dans la douceur de la nuit,
mon regard vers la lune,
je ne perçois plus un bruit.
les étoiles illuminent chacune
le beau songe de cette vie,
dans ma tête, je ne perçois plus un cri.

Tout change autour d'Anya, les gens meurent, ils souffrent, ils ont faim et rien n'est mis en place pour les aider. Ajouté à tout ça, une vague de suicides incompréhensibles entraine les gens dans la peur constante. Le jour où son patron se défenestre sans aucune raison, Anya se met à comprendre, c'est à elle d'agir. Alors, elle se lance dans une aventure ou ses choix pourraient bien changer l'histoire.

Voyager, partir, tout quitter ne m’a jamais fait peur, je n’ai jamais été effrayée d’avancer vers l’inconnu. Mais là, contrainte à ce choix, je me rendis compte que tout était différent, oui, j’avais peur, j’étais même tétanisée. Ce que j’appelais choix n’en était pas un et je devais faire ce qui était le mieux ; partir, loin, loin de tout ça et vite. Et c’est ainsi que n’ayant que quelques affaires avec moi, je pris la route sans vraiment savoir où j’allais, je devais juste m’éloigner, je marchai d’abord, un long moment, sans voir passer les heures. Je pris plusieurs bus, plusieurs trains sans destinations, je regardai les paysages défiler devant mes yeux avec la sensation de me faire engloutir par ces immensités. Pour la première fois, je me sentais libre malgré cette appréhension qui refusait de me quitter. Les heures passèrent ainsi sans que je ne m’en rende compte. Lorsque je m’arrêtais enfin, je découvris ce qui devait être la gare d’un village ou d’une petite ville. Juste un quai désert et un étroit édifice se tenait devant moi. Derrière celui-ci, j’aperçus la ville en question. En effet peu étendue, celle-ci semblait tout de même contenir un certain nombre d’habitations, en