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Ryuu

Défi
Ryuu


Depuis toujours, il est affiché ce compteur,
Là, sur ma poitrine, juste au dessus du coeur,
Non pas qu’il fit de ma vie un flot de malheur,
Simplement je le voyais égrainer ses heures,
Sans que jamais il n’en eut retrouvé d’autres
Alors de ma mort il devait être l'apôtre.

Pourtant toute ma vie durant, j’ai bien vécu.
Vous devez avoir plein de questions à me poser
Des amours ? Oui, j’en ai eu et toutes m’ont ému,
Qu’en est-il des émotions que j’ai rencontrées?
Des joies, des peines, et tant d’autres, oui j’en ai eues
Les grands évènement que j’ai dû affronter ?
Des temps de faiblesse, de force, j’ai fais comme j’ai pu.

Voilà qu’il ne me reste plus beaucoup de temps
Je vous écris ces mots dans mes derniers instants
Mes excuses, je n’ai jamais été un conteur
C’est un peu succinct, mais bientôt sonnera l’h...
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Défi
Ryuu
Quand on se lève, il faut prendre un bon petit déjeuner pour pouvoir pleinement affronter les évènements de la journée !
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Défi
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Une simple soirée entre amis. C'est ainsi que cette petite histoire commença. La musique battait son plein et l'alcool coulait à flot. L'esprit embrumé par ce mélange, une soudaine envie d'uriner me prit. Naturellement je partis vers les cabinets les plus proches de moi. La porte fermée mit une première sourdine entre la fête et moi. Je devais avouer que ce petit moment de tranquillité me faisait du bien. J'avançais maladroitement dans le long couloir qui me séparait de mon objectif. Mais alors que je m'approchais j'entendis un bruit de raclement, puis je vis un trais de lumière s'échapper de la porte vers laquelle je me dirigeais. Pas de chance c'était occupé. Je frappa alors doucement en demandant s'il y en avait pour longtemps, mais je n'eut pour réponse qu'un autre raclement m'annonçant clairement qu'il y en aurait pour un très long moment.
Il ne me restait plus qu'une solution, sortir pour me soulager. Sur le chemin j'ai croisé trois amis, bras dessus bras dessous, ils chantaient fort et voulaient que je me joigne à eux. C'était tentant, mais je ne pouvais attendre plus longtemps. Alors que je fermais la porte de la maison j'entendis l'un d'eux me mettre en garde contre les bêtes sauvages vivant dehors. Sur le moment j'affichais un large sourire bête. J'ai toujours vécus à la campagne et passé bien des heures à marcher dans le noir dehors la nuit alors, les "bêtes sauvages" je connais bien ! Enfin c'était ce que je croyais...
Le noir total, je prends mon portable et l'allume pour m'éclairer. Seul le petit croissant de lune tentait en vain d'illuminer l'endroit, mais de lourds nuages noirs prenaient un malin plaisir à le cacher. Un petit vent froid soufflait. Je titubais sur quelques mètres, pensant aller à l'autre bout de la cour pour trouver un buisson où faire mon affaire. Maintenant assez loin pour que la faible musique soit maintenant remplacée par le silence, j'entendais le vent remuer les arbres proches. Un craquement me surprit alors, comme si un énorme bout de bois avait cédé sous un poids énorme. J'orientais mon portable vers ce que je pensais être l'origine du bruit. Rien. Pas de trace, pas de bois. Un claquement semblable à celui d'un fouet retentit alors non loin de moi. Je sursautais en me tournant vers ce nouvel évènement, mais avant de voir quoi que ce soit je percutais une énorme masse sombre. Cela me fit tomber à la renverse, lâchant mon téléphone pour amortir ma chute avec mes mains. L'appareil tomba à quelques centimètres de moi, écran contre terre, n'éclairant presque rien. Alors que ma vue s'habituait difficilement au noir soudainement total, je vis la masse sombre écraser mon portable. Mon sang se glaça à cet instant. Qu'est-ce qu'il se passait ?! Le vent se calma et maintenant il n'y avait pas d'autre bruit que la respiration lourde de la bête qui se trouvait devant moi. Mon cœur s'accéléra, je respirais difficilement, cherchant à regarder vers la porte de la maison sans quitter le créature des yeux. Le bruit lourd d'un sabot qui frappe la terre se fit entendre, la bête approchait. Un rayon de lune perça au travers des nuages et illumina l'espace d'un instant le regard de ce monstre, totalement tourné vers moi. Je ne pouvais pas fuir, j'étais fichu. A cette vision je fermais les yeux, espérant sans doute que tout s'arrêterait si je ne voyais plus rien. Mais au contraire je sentais maintenant son halène chaude et nauséabonde qu'elle me soufflait au visage. La panique me faisait respirer difficilement, mais elle était calme, elle me savait fait. Les yeux fermés, j'entendis le bruit d'une gueule qui s'ouvre, elle s'approchait, puis un étrange contact visqueux sur mon visage. Pas de douleur ? La chose glissa sur mon visage, me recouvrant de bave puis la bête émit un petit meuglement plaintif. J'ouvris les yeux alors que la lune pouvait de nouveau briller sans nuages. Une vache se tenait devant moi, la tête baissée, apeurée, elle semblait perdue et ne demandait qu'à recevoir de l'attention.
Ma frayeur retombée, j'ai réussi à me mettre debout. Quelques caresses sur la tête de la bête pour me rassurer et la calmer, puis je me dirigeais vers la maison pour chercher de l'aide.
Le lendemain j'apprendrais que tout le troupeau s'était sauvé car leur fermier n'avait pas bien fermé l'étable où elles dormaient. Les vaches avaient donc envahies toutes les maisons voisines...
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Une goutte d’eau vient de tomber sur mon front. Comme on dit chez moi, il ne pleut que sur les cons… Ce doit donc être ce que je suis car à chaque fois, je repense à toi et je me dis que j'ai peut être mal agis...
J'avais bien vu dès le premier jour que tu avais le goût de l’aventure. Mon petit chaton joueur. Tu courrais au travers de la maison, comme poursuivit par un grand démon. La première année passé, tu me réclamais de sortir, je le voyais bien dans ton regard suppliant. Je ne pouvais rien te refuser, et après coup je suis sur que tu le savais. Alors j’ai cédé. Et je revois ta première sortie, les gravillons de la cour semblaient être des braises brûlantes sous tes coussinets, tout du moins c’est ce que tes petits sauts me laissèrent penser. Ce fût la première fois que je voyais tes trois petites tâches s’éloigner. Je ne le regrette pas, tu semblais si heureux en cette époque. Les premiers temps, le stress me prenait dès que je ne te voyais pas le soir. Mais quand ton pelage blanc déchirait la nuit pour venir dessiner ta silhouette à ma fenêtre, j’étais heureux. Et toi aussi. Ce petit jeu durant quelques années, la peur de ne pas te voir rentrer avait fait place à l’habitude de te voir arriver à la nuit tombée. Puis arriva ce jour de pluie, tu n’étais pas rentré la nuit dernière. Pleins d’inquiétude, je partis sous l’averse à ta recherche. Le village n’étant pas grand, je connaissais tous tes lieux de prédilections, alors j’en fis le tour. Je ne sais plus combien de temps j’ai marché, mais j’ai finis par te trouver. Au bord d’une route, au pied d’un buisson. Ton pelage blanc immaculé et tes trois petites taches noires. Inanimé.
Alors voilà, tu n’a pas été mon premier compagnon de jeu, ni le dernier, mais le peu de temps que j’ai passé avec toi je ne le regrette pas. Simplement ton départ fût trop brutal pour moi . Et aujourd’hui encore, quand la pluie tombe sur mon visage, j'en profite pour laisser couler en ta mémoire une larme salée, comme une goutte d’eau.
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Les nervures du bois sous la paume de ma main,
Dessinent en marron le banc sur lequel je me tiens.
De ci, de là, quelques pointes de brun,
Pour les pas de ceux qui s'en vont de bon train.
Suivis du jaune pour les explosions de rires,
Et de roses pour les cœurs qui se font quérir.
Dans un coin, un petit arc en ciel de joie,
Dessine les jeux des enfants pleins d'émois.
Une douce brise m'apporte les fleurs sucrées,
En une petite vague aux reflets irisés.
La caresse chaude de l'astre solaire sur ma peau,
Illumine d'un ton clair cet immense tableau.


Les yeux éteints, je profite, je savoure,
Cette danse colorée qui m'entoure.
Assit, seul, dans cette cohue printanière,
Sur mon banc de bois, je vois à ma manière.
Je sens, je ressens et j'entends,
Les couleurs de chaque instant.
Je ne vois plus votre monde mais sans chagrin,
Je me dis que jamais vous ne verrez le mien.













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Notre histoire prend place dans un monde où l'être humain devait trouver sa place au milieu d'êtres bien plus grand que lui. Des êtres immortels, peu nombreux, mais ils les dominaient en puissance. Ces êtres vivaient dans deux monde distinct, un peuple des cieux et un des abimes. Ne vous y trompez pas, ils n'étaient ni bons ni mauvais, simplement chacun se jouait des tracas des humains à sa manière. Ils ne faisaient que pousser un domino par-ci ou par-là et regardaient jusqu'où se répendait l'onde de choc.
Les humains les connaissaient, ils faisaient ce qu'ils pouvaient, tantôt des offrandes, tantôt des luttes à milles contre un, mais cela ne changeait rien. Les immortels faisaient ce qu'ils voulaient. Ne croyez pas les humains malheureux, ils naissaient dans ce monde, toute leur vie se déroulait dans ce décor qui leur semblait tout à fait normal. D'autant plus qu'une immortelle des abimes s'intéressait à eux. Elle leur parlait, échangeait avec eux. Au début elle les étudiait, mais à force de voir les générations s'enchainer pour toujours avancer vers l'avenir malgrés tout ce qu'ils subissaient, elle se prit de passion à essayer de les comprendre. Miséricorde fût-elle nommée par les humains, son nom réel était inaudible pour eux. Elle les vît redoubler d'inventivité pour pallier à leur condition d'humain. Tout en passant l'un après l'autre.
Il faut savoir que les immortels ne voyaient pas le monde et le temps de la même manière. Des années pour les hommes ne paraissaient qu'un battement d'ailes pour les immortels. Les sentiments aussi n'étaient pas les mêmes, l'attachement, la perte, le souvenirs étaient des conceptes étranger aux immortels. Miséricorde elle même semblait difficilement faire différence entre un humain et un autre.
Poussée par la curiosité, elle envouta un homme qui venait la voir souvent pour ressentir ses émotions. Tout d'abord elle sentit sa fascination pour elle même, sa joie de vivre et de faire sa vie tout les jours, mais bientôt s'ajouta l'ombre de la mort, la peur de la fin, de n'être qu'une broutille dans ce monde de force infinie, la tristesse de tout ceux partis, vaguement balancées par la joie de ceux qui viendront, mais suivie par la mélancolie de ne pas pouvoir les accompagner toute leur vie... tant d'émotions dans un si petit être qui pourtant restait debout devant elle qui ne supportait pas tout cela. Tant de lames d'émotion qui brûlaient son âme immortelle. Elle souffrait de ressentir chaque seconde passer, chaque respiration entrer et sortir, chaque battement de coeur rythmant cette vie qui pouvait se reduire au silence à chaque instant. Le panel d'émotion s'accru soudainement, puis un peu plus et ainsi de suite. Son enchantement s'échappait et se répandait à chaque être humain.
En peu de temps, cela devint insupportable pour tout les immortels qui ne pouvaient même pas y échapper dans leurs domaines respectifs. Tous se trouvaient à genoux de douleur. Alors ils décidèrent de partir. Loin. Ils s'envolèrent tous dans le ciel noir de la nuit, parsemèrent ce dernier de miliers d'étoiles qui brillent encore aujourd'hui. Ainsi finit l'âge des immortels pour laisser place à celui des humains.
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Je suis le nouveau dans cette école, dans la cour
Seul, dans tous ces cris, mais c'est le silence autour.
Ils me regardent, leur jugement est déjà rendu
Alors j'avance, la tête basse un peu perdu

Il est le nouveau au milieu de notre décor
Mais, silencieux, immobile, déjà il nous ignore
Pourquoi irions-nous lui parler ? Il doit bouger
Ce mutisme, c'est surement pour nous snober.

Mes parents me répètent toujours : "Sois gentil"
J'essaie, mais ils chuchotent tous, et dans mon dos, rient
Ils se moquent puisque je ne suis pas comme eux
Un peu plus à chaque fois cela m'attriste.

On ne le comprend vraiment pas ce gars-là
On essaie de parler, mais il ne répond pas
Des petites taquineries comme entre nous
Mais non, il ne réagit pas, rien, rien du tout

Ha, ils se moquent ! Comment est-ce qu'il me voient..
Un monstre ? D'accord, je serais pire que ça
Ils vont bien regretter tous leurs rires !
Car maintenant je vais les faire souffrir...
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