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Gueguette

Gueguette
D'anciens écrits, plutôt sombres, à partager.
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Gueguette
Echanges épistolaires.
A Syl06.

https://www.scribay.com/text/222406510/corps-espondances---
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Gueguette
Maze et Luci, dans leurs tourment d'âme et leur jeu de séduction.
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Gueguette
De vieux écrits à partager!
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Gueguette
Piastre et Minou.

Ecrit à quatre mains, Piastre incarné par Offberg
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Gueguette
Brides de vies d'Ephialtès.
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Gueguette
Quelques pensées du soir.
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Gueguette
Quelques quatrains.
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Gueguette
Petites phrases sorties de ma caboche!
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Gueguette

Un homme marche, le sourire en coin sur le visage, nul ne sait ce qu'il fait là, il marche. La journée est belle, s'annonce douce, le soleil réchauffe doucement les pavés et les coeurs de cette grande ville. Les quais commencent à acceuillir les pas et les gens vas et viennent, s'apprétant à commencer leur journée. Certains font la tronche, il sont arrivés au travail il y a peu. Certains sont bourrés, il sortent de boîte de nuit. La route se remplie peu à peu de voitures. Et il y a elle, qui marche le pas lourd avec sa belle robe rose, un peu éméchée.

Et il y a lui, qui marche en sens inverse, portant une belle chemise et un joli jean. Belles confections. Son pas est assuré, il marche et je elle le croise. Les regards se touchent, et sa main touche le coeur de la jeune femme. Il lui demande si elle a besoin de parler. Bien évidemment, qu'à une heure si tardive pour celle-ci, qui as passée la nuit évéillée, en ressent le besoin. Il faut dire que ce garçon, qu'elle était venu rencontrer dans cette discothèque et l'ayant casiment ignoré toute la soirée, lui donnait de quoi blablater.

Cette main sur le coeur, et ces quelques mots: "Toi, tu as besoin de parler", lui réchauffent celui qui bât sous sa poitrine. Le regard est un peu dans le vide, la fatigue de sa nuit mouvementée l'a prise. Les passants, peu nombreux encore, ne se méfieraient pas de la scène. Un homme, une femme, qui se rencontrent. Et rapidement, celui-ci tourne son pas, et marche dans la même direction que la belle. Sa robe lui arrive aux genoux, elle est brodée, lui sied bien. Une veste noire parfait sa tenue, assortie à ses talons aiguilles laissant dévoiler la pointe de ses pieds. L'homme porte de belles chaussures, il à le sourire aux lèvres, une lueur indescriptible dans le regard.

Les badauds dans le tramway observent sans se soucier de la scène, des deux gens qui y sont montés. L'un propose à l'autre d'aller chez lui, l'autre ne semble pas récalcitrante. Pourtant, la peur aurait été au creux de son ventre si elle n'avait pas que en tête cet homme, qu'elle avait rejoint pour la fin de soirée. C'est qu'elle avait quitté un repas dans une ville loingtaine, et c'était faite amener pour le rejoindre. Vous voyez, le genre d'homme qui nous éclaire et nous illumine par sa beauté et son charisme, et pour lequel on pourrait faire n'importe quoi. Il fait partis de cette espèce là.

Les mots s'échangent et les pas quittent le moyen de locomotion pour se retrouver sur le bord de la route. L'homme parait sérieux dans sa proposition, se répètte à plusieurs fois. Elle peut repartir si elle le souhaite. La jeune femme hésite, pourtant, à le suivre. Elle ne le connait pas, il est peu être dangereux, et pourtant, après hésitation, elle lui prend la main. "Non, pas en public, t'es folle ou quoi." Une petite folie. Vous savez, quand la raison vous dit non mais que le goût du risque et l'adrénaline vous dit oui? Eh bien nous y sommes. Et elle la relâche cette main, machinalement, dans un moment d'incompréhesion. Il n'est pas son genre, mais à un je ne sais quoi qui l'attire, une sorte de force de la nature. Non pas que les corps étaient émantés, l'on aurait plutôt dis deux aimants non compatibles. Pourtant, le ventre flanche, le coeur tambourine. Elle le sent mal, mais y va quand même. Allez savoir pourquoi...

Un café? Oui aller, un café et une chocolatine. La vendeuse ne se doute pas, à cet instant, que la belle repensera toute sa vie à cette matinée, en mangeant des chocolatines. Elle a un regard inquiétant, cette vendeuse, elle à l'air soucieuse. En terrasse, par cette belle journée qui s'annonce? "Non, suis-moi". Sa veste grise se ferme, il met sa capuche et emboite le pas. La voilà à marcher, derrière, teh. Mais une sorte de trace invisible, une odeur indescriptible se fait sentir, et elle la suit, comme envoutée.
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Gueguette

Cher journal,

La nuit dernière j'ai fais un rêve et je dois te le confier, pour extérioriser mes émotions.

J'étais dans la roulotte, au même endroit où Morphée m'a pris, mais j'étais seule et il n'y avait personne autour de moi. Un lapin était là, celui d'Enolia. Oui celui qu'elle nous a présenté en taverne hier même et il me regardait avec de grands yeux rouges, un peu comme le hibou qui a les yeux injectés de sang et que je vois souvent (il me suis d'ailleurs, c'est peu être un complot). Il était là lui aussi, dans un coin de la pièce. Silencieux comme un hibou, froid de toutes émotions, comme un hibou.

Le lapin nageait dans les airs avec ses petites pattes crasseuses, et je tentais de lui arracher des poils au passage dans le but de faire un croisement des deux espèces, mais dans mon esprit qui était dans mon rêve en même temps, parce que je n'avais pas de plume de hibou pour. Je comprenait alors que je perdais la boule et que pour croiser les deux espèces il fallait que le lapin copule avec le hibou. Par ailleurs c'était assez étrange de rêver que j'étais en train de penser, sachant que le rêve est une pensée aussi. Je pense pouvoir affirmer que les pensées peuvent s’emboîter ou quelque chose dans le genre, en quelque sorte. C'est quelque chose que je vais devoir méditer un de ces jours.

Tout semblait normal, hormis qu'il y avait un truc à poil volant et un hibou observateur. Mais alors que le lapin gonflait tout à coup comme si il était remplit de bière, celui-ci prenait de la hauteur au dessus de moi. Il était prêt à éclater et le plafond semblait l'aspirer. C'est à ce moment là que je voyais la détresse dans son regard, un appel au secours. J'agitais les bras et sautillait sur place pour essayer de lui chopper une patte, mais je n'y arrivais pas. Pourtant le plafond n'était pas haut. Tout à coup, une voix qui semblait passer entre les murs de la roulotte et qui se diffusait me disait « Je suis bien dans mon lit King size! ». C'était celle de Nathan qui me narguait. A ce moment là, je me jetais sur mon lit Queen size qui était là, comme si il avait réapparu, mais il sentait la pisse et les draps étaient déchirés. Cela ne me dérangeait pas, tant j'étais heureuse de le retrouver. Je pense que je suis traumatisée que mon lit Queen size ait finit dans un taudis. Enfin, ce n'est pas vraiment mon lit à moi à la base, mais j'y dormais tellement bien. C'est qu'on s'habitue vite au luxe! Quoi qu'il en soit, je roulais dessus, et je souriais. Je restais là un instant en contemplant le lapin à son triste sors, le regardant essayer de s'accrocher à la vie. C'était poétique.

Étrangement, me venait à l'esprit ce que m'avait dis Nomi hier: « Minou t'es trop trash avec les lapins. Freedom for the rabbit là. » et je me sentais un soupçon honteuse de regarder paisiblement le lapin qui commençait à tourner sur lui même, toujours collé au plafond. On aurait dis un poisson crevé à l’œil vitreux, qui a le ventre vers le ciel. Un peu comme moi quand j'ai trop bu et que je m'affale dans un champ.
Le hibou sautillait vers le lit et venait se poser à mes cotés. Il regardait le lapin, lui aussi, mais d'un air stoïque. En fait, il en avait rien à foutre et ça m'avait agacée. Je bondissais alors de ma position pour choper la queue du lapin et je l'attirait vers moi. A ce moment là, il m'attaquait comme pour me punir de l'avoir laissé vers un évident bouffage de pissenlits par la racine. Sa morsure était vive et je saignais du bras!

A ce moment là un bruit non identifié m'a sortis de mon sommeil, et en fait Cookie qui était encore endormis et avec qui je dormais était en train de me baver sur le bras!

Je ne comprends pas pourquoi j'ai révé de tout ça, en plus je n'étais même pas bourrée quand je suis allée au lit. Maurice m'a dis que j'avais un problème avec les lapins, je commence à me poser sérieusement la question.

18.04.1464
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Gueguette
Grannass et Minou en tournoi d'archerie.

Personnage Grannass incarné par Jordane (qui est Fab' !)
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