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Devo Lution

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Devo Lution

 Le réveil, cette sortie de l'inconscient qui nous emmène dans le monde de la perception et du vécu. S'en suis alors les moeurs : sortir de son lit, descendre les escaliers -si l'on en a, prendre siège à sa table ou à son plateau et prendre son petit déjeuner -pour certains ce sera remplacer par une cigarette, penché leur balcon. Après cela, la préparation pour la journée, la démarche pour aller à ses occupations, travail, visite, vagabondage, perte de repère. Entrecoupé de pauses alimentaires, amicales ou encore d'évasions spirituelles ; la journée finit inlassablement par ramener nos pas vers notre point de départ, avec plus ou moins le sentiment d'avancement dans notre existence. C'est ce que nous avons tous pris l'habitude d'appeler le Quotidien.
 Le Quotidien, cette boucle qui avilie la saveur de la vie qui fait que nous ne faision plus attention à rien. Une fois embarqué dans cette inerte aventure, même les péripéties qui relève la molesse d'une vie rangée finisse inéluctablement par être ponctuée d'un " Boarf.. la routine quoi". A noter par ailleurs l'expression redondante mais qui en dit long sur le Quotidien, à savoir "la routine habituelle quoi" la routine étant ce qui revient, l'habitude, ce qui ne surprend pas. Qu'en est il alors si d'aventure nous souhaitons percevoir ce nouveau si habituel ?
 Et bien en général en tentant de ressentir ce léger soupson d'épice dans notre existence, de relever la présence de plaisantes anomalies, eh bien... Nous ne percevons rien. Ou plutot nous percevons l'imperception. Cette sensation de vide plein qui cache ce que nous voulons ressentir en nous remplissant d'un vide plus nouveau et commun encore.
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Devo Lution


Lorsque l'on vit suffisamment longtemps pour voir des civilisations naître et mourir, les calendriers perdent leur intérêts et leur sens. De plus pour parler de sa naissance cela reste toujours complexe, de quelle naissance parlons nous ? Celle de son existence lambda ou celle de son existence infernale ? Bon procédons chronologiquement en nous basant sur le calendrier humain en général et sur ceux humain, elf, nain, démoniaque et vampirique pour les dates de ses naissance.
Donc sa naissance en temps qu'humain s’est produite en l'an 729 avant la naissance de Jean-Charles Robert pour les humains, l'année de la 247ème floraison d'Yggdrasil pour les elfs, l'an de Mâchoire de Fer pour les nains, l'année du 76 ème sabbat des ailes déchues de Gabriel et l’année de la 817 ème réincarnation de Dracula. (Vous comprenez pourquoi si je dois mettre des dates à l’avenir j’utiliserai un unique calendrier). Donc il naquit à la fin de l'ère Mésopotamienne dans une vallée fertile qui était destinée à ne plus l'être. Il y vécut jusqu'à ses vingt ans, mais entouré de ses parents seulement jusqu'à ses seize ans. Une fois nécessairement rodé à toutes sortes de situations, il partit explorer ce monde où il n'avait désormais plus d'attache. Ses pérégrinations lui ont fait rencontrer globalement toutes les races non occultes et beaucoup de types de personnalité. Toutefois il arriva au bout de 5 ans ce que les pseudos mages noirs, demi-diable ou encore tout bâtard de ce genre appelle le bout du monde. Si vous êtes versés dans le sujet vous savez qu'il s'est retrouvé dans l'ombre des ruines de feu Melnibonée. Il y rencontra alors Arioch, un contrat s'établit entre eux et il devint un des éternellement jeunes serviteurs de l’Archi-Duc infernal. Ceci dura un petit siècle et demi. Un siècle et demi où notre protagoniste préparait sa libération. Il étudia, se renforça autant physiquement que psychologiquement ou qu'intellectuellement afin de peaufiner son plan. Ainsi il mit à genoux le Faiseur d’atrocités Arioch, il obtient alors un statut unique car il créait une paire pouvant faire trembler de peur l’Archange Salomon. Devenir un Vampire éternel fût son choix, Vampire éternel il devint. La différence entre éternel et immortel est en fait très simple, le second vit tant qu’il n'est pas annihilé tandis que le premier ressuscite toujours. Il faisait la paire avec Dracula dorénavant. Néanmoins ses pouvoirs étaient différents, il maîtrisait la totalité des ténèbres, même celle des êtres qui en sont composés. Ce jour là il naquit derechef et pris le titre de Baron des Ténèbres avec son nouveau nom : Alucard, en hommage à Dracula. Ceci eu lieu en 578 avant Jean-Charles Robert, pour la 289ème floraison d'Yggdrasil, l'an de Brise Mithril, pour le 94 ème sabbat des ailes déchues de Gabriel et l'année de la 820 ème réincarnation de Dracula. Maintenant que son rang était aussi important voire au dessus de l’Archi-Duc infernal, Alucard réintégra sa société, appris à connaître parfaitement son corps, son pouvoir et son monde. Il maîtrise auprès de plus grand maîtres toutes les armes possibles et ne partant qu’une fois qu’il laissait son maître aux porte de la mort après un duel à armes égales. Il obtint son propre pays puis y plaça une famille humaine qu’il lia à son essence pour avoir la paix et construisit sa forteresse personnelle. Il scinda son nom en deux afin de paraître un minimum plus crédible dans les sociétés autres qu'occultes et créa des artefact limitant son être pour ne pas être démasqué.
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Défi
Devo Lution

Aout d'une année sûrement dénombrable, chaleur à en tuer de désidration un cactus, vacances à la plage et.... à Paris en voilà trois beaux hères... Ils étaient trois dans le métro.
Monté à Porte de Clignancourt pour rejoindre la ligne 4 en direction de la mairie de MontRouge, ils avaient fuis le soleil et son accablant agression calorifère.
Trois pauvres gusses qui devaient prendre le métro à cette heure de l'après midi, un homme d'âge mûr regarde son poignet pour lire l'heure. Dans deux minutes il sera quatorze heure et dans deux minutes le prochain wagon arrivera.
Deux minutes s'écoulent ; pendant celles ci un nouveau trentenaire casque sur les oreilles écoutait à s'en déchirer les oreille du Death Metal à l'ancienne. Il avait commencé par battre la mesure avec la talonnette de sa chaussure en cuir noir mais avait rapidement abandonné, le batteur battait tellement trop vite la mesure qu'il manqua de tomber.
Il avait d'ailleurs manqué de bousculer un enfant qui courait en zigzag au bord des rails.
Interloqué, le vieil homme comme le trentenaire s'enquirent de la raison de sa course. Tendant la tête comme l'oreille à son passage un rictus de douleur pris un instant forme sur leur arcade sourcilière quand le métro arrivant, grinçant comme une porte d'hopital désafecté.
Ils montèrent à bord à trois.
Le métro était fichtrement vide ! Il y avait des places assises ! à quatorze heure ! Rendez vous compte !
Sans se faire prier ils en prirent chacun une, ulégèrement espacées les unes des autres. Sauf l'enfant qui continuait de courir.
Mais où étaient donc les parents de ce gosse ? Après quoi courrait il ?
Puis dans un moment d'accalmi, on entendit un léger "bzzzzzzzz". . . Il courait après un moustique...
S'en suivit un *Bonk* et des pleurent envahissant. Dans sa course effréné cet enfant de quelques années venait de se manger sevèrement une de ses fameuses barres auxquelles on s'accroche dans le métro.
Le trentenaire qui ne pouvait même plus entendre sa musique de barbare comme disent les gens "normaux" accourut pour voir l'étendu du mal.
Une belle bosse. C'est tout.
C'était tout pour l'enfant à vrai dire ; le pauvre bougre en plus de perdre un point d'audition par seconde avec les pleur de l'enfant vint lui aussi percuter le métal luisant de la barre de métro, ce dernier venait effectivement de freiner.
Un juron vola dans l'atmosphère chaude, lourde et humide du wagon.
Se jurant d'arrêter d'aider les enfants paumés le trentenaire retourna à sa place, croisant les jambes et se massant la tête. Il n'avait plus envie d'écouter de musique.
Le vieil homme lui, regardait placidement à travers la fenêtre, "Simplon" était écrit sur une mosaïque bleu océan. Il en avait encore pour une demie heure avant le changement.
Il ouvrit son journal et commença les mots fléché.... Mais à peine avait il sorti son stylo qu'un moustique lui vola devant le nez d'une dextérité digne d'un ours ivre patineur artistique. Il le chasse du revers de la main mais il revient.. Inlassablement..
Pendant plus d'une demie heure le vieil homme aura tout essayé :
Lui souffler dessus, l'écarter du revers de la main, tenter de le tuer dans l'étau de ses deux mains, agiter son journal enroulé pour l'envoyer balader, etc...
Mais rien n'y a fait et le moustique était simplement sorti du wagon lorsque les porte s'ouvrirent à Gare de l'Est.
L'enfant se redressa tout de suite et courru après l'insecte qui sortait du train alors que le signal sonore retentissait.
Instinctivement le trentenaire attrapa l'enfant pour l'empêcher de sortir mais le mal était fait et les deux trébuchèrent.
Voyant les deux jeunes choire entre les portes du métro le vieil homme se redressa et voulu les tirer en arrière mais s'emmela dans le fouilli des jambes qui l'attendait. Il chut donc en saisissant l'amas de corps qu'il avait devant lui.
Dans une roulade spectaculairement incompréhensibles digne du Cirque du Soleil, les trois hulubrius se retrouvent en dehors du wagon qui referme ses portes et part.
Le moustique volete nonchalamment au dessus de ce tas.


Voici, Martin.
Martin a 9 jours.
Martin est né dans le métro.
Martin y a passé toute sa vie de moustique.
Martin a perdu des facultés à cause de la chaleur.
Martin se contente donc de errer sans but dans le métro.
Martin aujourd'hui a attiré l'attention d'un charmant bambin.
Martin vole au milieu des embouchures en regardant une lumière blanche.
Martin va percuter un train.



L'enfant voyant voler le moustique se lève des genoux du trentenaire qui le gardait en attendant le train. Il court vers lui !
Le trentenaire à sa suite se lève mes ses jambes sont endormis suite à sa position en tailleurs.
Le vieil homme aussi tente de le rattraper, mais ses articulation lui font mal quand il se lève trop vite.
L'enfant est au bord du vide.
Les adultes forcent sur leur corps tant bien que mal.
Le train du métro arrive à grande vitesse.

L'enfant se penche pour attraper le moustique.
Les adultes désespèrent de l'attraper.

Le train arrive et avec l'appel d'air fait voler en arrière l'enfant qui roule dans les jambes des adultes.
Les adultes jurent,
-BORDEL DE SALOPERIE DE MOUSTIQUE !

C'était l'histoire du moustique Martin qui vi sa fin contre un train.
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