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Erwan WARO

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Erwan WARO
Merwin, un jeune homme de famille aisée, se découvre des dons. Ces dons il va les développer avec l’aide de son chien et d’un personnage atypique qui se trouve être un druide. Peu à peu, la vie de Merwin va se transformer pour l’entraîner dans un monde merveilleux et insolite.
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Erwan WARO
André 18 ans, étudiant en sociologie, est abordé par Yves, personnage énigmatique, qui va devenir son ami et faire basculer sa vie.
Nous sommes en 2031, durant son année de fac, André va progressivement entrer dans un autre monde :
- Vacances d’hiver, passées dans un somptueux château, il va y découvrir un super ordinateur S.O.N.I.A (Super Ordinateur Neuronal à Intelligence Artificielle).
- Vacances de printemps, il va développer un don pour la télépathie et faire la connaissance des androïdes, gérés par Sonia.
- Vacances d’été, installation définitive au château ou un monde insoupçonné lui est révélé.
Découverte d’un empire, basé sur la lune, Atlantis où y est intronisé un gouverneur, Thierry, qui va devenir leur meilleur ami. Une base, similaire à celle de la lune, est en train de se mettre en place sur mars.
Dernière découverte importante ; l’origine de toute cette technologie et de l’immortalité qui leur est offerte.
Durant une mission de recrutement en Bavière, André se fera un frère, Ansgar, un jeune télékinésiste.
(Ce roman a été édité, ici je mets une version revue et corrigée)
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Erwan WARO
Dans cette nouvelle je parle des animaux qui m'ont tenu compagnie.
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Erwan WARO


Devant du sable, à droite du sable, à gauche du sable, derrière moi encore du sable. Où suis-je ? En plus un soleil de plomb et pas un nuage, il doit faire au moins quarante degrés, si ce n’est plus ? Comment j’ai pu atterrir dans cette galère ?
Je suis comme un amnésique, je n’arrive pas à me rappeler ce qu’il s’est passé, ni comment j’ai atterri ici. Je baigne dans ma transpiration, ce putain de cagnard va me faire fondre. Dans quelle direction me diriger ? Comment sortir de ce désert ? Suis-je condamné à crever ici ? Rien que des questions sans réponses. J’en peux plus, ça doit faire au moins une heure que je tourne en rond au milieu de nulle part et ce connard de soleil qui continue à me faire fondre.
Epuisé, mes jambes ne me supportent plus, je tombe à quatre pattes, une fraction de seconde, le sable est brulant, mes mains ne supportent pas son contact, je me retrouve sur le cul. Mon voyage s’arrête-t-il ici ?
Ma vue se trouble, certainement dû à ma sudation qui envahit mes yeux. J’aperçois une silhouette vacillante, plutôt sombre, qui semble venir dans ma direction. Ma gorge est tellement sèche que je n’arrive pas à émettre le moindre son. J’arrive à peine à lever un bras pour signaler ma présence.
Apparemment il m’a vu et vient vers moi. Rectification, cette apparition est vêtue de blanc, je commence à mieux le distinguer : c’est un gars, cheveux noir opulent, assez beau garçon, tout en blanc, chemise ouverte sur un poitrail velu et chaussé de santiags, également immaculées.
Il se tient devant moi et m’observe.
- Un « Non-mort »
- Qui es-tu ? Pourquoi : « Non-mort » ?
- Tu débarques dans mon royaume, tu ne crois pas que ce serait plutôt à moi de te poser des questions ?
- Ok, ok. Je m’appelle Mathieu Coplin. Un désert, ton royaume ?
- Encore une question. D’accord je vais te donner des réponses :
= « Non-mort », figure-toi que la plupart des gens que je croise dans ce désert, sont morts, donc tu es une exception et je vais t’aider.
= Mon nom est Astaroth.
= Oui, ce désert est mon royaume.
Mes réponses te conviennent, Mathieu ?
- Oui…, excuses ma curiosité… Je ne sais pas comment j’ai pu atterrir… dans ton royaume. J’ai cru que j’allais y crever.
Il me tend une gourde, que je prends avec avidité.
- Vas-y mollo, cette eau contient un élixir qui devrait t’aider à reprendre des forces et stopper ta transpiration.
Je me sens revigoré, il ne m’a pas menti, mon état s’améliore.
- Merci Asta…ro.
- Appelle moi « Asta », ça sera plus simple pour toi, Matt (il me fait un clin d’œil).
- Merci, et maintenant comment sortir de cet enfer de sable ?
Je perçois un léger tremblement sur le mot enfer, serait-il superstitieux ?
- Suis moi, j’ai une oasis toute proche, à environ deux centaines de mètre.
Ragaillardi par son breuvage, je me lève et nous nous mettons en route. Le soleil semble moins violent. Au bout de dix minutes de marche, j’aperçois à l’horizon une ligne verdoyante (ça doit-être son oasis).
- Je ne sais pas pourquoi ? Mais tu me plais, je cherche quelqu’un comme toi.
Un peu zarbi le mec, que me veut-il ? Serait-il homo ?
- Quelqu’un comme moi ?
- Oui. Vois-tu, je possède plusieurs oasis. Celle, vers laquelle nous nous dirigeons, est la plus petite et j’aurais besoin de quelqu’un, de confiance, pour la gérer. Je pense que je pourrais te la confier.
- Me confier une oasis ? Je débarque dans ton… « Royaume » et comme ça, sans me connaître, tu veux m’en confier la gestion.
- Tu as une bonne bouille et je sens que je peux te faire confiance. En affaire je me trompe rarement. Mais attends de la voir.
Nous continuons notre progression. Je commence à distinguer des palmiers, un air frais semblant venir de l’oasis me caresse les joues. Je sens en moi un regain de vigueur. Des bâtiments blancs commencent à se dessiner au milieu de cette verdure luxuriante. On entend de l’eau qui coule. Cette vision et ce son finissent de me revigorer. Ces constructions ressemblent à un complexe hôtelier de luxe, j’aperçois une immense piscine où des jeunes s’ébrouent, ils semblent heureux.
- C’est un hôtel ? il a l’air peuplé que de jeunes.
- Oui, des fils et filles à papa bourrés de frics. Mais ce n’est pas vraiment un hôtel, tous ces jeunes sont propriétaires de leur chambre. Ils sont ici pour oublier les problèmes du monde extérieur. Je suis là, et bientôt ce sera ton rôle, pour leur assurer tout le confort possible pour leur faire oublier les vicissitudes de la fortune.
- Ils ont de la chance. Je doute d’être à la hauteur pour les satisfaire ?
- Ne t’inquiètes pas, tu auras, avec toi, du personnel compétent et un bon intendant sur lequel tu pourras compter.
Nous pénétrons le complexe, toutes les têtes se tournent vers moi avec de grands sourires qui me semblent destinés. Un jeune homme s’approche de moi et me prend la main.
- Merci pour cette fraîcheur que vous nous apportez.
Ça semble déranger Asta qui le repousse.
- C’est votre nouveau Gérant, merci de ne pas l’ennuyer, laissez-lui le temps de prendre ses marques.
- Excusez-moi, maître.
Ces comportements m’intriquent : Fraîcheur, Maître. Où suis tombé ? tout ça me paraît de plus en plus bizarre.
- Que voulait dire ce jeune : « Merci pour cette fraîcheur que vous nous apportez » ? Maître !
- Tu sais Matt…, ici nous sommes au milieu d’un désert et nous voyons peu de nouvelles têtes. Alors lorsqu’on en voit une ça apporte un peu de fraîcheur…, de nouveauté.
- Oui je comprends.
- Suis-moi, je vais te conduire dans les appartements que tu vas occuper, tu en profiteras pour prendre une douche et te changer.
Nous montons un escalier, suivons un vaste couloir, et arrivons devant une porte qu’il ouvre. Un grand salon nous tend les bras.
- Nous sommes dans ta suite, tout ce qu’elle contient, t’appartient. J’espère que les fringues, que tu trouveras dans le dressing de la chambre, sont à tes mesures et te conviennent. Sinon tu pourras en choisir d’autres dans les magasins du complexe. Je te laisse, prends ton temps. Tu me rejoindras dans le hall, quand tu seras prêt, je vais avec mon secrétaire préparer un contrat pour la gérance de l’oasis.
Avant même que j’ai eu le temps de lui répondre, je me retrouve seul. Une immense baie, qui fait tout un mur, donne sur une terrasse avec vue sur la piscine et les jardins qui l’entourent. Le site à l’air paradisiaque. Je suis contemplatif devant ce magnifique panorama. Je sens que je vais me plaire dans cette oasis.
Je découvre la chambre, moins grande que le salon, mais sans commune mesure avec ma chambre, ma chambre ? J’ai un vague souvenir d’une chambre, que je partage avec mon frère, ça me fait une drôle d’impression d’évoquer ces souvenirs.
Je me dirige vers la salle de bain, elle aussi est démesurée, le sol et les murs sont en marbre : marbre blanc veiné de vert. La robinetterie est en or, du moins elle en donne l’aspect. Ni une ni deux, je me retrouve à poil sous la douche. Après l’épisode du désert, ça me fait un bien fou, je me sens renaître. J’enfile un peignoir et me dirige vers le dressing.
Là aussi je suis impressionné, je n’ai jamais vu autant de fringues, il y a même la lingerie intime. Je choisis un boxer, que j’enfile, et prends le temps de choisir une chemise, un peu bouffante, un pantalon en toile et une paire de mocassin. Me voilà tout de blanc vêtu. Je me sens un autre homme.
Après un temps d’arrêt, devant la baie vitrée du salon, à admirer tous ces jeunes en train de batifoler dans la piscine ; je sors de « ma suite » et direction le hall d’entrée.
J’y retrouve Asta, accompagné d’une personne que je ne connais pas.
- Je vois que tu as bon goût et que les vêtements te vont à merveille.
- Merci, le choix ne manquait pas.
- Je te présente mon secrétaire, pendant que tu te changeais, nous avons préparé un contrat qui fait de toi le propriétaire de cette oasis jusqu’à ta mort, ensuite il reviendra dans ma famille. Bien sûr, de ton vivant, ce sera toi le maître, je resterai à ta disposition pour t’aider à le gérer. Ça te convient ?
- Et si je ne suis pas à la hauteur ?
- J’ai confiance en toi, mais si tu veux abandonner cette gérance tu pourras le faire.
- Bien, alors d’accord. Il y a deux exemplaires.
- Oui, un pour toi et un pour moi. Tu n’as plus qu’à signer.
Il me tend une plume d’oie, je lis le contrat, apparemment rédigé sur des parchemins, tout me semble correct. Mais une petite phrase, avant la signature, m’intrigue.
- C’est quoi cette phrase ? : « Hoc ego vendere anima mea ad Astaroth “
- Comme tu l’auras remarqué, j’ai la nostalgie d’une certaine époque : je préfère le parchemin au papier et j’aime écrire avec une plume d’oie. Mon secrétaire a ajouté cette petite phrase en latin, spécifiant que tu acceptes ce contrat.
Vraiment bizarre cet Asta, mais bon tout a l’air honnête, je prends la plume d’oie pour signer. L’encrier est vide, pas d’encre.
- Excuse-moi, mais ton secrétaire semble avoir pris un encrier vide.
Il me prend l‘index gauche et le pique.
- Aïe, que fais-tu ?
- Comme ça, tu as de l’encre pour alimenter la plume et ça aura d’autant plus de valeur que ton ADN servira de signature.
Décidemment, ses manières me semblent de plus en plus bizarres. Je récupère, avec la plume, une goutte de mon sang. Au moment de signer une étrange sensation m’envahit, je me sens flotter, lentement je me mets à léviter. Asta change d’aspect, des cornes semblent sortir de son front, des flammes l’entourent, les gens crient. Asta se met à hurler :
- Gabriel, tu es un enfoiré, je te déteste !
Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive ? Les images disparaissent, je me retrouve dans mon lit... J’ai fait un cauchemar. Joël (mon frère) est penché au-dessus de moi.
- Matt ! réveille-toi, je crois que tu as fait un cauchemar.
- Oui un horrible cauchemar. Pourquoi tu as la joue enflée ?
- Tu ne te rappelles pas ? C’est le ramponneau que tu m’as filé hier soir pour avoir emprunté ta console sans ta permission.
- Excuse-moi, pour me faire pardonner, je te donne mon argent de poche durant tout le trimestre.
- J’en veux pas de ton argent …, moi ce que je veux c’est un frère qui ne me prend pas pour un punching-ball. Mais tu saignes, j’appelle maman.
- Non pas la peine, je me suis juste piqué le doigt.
- Comment tu as fait ?
- Je te promet de ne plus te frapper et d’être sympa avec toi. Toi qui fais du latin tu peux me dire ce que veut dire cette phrase : «Hoc ego vendere anima mea ad Astaroth. » ?
- Astaroth, c’est un des noms du diable…, la phrase veut dire, si je ne me trompe pas : « Par la présente je vends mon âme à Astaroth ». C’est débile, où tu as trouvé ça ? Dans ton cauchemar ?
- Merci Gabriel, message reçu.
- Gabriel ? C’est le nom d’un ange, que t’arrive-t-il Matt ? t’es sûr que ça va bien ?
Une voix venant de la cuisine nous parvient.
- Les garçons, le petit déjeuner est servi, vous allez être en retard !
- Oui man on arrive. Tu dis rien à maman, je te raconterai tout ce soir, promis.
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