Le calme et la poésie
Seront mes deux seuls
Éternels lutins de cœur.

Car je crois que quand nous étions deux, je n'écrivais plus. Mes mots étaient secs et ma tête bouillonnait moins. Et ma mémoire était pleine, trop pleine.

Un défi d'il y a longtemps. Il fallait imaginer les aventures d'un personnage et de ses interactions avec les choses qui l'entourent. Une petite nouvelle en quatre chapitres, que j'aime bien.

C'est dit. Les publications sont prévues pour 8h, 11h, 14h, 17h, 19h et 22h.
Les textes ne sont pas préparés à l'avance, et ils sont généralement courts, pour votre plaisir et ma santé.

Le soleil dehors ment.
Il me dit bonjour et je lui montre mon doigt.
Honneur d'un affranchi malheureux, d'un mal laiteux, laineux, fébrile. Le mois de février me sourit aussi, alors je lui montre mon doigt, alors il descend sur moi et me mange. D'abord le côlon, puis de la colline gravite les nuages de fumée, ganga.
Surligner l'erreur pour mieux se cacher sous sa chapka basque, et pleurer sans le pouvoir, avoir des yeux globuleux criant le sang, saignant du silence à n'en plus vouloir.
Couloir vers je ne sais quoi, joute paisible et dangereuse, dansante, tranchante.
Je ne recherche plus, je suis devant un mur, parce que derrière lui j'entends un appel, une douce musique, j'entends Eve se faisant violer par son père et son frère et le serpent et la pomme et le pommier et la terre et le ciel.
Le miel, toutefois, disant la vérité, charme avant tout et regorge de denrées philosophiques.
Je veux du sucre, c'est tout. Du sucre et des violons et des gens qui crient en chœur, qui s’écœurent avec passion et avenue.

Quand ça vient, je l'ai laissé sortir. Mes textes sont mes larmes parfois, mes testaments ou mes sourires.

C'est sortit. Je l'ai rattrapé en plein vol. Je l'ai avalé. En voici quelques miettes.

Contexte : Je suis dehors, attitude de vouloir créer beaucoup, se sortir quelque chose du bide, vouloir vomir sans désagrément. J'ai déjà bu une demi-bière, le reste est dans ma main gauche, il fait noir, un peu de vent, air chargé ni chaud ni froid ; de toute façon, peu importe : je dois écrire. Je fume un cigarillo avec filtre goût vanille, ouvre le fil d'une conversation qui se meure, et écris pour quelqu'un.

Il rira nerveusement, silencieusement, et moi, impassible et aimante, je le comblerai de vie.

Une réflexion me vient en tête - je risque de tomber - 9 3/4 - est-ce bien le chiffre que ma vision trouble me donne à voir ? -, ça fait 9.75 ou 6.75 ?
Rien. Mes oreilles bourdonnent. Je ne pouvais pas me permettre ça, de penser.
Je tombe devant moi.
Noir complet.

Quelques textes en désordre, suffisamment en tout cas pour donner la pâtée à ceux qui passent et ne reviendront pas.

Cela faisait trop longtemps, pour mon âme peut-être, que les voitures avaient roulées, que la solitude m'avait gagnée. Il me fallait un "Après la ville".