J'espère arriver au bout du voyage

Pourquoi ?

Que peut-on désirer de plus dans sa vie lorsque l'on a déjà presque tout ? Telle était la question que se posait Louis Bresseau le regard perdu dans la brume du matin. La sonnerie de son smartphone lui rappela qu'il était exactement sept heures, et qu'il était temps d'aller travailler.

Rêver avec les sons.

Si un jour on m'avait dit que mon existence se réduirait à ça je ne l'aurai pas cru. J'ouvris les yeux.
Où suis-je ?
Il n'y avait ni porte ni fenêtres, pas de couleur, pas d'objets, que de la transparence... Mon coeur fit un bond dans ma poitrine. Je venais juste de me rendre compte que j'étais dans ... un cube ! et ce cube flottait dans le vide absolu. Je courru à travers cet espace en frappant de toutes mes forces sur les parois translucides, en criant à l'aide mais aucun son ne se propageait ! je me mis à tanguer lorsque je vis à mes pieds un bout de papier sur lequel était écrit "Vous êtes banni de l'existence" Je me senti oppressée, et la peur m'envahit.
Suis-je morte ? des larmes roulèrent sur mes joues, je pensais à tous ceux que j'aimais, à ma vie d'avant à l'amour de ma vie.
Es-tu morte ?
Je me retournai vers le son de la voix. Une grosse boule blanche se dirigeait droit sur moi à vive allure. Je décidai de courrir mais figée sur place, je ne pus faire acun mouvement. Elle roula sur moi.

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@Marie sirotait une wodka avec de la glace pilée.
- A la tienne LG

Bonsoir obscurité, ma vieille amie,
Je suis venu te parler de nouveau
Car une vision s'insinuant doucement en moi,
A semé ses graines durant mon sommeil
Et la vision qui fut plantée dans mon cerveau, demeure encore
Dans le son du silence

Quelque chose venait de se passer
Quelque chose que je n'avais pas vue
Puisque je dormais profondément dans mon lit
Et je m'étais réveillée dans cette usine
Les établis rouillés plein de sâleté, les sols jonchés de débris
Les fenêtres déchiquetées et les vitres cassées dans le son du silence

J'avais alors décidé d'aller voir
Je voulais trouver une explication
Mais il n'y avait plus personne dans la rue plus de cris
Comme si un mauvais génie était passé
Et les avait tous emmenés avec lui
Pour les punir de ce qu'ils avaient fait et les réduire au silence


J'errai seule dans cette ville sans vie
Où tous les hommes avaient disparus
Même leurs animaux de compagnie étaient partis
Il ne restait plus que leurs bateaux,
Que leurs ponts, leurs bureaux et leurs maisons
Mais pas un bruit qui ne déchirait le son du silence

Le marchand de sable ne m'oublie pas

Lettre à mon amour secret

Le chat qui s'appelait Miaou

Nuit bleue de cristaux d'étoiles
Le tourbillon lumineux se dévoile
Sur le chemin qui mène au voyage
On t'aidera pour le passage
On sera là on ne partira pas
Sur le banc on t'attendra ne t'en fais pas
Et la nuit brille de cristaux d'étoiles
Le tourbillon s'illumine comme une toile
On t'attends pour ce premier passage
On fera tous ce premier voyage

Parce je me suis réveillée ce matin, même si le gang des pigeons a encore sévi sur mon balcon.
Parce que j'ai décidé qu'il en serait ainsi désormais. Nous avons tous ce super pouvoir il nous suffit juste d'y croire.
Parce que personne ne m'embête tant que je suis en télétravail, j'ai eu le temps de penser à mes projets. Avoir du temps c'est important.
Parce que j'ai retrouvé mon chemisier bleu.
Parce que nous sommes tous vivants.
Parce que l'orage peut éclater, je suis encore là.
La vie est vraiment belle.

Je ne vois pas ce que vous voyez, je ne ressens pas ce que vous ressentez, je n'entends pas vos pensées, je ne vois le monde qu'à travers mes propres yeux, je ne ressens qu'à travers mes propres sens. Tout a commencé depuis que je suis née, mais avant il n'y avait rien.
La fille s'éloigna de la fenêtre.