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MDurnez

MDurnez
Que se passe-t-il quand deux âmes blessées sont amenées à se rencontrer ?

Que se passe-t-il quand deux êtres, traînant derrière eux de lourdes chaînes forgées de non-dits, se voient unis par un lien plus puissant que le cordon qui lie une mère à son enfant ?

Que faut-il faire quand ce que vous avez toujours fuit et caché risque d'être dévoiler au grand jour ?

Comment réagir quand, après tant d'efforts pour les construire, les murailles qui vous isolaient dans un cocon protecteur s'effritent ?

Face à l'inconnu, la nouveauté, la peur, les souvenirs, la tristesse, l'amour, faut-il se relever ou se laisser emporter par ce courant dévastateur qui ne laisse de chance qu'aux plus forts ?
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MDurnez
Ceci est une histoire écrite sous la forme d'une correspondance entre une mère et sa famille, dans un monde post-apocalyptique. Je ne peux pas en dire trop, sinon je risque de dévoiler l'intrigue alors, bonne lecture à vous :)
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MDurnez
L'être aimé.

Tu me regardes. Tu me souris. Tu me fais de grands signes.
Je reste la bouche grande ouverte, sous le choc.
Tu me dis que tu es fière de moi, tu me pinces gentiment la joue.
Puis tu t'éloignes le pas léger, tandis que je reste sur le pas de la porte.
C'est la première fois que tu me regardes.
Et c'est la dernière fois que tu ouvres tes yeux pour dévorer le monde.
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MDurnez
La société vit un moment décisif. Notre mode de vie. Des bouleversements secouent notre quotidien. Notre vision du monde change tandis que nous nous voyons contraints de fuir. Une perpétuelle fuite face à une fin imminente.

Katelynn Foster est une jeune femme qui n'a jamais été épargnée par la vie. Gamine des rues, elle survit grâce à de petits vols, accompagnée de son groupe de compagnons errants. Chacun a un lourd passé mais tous voit en leurs petites manigances et leur organisation, une seconde chance. Pourtant, le danger n'est pas si loin d'eux...
Les Cortesi, famille aux multiples secrets, réputée en Italie, sont les maîtres de la fourberie, de la stratégie. Ils ont toutes les cartes en mains et ne comptent pas se laisser marcher sur les pieds, notamment par une moins que rien telle que Katelynn.
Entre complots, surnaturel, amour et passés encombrés, qui s'en sortira dans ce dangereux jeux ou les vainqueurs eux-mêmes n'en sortent pas indemnes ?
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Résumé en cours de préparation.
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Je ne sais rien. Rien de ce qui m’entoure. Rien de ce que je suis. Ma mémoire est défaillante. Il y a des trous, des trous qui ressemblent d’ailleurs plus à des néants quand j’y repense. Ma mémoire ne marche pas. J’ignore jusqu’à mon prénom, jusqu’à mon âge. Je ne me connais pas. Je sais que j’existe, et voilà à peu près tout ce que je sais. J’entends des sons autour de moi, des sortes de Plic-Ploc lointains, mélodieux, qui m’attirent pour une raison que je suis incapable de m’expliquer. Je suis là, perdue dans un vide étonnamment léger, un vide dans lequel je semble flotter. J’ai beau bouger mon corps, mes bras, mes jambes, je n’ai pas l’impression d’avancer ou de reculer. Je suis juste là. Je suis juste coincée. Le froid. Oui je sais ce que je ressens, je sais comment ça s’appelle cette morsure qui s’attaque à mon corps, qui provoque comme une série de picotement partout. Le froid. Il est partout. C’est la seule chose qui me tient compagnie. Je suis là, et le froid s’occupe de moi.
Tout est blanc. Tout est vide. Il n’y a que lui et moi. Je flotte. Je ne veux même plus bouger. Je me sens triste, même si à part le nom, j’ignore en quoi cela consiste réellement. Je me sens trahie également, comme une méchante piqure, mais je ne sais guère non plus ce qu’est la trahison. Je commence à me sentir mal, pas à ma place dans cet espace trop grand, trop désert. Quelque chose monte en moi, comme un vilain serpent qui amènerait avec lui son lot de douleurs humaines. Quelques détails me reviennent, quelques règles élémentaires désormais, se mettent à remplir mon crâne à toute vitesse et tout d’un coup, je redécouvre que je peux me recroqueviller sur moi-même, que je peux également émettre des sons en parlant. Je comprends que mon esprit en était presque arrivé au stade du nourrisson.
Une pensée résonne dans ma tête, une seule phrase que je m’entends dire alors que le principe de la voix me paraît seulement comme acquis très récemment. Je m’entends dire, avec une certaine amertume, qu’un simple au revoir m’aurait suffi et que je n’en demandais pas plus, pas moins.
Je sens quelque chose rouler le long de mes joues. Le mot vient de lui-même : des larmes. Je pleure comme un bébé qui viendrait de sortir du ventre maternel. J’ouvre les yeux. Et comme par magie, le froid se dissipe pour ne laisser plus qu’une chaleur apaisante, une chaleur apaisante qui crée une sorte de chemin que je m’empresse de suivre comme une enfant, en sautillant. Des visages apparaissent de temps à autre de part et d’autre de ce sentier étrange, mais je me contente de les passer sans trop les regarder parce que la plupart d’entre eux m’effraie. Il n’y a que devant le visage larmoyant d’une vieille femme que mes pas ralentissent, avant de reprendre rapidement leur cadence rythmée.
Arrivée au bout du chemin, un immense jardin se dresse sous mes yeux. Il est couvert de fleurs qui dansent au vent, de femmes en longues robes blanches qui me sourient tendrement. L’une d’elle me prend par le bras, me fait faire une pirouette sur moi-même, et je ne peux me retenir de rire. Aussitôt, leur mine réjouie s’efface et elles s’écartent comme si je venais de les offenser. Je m’arrête.
« Tu es trop vivante pour nous. »
Elles s’éloignent. Je les regarde puis, en haussant les sourcils, je décide de continuer à profiter de ces lieux magnifiques. Je marche dans l’herbe qui caresse la plante de mes pieds et passe entre mes orteils. Je m’amuse de voir un vers de terre sortir d’une pomme déjà tombée au sol et je continue à courir dans tous les sens. Je me roule dans l’herbe en même temps que je me sens tout bonnement rétrécir. Une part de moi me dit que ce n’est pas normal, que tout autour de moi n’est que le fruit de mon imagination, et pourtant je continue de faire comme si de rien n’était. Je ris, et je ris à gorge déployée. Le son de ma voix m’effraie autant qu’il m’émerveille, tandis que le vent le porte au loin, dans des montagnes gigantesques que je ne peux qu’apercevoir car elles me paraissent inaccessibles.
Quand enfin je commence à me sentir lasse de ce que je peux voir depuis déjà trop de temps pour être encore admirative, je retourne tranquillement vers mon chemin de chaleur. Un homme m’y attend. Il me fait de grands signes et, curieuse, je m’approche de lui en courant à toute vitesse. Je suis désormais pas plus haute que trois pommes, mais cela m’importe peu. C’est drôle.
– ­Je m’appelle Misuterï. Je suis très enchanté de pouvoir te rencontrer ma petite Kyoki.
– Bonjour Monsieur. Savez-vous où nous sommes ?
L’autre me regarde avec un grand sourire attendri et me caresse la tête comme on pourrait le faire avec une personne qui nous touche par son innocence. Mais mon innocence à moi avait des limites, je savais qu’elle n’était pas normale et également, sans savoir comment je pouvais détenir de telles idées, je savais qu’elle ne durerait qu’un temps. Que bientôt, je replongerai dans un enfer.
– Nous sommes dans l’Accro. Un petit havre de paix, n’est-ce pas ? T’y plais-tu ?
– Tout est très beau. Mais pas vrai.
Je m’entends parler comme une enfant. Et plus le temps passe ici, plus j’ai l’impression que ce lieu est dangereux, que rien de ce que je dis ne vient réellement de moi. Je me sens comme étrangère à mon propre corps, j’ai l’impression de flotter encore une fois, mais d’être aspirée également.
– Non ce n’est pas vrai. Parce que tu ne projettes que ce que tu veux voir, tout en sachant toi-même que tout ce monde n’existe pas. Je peux te proposer un pacte. Un contrat entre nous deux, que rien ne pourra détruire. Tu pourras comprendre ce qui t’arrives et peut-être même empêcher tout cela d’arriver.
– Et vous voulez quoi en échange ?
– Je peux te donner ce que tu espères le plus au monde, une vengeance, contre un engagement. Tu n’as qu’à simplement me dire que les termes du contrat te conviennent et alors, tout redeviendra comme avant. A la différence près que tu pourras faire ce qu’il te semblera bon de cette deuxième chance.
– Mais je ne veux pas me venger !
A peine ai-je dit ces mots que j’ai la désagréable impression de ne pas être sincère dans mes propos, que je me mens à moi-même.
– C’est toujours plus dur d’accepter de mourir quand la mort en question survient trop tôt et surtout, quand elle est due par la négligence d’un individu vis-à-vis de son propre entourage.
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