Je lui montre mon doigt
de Alban G
Le soleil dehors ment.
Il me dit bonjour et je lui montre mon doigt.
Honneur d'un affranchi malheureux, d'un mal laiteux, laineux, fébrile. Le mois de février me sourit aussi, alors je lui montre mon doigt, alors il descend sur moi et me mange. D'abord le côlon, puis de la colline gravite les nuages de fumée, ganga.
Surligner l'erreur pour mieux se cacher sous sa chapka basque, et pleurer sans le pouvoir, avoir des yeux globuleux criant le sang, saignant du silence à n'en plus vouloir.
Couloir vers je ne sais quoi, joute paisible et dangereuse, dansante, tranchante.
Je ne recherche plus, je suis devant un mur, parce que derrière lui j'entends un appel, une douce musique, j'entends Eve se faisant violer par son père et son frère et le serpent et la pomme et le pommier et la terre et le ciel.
Le miel, toutefois, disant la vérité, charme avant tout et regorge de denrées philosophiques.
Je veux du sucre, c'est tout. Du sucre et des violons et des gens qui crient en chœur, qui s’écœurent avec passion et avenue.
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