amour". L'inexplicable est arrivé. Et vivre au jour le jour, pour ne pas avoir à s'inquiéter de l'avenir. Et sans te connaitre par coeur, bien que je sache énormément de choses, j'ai l'impression de t'avoir toujours connu, comme si nos coeurs avaient déjà été liés. Et je t'Aime chaque jour un peu plus. Je crois que tu me connais suffisament pour croire ou non en ça.
 
"What are words
If you really don't mean them
When you say them
What are words
If they're only for good times
Then they don't
When it's love
Yeah, you say them out loud
Those words, They never go away
They live on, even when we're gone"
 
Depuis le temps que j'écris, je me rends bien compte que les mots ne suffiront jamais à décrire l'Amour que j'ai pour vous. Je vous pense, malgré la distance, malgré le temps, malgré nos vies. Et j'espère que le ciel vous garde sains et saufs.
 
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Tyra

"Les rencontres dans la vie sont comme le vent. Certaines vous effleurent juste la peau, d'autres vous renversent."


Tu sais, je ne vais pas bien en ce moment. Les autres pensent que je manque de toi. Et peut être qu'ils n'ont pas si tort. Je ne sais pas ce qui m'arrive, tout peut aller parfaitement bien et sans que rien ne prévienne, je sens un poids dans ma poitrine, et me voilà en train de chercher l'air. Je manque d'air, et je me noie. Je me noie dans mon chagrin, dans la musique, et dans mes larmes. Et toi tu n'es plus là.
Tu sais, quand rien ne va comme ça, j'ai cette musique qui passe en boucle. Et je m'enferme dans un monde, prisonnière d'une simple paire d'écouteurs. Et toi tu n'es plus là.
Tu n'es pas juste arrivée comme une faible brise. Non, tu n'as pas fait qu'effleurer ma peau. Je suis une sinistrée. Rien n'aurait pu prévenir de l'impact que tu aurais dans ma vie. Tu as été comme une rafale de bonheur, et je jouissais de cette brise sur ma peau. Avec le temps, tout s'est renforcé, et tu es devenue cette tempête d'amour, qui a renversé un coeur, tu l'as écorché, et comme si de rien n'était, tu t'en es allée. Tu m'as laissée à terre sans te retourner, et depuis plus rien ne souffle ici, sauf les soupires d'une vie sans toi. Car tu n'es plus là.
Et quand je ferme les yeux, je t'aperçois, et je détaille chaque courbe de notre histoire. Cette nuit, quand j'ai rêvé de toi, je ne savais pas bien si je devais sourire, ou pleurer. Mais tu étais là, si près de moi, j'avais cette impression de pouvoir enfin t'effleurer après tout ce temps. Parce que tu me manques. Tellement. Qu'il m'arrive la nuit de me blottir, malgré la chaleur, dans les couvertures et les oreillers, pour avoir cette presque impression de t'avoir dans mes bras encore une fois. Je te vois partout mais tu n'es pas là. Je me torture en me rappelant ta voix. Et ton odeur traîne dans un coin de la chambre, sur un t-shirt que tu as laissé. Mais tu n'es plus là.
Je n'arrive plus à t'atteindre, tu es déjà si loin. Et il paraît que tu as embarqué sur le bateau du bonheur, où soufflent les vents de l'amour. Et je ne fais plus partie de toi, et je me meurs d'une vie sans toi. Mon passé est trop ancré, et pourtant tu n'es plus là.

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Défi
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                                 Verdun, le 20 Octobre 1916

 Ma Chère Amour,
 J'aimerais me souvenir de l'odeur de votre parfum ou de l'indescriptible sensation d'effleurer votre peau le matin. Comme j'aimerais entendre votre rire ou même un écho me donnerait un peu de réconfort. J'essaie de m'accrocher à ce qu'il me reste de vous.
Mais [...].
Je suis ici, pétrifié par le froid saisissant des tranchées. Le glas de la nuit sonne en contre-bas, et vient rompre le brouhaha des obus et des balles. Une odeur de mort nous habite chaque jour. J'essaie de m'accrocher à ce qu'il me reste de vous pour m'extirper de ces caveaux sans fin, mais lorsque je ferme les yeux. [...]
Je revois mes frères d'armes tomber un à un. Et je suis impuissant face à ces images d'horreur qui prennent le dessus. Il m'est impossible, mon amour, de ne pas voir ces hommes, ces pères, ces frères, ces fils, ici, gisant à nos côtés. Et j'essaie de m'accrocher encore à ce qu'il me reste de vous.
Et je me réfugie dans le vert de vos yeux lorsque les affrontements faiblissent. J'en blottis l'image dans la poche près de mon coeur. Je me rattache à ces souvenirs, à ces espoirs. Mais [...]
Personne n'a jamais réussi à rentrer à la maison, les permissions en laissent l'espoir. Ephémère. Parce que nous sommes très vite rappelés sur le front. Je sais bien que nos femmes chérissent le miraculeux retour de leurs hommes. Ô mon Amour! ...
J'ai si froid. Et je me suis recroquevillé sous les hommes qui sont tombés dans la nuit. Les conditions dans ces trous de chair et de sang sont une horreur, mais nous nous rattachons à ce que nos êtres les plus chers héritent de jours meilleurs. Si cette lettre vous parvient mon amour, sachez que vous m'avez gardé en vie toutes ces fois. Vous étiez la raison de mon combat. Une fois que la guerre prendra fin, vivez! Profitez de chaque instant qu'il vous sera donné. Aimez encore!
Le jour se lève. J'aurais pu voir une dernière fois un lever de soleil. C'est magique. Et presque aussi magnifique que vos yeux verts. Je les vois enfin. Plus clairement maintenant. J'entends même votre rire. C'est apaisant de mourir sur vot

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Tyra
Puisque l'amour ne suffit parfois pas. Face à la Vie, et la Mort, deux grandes puissances qu'on ne maîtrise pas.

A lire, avec en musique de fond -Les petits pieds de Léa-Céline Dion.
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Défi
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Arrachée entre la maladie et le souvenir d'un ange.

Dédié à ma plus belle étoile <3 ~J.M~
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Tyra
"A trop essayer de l'oublier je le sais, je l'aurais encore ancrée dans l'imparfait passé." [Vertigo'C]
Je n'ai plus la force des mots, j'ai bien trop cédé et faiblement je le sais à ces caprices du coeur. Où était ma raison dans cette éternelle descente aux Enfers? Je n'ai pas cessé d'être, ou de vivre, mais j'ai perdu cette étincelle de vie que je retrouvais dans nos regards, cette incroyable et enivrante sensation de bonheur dans tous nos moments, et nos je t'aime.
Huit mois que le temps s'écoule dans une dimension parallèle. Dites au monde que je suis fou, qu'importe, j'ai perdu la raison depuis bien longtemps. J'ai perdu la notion du temps également, lorsque mon coeur s'est figé sur tes adieux. Ce monde est devenu si absurde quand tu m'as quittée. Tu me laisses errer le coeur à la main, comme une vagabonde sans lendemain. 
C'est complètement fou de se lier d'amour de cette sorte, et de s'en aller. C'est dangereux de se donner corps et âme dans une seule histoire, et de ne plus savoir comment s'y prendre avec les autres. C'est vrai, faut l'avouer, je suis sortie, j'ai flirté, en vain, mon coeur te réclamait. J'ai tout essayé, je l'ai blâmé, je l'ai torturé, séquestré de sentiments, mais tu es toujours là. Arrachez-moi le coeur à la "Once upon a time", pour que survive un peu mon âme. Malgré tout [...].
Je tiens à te retrouver, pas dans cette vie, certainement pas, nos chemins se sont bien trop éloignés, tu es partie bien trop loin, tu as embarqué sur bien des bateaux que je ne pourrais t'offrir. Parce que j'aurais beau avoir toutes les richesses du monde, et tout l'amour qui s'y trouve, si tu n'y trouves aucun intérêt, aucun bonheur, aucune sensation ni même aucune étincelle, je serai encore et toujours trop faible pour nous aimer.
Dans une autre vie, peut être rirons nous de cet amour antérieur qui a fragilisé mon coeur, de cette histoire d'amour secrète, et un peu moins, et de tous ses faux pas et maladresses. Peut être.

Je t'aime, de mille et une façons [...] mais certainement pas d'amitié, je le crains. J'ai rompu en ça une promesse d'autrefois. 

L'écho des aurevoirs aurait pu paraître plus doux, si tu m'avais laissé t'aimer dans un dernier baiser.
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Défi
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La fraîcheur du matin avait saisi les corps recroquevillés sous les couvertures. Mais la chaleur de la case avait permis de passer une nuit plus douce qu’à l’accoutumée.
Il est six heures, le soleil est levé, mais le silence règne encore en maître, sous la charpente hospitalière, parfois brisé par les ronflements et les délires oniriques des personnes qui l’avaient investie.
Je me réveille tranquillement, sans faire de bruit pour ne pas déranger mes compagnons de nuit. Je jette un coup d’œil sur le téléphone. Quelques appels manqués et des messages non-lus. Je m’extirpe du dortoir encore assoupi. Je m’éloigne pour consulter mes messages.
Rappelle c’est urgent !
Mon cœur s’accélère. Il s’arrête soudainement. Je m’essouffle, je perds pieds. Des films sans fin se jouent dans ma tête. Qu’avait-il bien pu se passer la nuit dernière ?
Je compose, avec beaucoup d’appréhension, le numéro de mes parents. Ça sonne. Et les battements de mon cœur assourdissent déjà la communication.
- Allô ? Qu’est-ce qu’il y a ... Je viens de voir le message, bégayais-je presque, apeurée.
- Oui ... Il s’est passé quelque chose hier soir ... Jérémy a eu un accident ...
Tout un tas de questions m’envahissent. Puis c'est le néant. La peur s’est complètement emparée de moi. J’appréhende la mauvaise nouvelle. Je ne veux rien savoir, je ne veux pas y croire. Puis tout ce qui se trouve autour de moi s’est effacé, tout ne devient qu’un trou noir, abstrait, sourd, lointain. Tout se précipite. Les larmes coulent déjà sans en connaître la fin.
- Il est décédé ... Et les autres sont à l’hôpital ... On viendra te chercher à l’aérodrome quand tu seras arrivée, rappelle-nous.
Je raccroche. La colère monte. L'incompréhension prend le dessus. La vie aurait-elle perdu tout son sens ? Un homme, "un peu" ivre, venait d'ôter la vie de mon cousin, et avait décidé de prendre la fuite. De laisser toute sa famille, ici, dans la douleur, certains même déjà inconscients, sur le bas côté de la route. Il avait tout simplement décidé de rentrer chez lui après une soirée bien arrosée. Comme si ne s'était passé.
Pendant une semaine durant, les familles ont défilé dans la salle d'attente de l'hôpital pour veiller auprès de ceux qui avaient survécu. Et dans cette petite chambre des soins intensifs, que j'aperçois du bout du couloir, mais que je n'approche pas, la vie d'un enfant était sur le point de s'arrêter. A chaque signe, à chaque instant, les faux espoirs rallumés nos coeurs. Les médecins nous ont donné des faux espoirs. Nous ont laissé croire qu'il s'en sortirait alors qu'il n'était déjà plus parmi nous.
Ce jour-là, un homme un peu ivre avait assassiné mon cousin et son fils, et avait brisé toute une famille. Je me souviens encore de l’écho assourdissant des mauvaises nouvelles.
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Défi
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Assise de l'autre côté de la salle, elle avait su attirer mon attention. Pourtant, elle n'avait rien fait pour attirer les regards. Elle s'était même presque cachée derrière une étagère de bouquins que personne ne lit, histoire de ne croiser personne et de s'isoler. Je la voyais assise dans ce coin de bibliothèque depuis maintenant quelques semaines.
Non, je ne l'ai jamais abordée. D'ailleurs, elle ne voulait certainement pas être abordée. Elle s'était fermée au monde, repliée sur un cahier de dessins et une paire d'écouteurs. Parfois, je l'observais des heures feignant de bosser mes cours. Quand elle n'était pas sur son calepin à spirales, elle était cachée derrière l'écran de son ordinateur portable. Mais quoiqu'elle fasse, elle avait ce regard triste, limite vide. Il avait l'air si lointain comme si toute une vie se passait à l'intérieur. Une vie pas si joyeuse. Parfois, on pouvait percevoir des regards larmoyants. Sans doute dûs à la musique qu'elle écoutait durant des heures. Une mélodie qui avait fini par se frayer le chemin des émotions pour la faire lâcher prise. Mais jamais, je ne l'ai vu verser une larme.
Je ne la connaissais pas. Personne ne venait la voir. Tant elle s'était isolée. Dans ma tête, je cherchais des excuses pour me rapprocher de cet être si mystérieux, mais si attirant. Sa personne m'attirait. Pourtant, elle n'avait rien, ni dans sa manière d'être, ni de s'habiller ou dans son apparence, qui pouvait te retenir, et te surprendre à la regarder des heures. Elle n'était même pas coquette. Elle mettait souvent des vêtements amples, certainement pour camoufler des formes et des complexes. Elle avait toujours les cheveux attachés en chignon. Ah non, un jour, elle avait laissé ses cheveux détachés. Ils étaient longs et presque bouclés. Elle les avait ramenés sur l'épaule. Ce jour-là, Quelque chose la sublimait. Elle s'était même surprise à attirer d'autres regards, quelques compliments aussi.
Et pourtant, elle ne m'était pas si étrangère. J'ai souvent eu l'impression de l'avoir croisée quelque part. Je ne m'en souvenais pas vraiment. Puis un jour, je l'ai croisée à l'extérieur de la bibliothèque. Elle débordait de passion, de peps, de sourires. Même son regard avait changé. Il brillait. Elle était tellement sociable. Elle était à l'aise dans ce monde là. Elle parlait à tout le monde, elle souriait, riait même parfois. Elle maîtrisait tout. En la regardant, on n'aurait jamais pu imaginer que cette fille pleine de dynamisme, et de folie était également la fille au regard larmoyant qui s'était isolée derrière des bouquins.
Peut-être qu'elle s'était créé une bulle, un monde pour ne pas craquer devant les autres. Mais ces autres la sublimaient. Elle rayonnait quand elle était entourée. Quelque chose de plus grand, de plus fort m'attirait quand elle souriait. Elle possédait tellement de mystère, et de lumière autour d'elle. Avec ses amis, elle avait le regard tendre et rieur. Le genre de regards qui dessine sa loyauté pour les gens qu'elle aime. Elle avait l'air de s'entendre avec tout le monde, elle avait même su capter la sympathie, voire l'amitié des enseignants.
J'ignorais qui elle était, ou ce qu'elle avait bien pu vivre. Puis un jour, elle a juste cessé de venir à nos rendez-vous clandestins. J'ai continué de la croiser dans les couloirs de la fac. Quelque chose avait changé. Son sourire en coin, certainement. Un nouvel univers était en train de se dessiner pour elle.
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« Rire aux éclats pour soigner les blessures de notre amour. Rire aux larmes pour tromper celles de mon chagrin. Rire jusqu’à couvrir l’écho de mes pleurs dans la nuit. Rire parce que tu ne mérites pas de savoir combien je souffre depuis ton départ. Tu as perdu tous les droits, même si tu possèdes mon cœur jusque dans les abysses de l’amour. Et si le temps fait son travail, un jour je t’oublierai, et j’en guérirai. » Tyrasow
Je voudrais pouvoir te détester autant que je t'aime. Ou te détester suffisamment, pour ne plus t'aimer autant. Te détester d'amour, pour t'aimer d'amitié. Mais tout compte fait, c'est presque impossible. A chaque fois que je te vois, j'ai cette étrange sensation d'incapacité, je deviens faible, et j'y renonce. C'est comme un jeu en fait, tu fixes les règles, et plus encore tu gagnes à chaque fois. Normalement, quand on parle d'amour, on se dit plus fort et patati patata, mais que dalle, pour moi c'est le contraire (je suis anormale). Je perds tous mes moyens, tout ce qui me définit se mêle à l'abstrait, et c'est dans un état second que je suis. Tu gagneras à chaque fois, et depuis le début c'est comme ça.
Parait que quand on est amoureux, on est heureux. Alors j'ai supplié le ciel de me donner l'amour. Mais où est le bonheur? J'ai jamais été aussi triste, désemparée et dépossédée de moi même. Les amoureux mentent ils au monde pour nous tromper à ce point? J'y ai cru, et c'est devenu vital pour moi de te garder. Peut être que tu as raison, je suis devenue accro. Accro à quoi, à qui? Mais merde, j’peux pas être accro, pas comme ça, pas aussi vite! 
Mais meuf l'amour c'est comme les drogues, t'y deviens accro, et t'en démords pas pendant des mois, voire des années. T'entames la désintox' mais au moindre faux pas, c'est la rechute fatale. C'est pareil, tu te punis, tu t'interdis d'aimer, tu luttes contre tous tes sentiments, puis c'est plus fort que toi, tu te jettes dans ce gouffre sentimental, s'en est fini. T'es jamais calmée, t'en as jamais assez. 
Mais ça fait mal, mal comme le verre brisé dans le pied, mal comme l'aiguille dans la veine, mal comme les coups que tu reçois. Ce mal est "doux" et précis, il te prend aux tripes, resserre le coeur, noue la gorge, et rend les yeux humides.
Mais comme on est amoureux, bah ça a l'air bien, et tu t'en plains jamais.
Tellement de choses changent quand tu risques l'amitié pour de l'amour. Il y a des choses que tu dis moins, des choses que tu ne fais plus. T'as beau troquer les câlins et les mots doux. On a arrêté de se dire les choses, on a même commencé à se mentir.
Non, non je ne t'empêcherai jamais de réaliser tes rêves et encore moins de vivre ta vie. 
Un mot de toi, et je m'en vais, je m'efface, 10 ans, 20 ans ou toujours!
Un mot de toi, et je te rends toutes tes libertés, sans même regarder en arrière. Qui sait, peut être que je passerai le reste de mes jours à te penser, et à te pleurer un peu la nuit. Mais qu'importe, je ne te volerai pas ta vie. 
Un mot: Cap ou pas Cap?
Aujourd'hui, assise sur cette plage, tu es la première personne à qui j'ai repensé. 
Tout était si calme, si apaisé, alors que tout en moi se déchaînait encore malgré le temps. Je t'ai vue partir sans pouvoir rien y faire, et il m'arrive encore d'en pleurer. 
Ce n'est pas de ta faute, tu es mon 1er chagrin d'amour, malgré toi. Et je ne sais pas comment te détester, parce que paraît que j'ai toutes les raisons pour. Et je ne sais plus comment t'aimer d'amitié alors que tout en moi veut bien crier, encore une fois tout l'amour que j'ai.

Quand je tourne le regard vers les étoiles, tout ce que j'espère c'est voir l'éclat de ton Bonheur, et de tes sourires. Parce que c'est tout ce que je souhaite : ton bonheur sans condition.


Certains nous saignent jusque dans l’âme quand d’autres nous éraflent à la surface. Il est difficile de comprendre qui peut s’accaparer tel ou tel rôle, difficile de contrer les sentiments les plus profonds, et plus encore de s’avouer nos blessures qui ne cicatrisent pas.
Je n’ai pas choisi d’être la damnée de cet amour, pas choisi d’être la vagabonde de cette histoire. Je n’ai pas choisi de l’aimer corps et âme, au point de m’être vendue au diable.  Et je suis au bord de la route, à ne plus savoir avec qui voyager. J’ai voyagé à ses côtés, je l’ai embrassée, j’ai appris chacun de ses baisers, de ses désirs, j’ai tout aimé. J’ai parfois son parfum qui me revient, et ses baisers ont souvent le souvenir des embruns. Aujourd’hui, je dois recommencer, effacer tout ce que je sais, et réapprendre. On ne cesse jamais d’apprendre dans la vie, mais cette fois ci j’aurais vraiment aimé n’avoir qu’elle à comprendre.
 
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Défi
Tyra


Elle avait l’habitude de s’asseoir près de la fenêtre, les jours de pluie. Elle adorait regarder ces perles tombées du ciel, sans un mot. Parfois, elle avait le regard vide. Elle avait l’air nostalgique. Elle disait que la nature nous offrait toujours les plus beaux ballets. Et que là-haut, un ange avait le cœur brisé.
Je la trouvais tellement belle dans ses t-shirts trois fois plus grands qu’elle. Et ses cheveux coiffés en chignons. Elle était irrésistible quand elle se perdait dans ses pensées. Elle passait des heures à la fenêtre, et je passais des heures à la regarder.
Tout avait commencé par une simple amitié, puis un baiser qui a dérapé. A cet instant même, je l’ai eue dans la peau. Elle a bouleversé tout ce qui existait. Et en un regard, on s’était promis l’éternité.
On a enchaîné les 400 coups et on s’est enfuies loin de tout. On a voyagé dans les plus belles villes du monde, mangé dans les restaus les plus chics. On se foutait de tout, on était jeunes, et amoureuses.
On s’était construit une bulle, et mille et un souvenirs d’une histoire passionnée. Rien n’aurait pu nous arrêter.
Et la routine nous a rattrapées. Les jugements de la société nous ont accablées. On a fini par se disputer et s’éloigner. Oubliant tout ce qui nous avait alors liées.
Je l’ai laissée partir un soir d’hiver, alors que je mourais corps et âme pour elle. Je lui avais tout donné. Et je ne voulais rien reprendre. Et qu’aurais-je fais de tous ces souvenirs ?
Aujourd’hui, il me reste tout. Son souvenir. Son odeur. Sa présence. Elle est partie, mais je l’observe encore à la fenêtre. Je passe des heures à la regarder. A regarder le souvenir que j’aie d’elle. Aujourd’hui, c’est moi qui ai le regard vide. Et j’ai l’air nostalgique.
Un jour, peut-être, j’oublierai ses courbes et notre histoire. Je ne verrai plus, ni son souvenir, ni le ballet des eaux célestes qui s’animait à ma fenêtre. Un jour, peut-être, je ne verrai que la pluie, et l’arc-en-ciel d’un plus bel horizon.
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