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Maïleen Champset

Maïleen Champset
Lisa est une jeune femme pleine de vie malgré que celle-ci ne l'ait pas épargné.
Sa devise " Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort!"
Tout lui réussi.

Pourtant, sa vie bascule presque du jour au lendemain.
Apparaissent les cauchemars, les hallucinations, les fausses-impressions, qui deviennent son quotidien. Lisa ne comprend pas ce qui lui arrive, elle s'enfonce un peu plus chaque jour mais elle sait qu'elle n'est pas folle. C'est une certitude. Peu importe ce que disent les médecins. Elle sait.
Elle fera tout pour chercher à retrouver sa vie d'avant. A retrouver celle qu'elle était, il n'y a pas si longtemps.

Accompagnée dans sa frénétique chasse à la normalité, elle découvrira alors un monde nouveau, un monde auquel elle n'aurait jamais pensé croire un jour et qui pourtant, bouleversera sa vie à jamais.
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Maïleen Champset
Maïleen et Liam n'ont absolument rien en commun. Absolument tout les oppose. Elle est Française, la trentaine passée, mère et femme accomplie. Lui : sorti tout juste de l'enfance, sans attache, vivant aux États-Unis.
Des caractères, des ambitions, des attentes radicalement opposés.
Pourtant, ils se rencontrent lors d'un terrible événement et vont construire autour de lui quelque chose d'unique. Chacun à sa manière, va aider l'autre à surmonter ses traumatismes et apportera à l'autre un soutien sans faille.
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Maïleen Champset
Avalon, un 1er jet d'un roman fantastique. Genre qui à une époque me correspondait en tout point. A la relecture, quelques maladresses, j'en conviens.

Pour le moment pas de suite, mais qui c'est peut-être serai-je inspirée dans les prochaines semaines !
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Défi
Maïleen Champset

   Trente-quat...non, trente-six ans. Trois beaux enfants, un mari attentionné et aimant. Une maison. Un chat. En bonne sante, entourée, une excellente carrière professionnelle.
  Ca fait rêvé?  (Bande d'envieux!)
  C'est ma vie.  (Pas la vôtre)
  Fierté.     (Et pas qu'un peu...)


      Là d'où elle vient, il n'était pas tâche facile de se construire. Enfant, elle fût frappée, dans tous les sens du terme, par l'amertume de l'éthylisme paternel, occasionnel au départ.
  Puis la maladie s'invita à la maison. Une mère absente durant des mois.
  La fillette prie très fort le divin. Elle devient la matriarche. Il faut s'occuper de son frère cadet, seule, durant les longues soirées d'hiver.
  Guérison. Ouf. La brunette au visage tacheté d'éphélides doit reprendre sa place. Mais rien n'est simple. Tout se complique. Les vapeurs d'alcool étouffent l'habitat et consume le ménage. Trop de violence. Trop de paroles incondescentes.
  Le détracteur fuit après avoir presque tout détruit. Reste trois âmes égratinées.
  C'est comme être resté trop longtemps en apnée. Un effluve de délivrance.
  Quelques belles années.
  Puis, la maladie s'invite à nouveau mais pas chez eux. Chez lui.
  Six mois suffiront.
  Dévastée, brisée, elle souffre d'un mal incommensurable.
  Trois années de deuil avant d'avancer pour se recréer.

  Morale personnelle: Nous pouvons être fiers de nos évolutions suite aux épreuves traversées. Nous devons prendre le temps de nous remettre, pour devenir puissants et savourer chaque exquicité de l'avenir. Mais éternellement rester humbles pour chaque chance offerte.




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Défi
Maïleen Champset


Il était là. Dans la pénombre, immobile et silencieux, seul face à l'immensité, au milieu de cette étendue de paille fraîchement fauchée. Je ne distinguais que sa silhouette mais j'en étais certaine, c'était lui.  
Derrière cette haie de fougères, cachée, je n'avais pas encore prit ma décision. Devais-je le rejoindre?
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Défi
Maïleen Champset

  Le regard perdu, Zoey s'était agenouillée près de la cheminée où les flammes crépitaient vigoureusement. Elle tenait entre ses mains ce douloureux souvenir. Celui d'un passé qui avait bouleversé sa vie dix ans plus tôt. Rien que d'effleurer du bout des doigts ce papier glacé, sa poitrine se déchirait.
  Elle s'appelait Sarah. Cette photo fût sa dernière.
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Défi
Maïleen Champset


- Nan mais tu l'as vu?
- J'te dis que c'est pas lui!
- Et moi j'te dis que si.
- Tu me fatigues. Tu crois vraiment qu'un mec comme lui se promènerait tranquille dans un métro bondé, en lisant un bouquin intitulé "L'amour des autres "?
- Pourquoi pas?
- Parce que c'est une star planétaire et qu'il a autre chose à foutre que d'lire!
- Parce que ce n'est pas le fait qu'il soit dans un métro qui dérange?
- Tu me gonfles. Fermes-là!


Petit clin d'oeil aux fans de K.R. ;)
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Maïleen Champset

A l'aube de la nuit, nous étions postés derrière les épaisses fougères de cette jungle que je détestais au plus haut point. En gage de bienvenue, les seules offrandes de cette terre étrangère, avaient été chaleur infâme et piqûres d'insectes étranges. En souvenir de notre passage, un amas de pustules aussi grosses qu'un point et nous démangeant bien pire que les fruits des rosacées de notre enfance, recouvrait nos corps éreintés.
Puis soudain, une vision d'espoir. Quatre titans nous ébouir de leur passage, se tenant comme pour ne pas se perdre ou en signe d'attachement les uns aux autres.
Un des mes plus forts souvenirs. A ce moment là, ils n'y avait qu'eux.
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Défi
Maïleen Champset

  Plus que quelques mètres. Il était glacé, épuisé. Ses os criaient douleur. Il jura devant Dieu, que plus jamais on ne le reprendrait à voguer sur les cimes de l'océan un jour de grand vent.
  Il se retourna, vit à la lueur du phare, les vagues se déchainaient. L'immensité de ces abîmes avait essayé de l'engloutir. Il l'avait échappée belle.
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Défi
Maïleen Champset

   -  Et nous retournons au salon. Au fond, vous trouverez une pièce quelque peu ... atypique.
  Hannah était rouge de honte. Elle ne savait jamais comment présenter cette dernière chambre. Si tant soit peu, qu'on puisse l'appeler de la sorte. Rendue au milieu de l'escalier surplombant le magnifique salon aux lignes élégantes et masculines, l'homme aux allures de gentleman referma la porte et l'interpella.
   - Mlle Style, vous ne voudriez pas remonter quelques minutes?


Petit clin d'oeil aux fans
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Maïleen Champset


  - Qui c'est?
  - L'avocat de la famille Schmitt, chuchota l'une des deux commères.
  A travers le vitrail embrumé de saletés, les mégères s'adonnaient à épier notre hôte. L'une d'elles tenait l'un des brancards de la brouette pour se donner de l'équilibre, tandis que l'autre, suant à grosses gouttes, portait peu fièrement, un sac remplit de terre sur le dos.
  Inconfortablement installé sur un tabouret en osier, le jeune homme attendait Sir Schmitt dans son bureau.
  Sir Schmitt était un homme politique réputé dans la contrée. Il avait fait grand bien à la populace depuis son installation. Il avait fait le choix de cette propriété pour la seule raison qu'elle surplombait l'océan et Il adorait nager. Ce grand et bel homme à la quarantaine bien tassée, était parti à la rencontre des vagues depuis une heure déjà.
 L'avocat qui cru entendre un bruit provenant de la fenêtre, se leva et fit quelques pas avant de se prendre les pieds dans le tapis en jonc de mer et de manquer de s'étaler de tout son corps à terre. Il jura.
 La porte s'ouvrit brutalement. Sir Schmitt était là. Presque nu et dégoulinant.
 - Sir Schmitt …heu… bonjour. Souhaiteriez-vous que je patiente davantage afin que vous puissiez vous vêtir plus aisément.
 - Bonjour Maitre. Arrêtons les manières s'il vous plait. Un homme reste un homme. Qu'il soit en costume de mariage ou nu. Venez-en au fait, mon ami. Pourquoi avez-vous fait accourir mon major d'homme pour me solliciter, me privant ainsi d'un moment de détente fort agréable.
 - Une grande urgence Sir.
 - Composez mon ami, composez…
 - Lord Walter a menacé de fermer sa mine.
-  Sous quel prétexte?
 - Vous n'offrez rien aux personnes de sa condition. Bien pire, vous les estropiez d'après lui. Il dit à qui veut l'entendre, que seul le bas peuple vous importe. Sir, s'il ferme la mine de Winecraft, l' hiver avenir sera désastreux pour ces gens. Il emploie la moitié des hommes du village.
 Sir Schmitt attrapa un linge propre qui avait été déposé sur le canapé en cuir. Il se drapa avec, alla s'installer derrière son pupitre. Il prit ensuite sa plus belle plume, près de son totem fétiche qu'une amie française lui avait rapporté d'un de ses voyages en Afrique du Sud, et la trempa dans l'encre noire de son encrier jaune canard.
 Après quelques instants, il tendit la lettre à l'avocat.
- Voilà qui sera réglé dans l'heure si vous la porter à Lord Walter dès à présent. La dette qu'il me doit est effacée. Voilà qui le calmera pour quelques saisons. Et n'oubliez pas James…
- Que je n'oublies pas quoi Monsieur?
- De revenir ensuite.
- Avez-vous encore besoin de mes services Monsieur?
- Aimez-vous l'océan James?
- Assurément Monsieur.
- Alors je vous apprendrai.
- Qu'avez-vous à m'apprendre Monsieur.
- Une nouvelle distraction qui nous vient directement des Amériques.
- Hum. Et à quoi ressemble cette distraction Monsieur?
- Le but est de glisser sur les vagues avec une planche de bois.
- Oh. Cela me parait presque inconvenant Monsieur. Et comment cela se nomme t'il?
- Du surf, mon cher ami, du surf.
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Défi
Maïleen Champset

Qu'est-ce donc ? Rondes, imparfaites, lisses, semblent-elles justeuses.
Je m'approche, curieuse, enlève mon gant de soie rouge et dans un excès de zèle, j'écharpe une branche de ce petit arbre pour aller à la rencontre de ma nouvelle envie.
Aucune odeur... Peut-être est-ce dû à mon nez gelé en cette matinée glaciale.
Quelle idée j'ai eue de vouloir aller me promener?
Je n'aperçois plus mes bottes, ensevellies par la neige, mes mains sont presques tétanisées par ce froid intrépide et indiscipliné.
Mes doigts parviennent tout de même à attraper l'une d'entre elles.
Je lache la branche, qui pour se vanger, fait rebond et attrape fièrement ma tignasse.
Mon triomphe est total. J'ai obtenu mon offrande.
Je l'observe, la tatonne, m'essaies à humer de nouveau son parfum, sans succès.
Je croque!
Je crache à la pensée que peut-être est-elle la soeur ou la cousine de la pomme de Blanche-Neige.
Son gout reste en bouche. Il m'est inconnu mais plaisant.
J'hésite encore à poursuivre.
Pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque.
Aude arrive. Elle m'a rejoint. Elle éclate de rire en me voyant avec ma béquée.
Elle me prend pour une idiote. Et elle a raison. Cet agrume s'épluche avant de se mettre en bouche! Mais qu'importe, il n'est pas venin ni poison. Je suis sauvée, enfin pour cette fois.

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