Œuvre regroupant les micronouvelles de la semaine 36. Un chapitre pour un jour publié chaque jour si possible. N'hésitez pas à donner votre avis pour que je puisse m'améliorer. Bonne lecture.
PS: Merci aux organisateurs de ce défi si stimulant

Œuvre regroupant les micronouvelles de la semaine 35, un chapitre pour un jour. N'hésitez pas à donner votre avis pour que je m'améliore :). Bonne lecture à tous.
PS: Désolé pour le retard pas de connexion tout le temps pendant ces vacances ^^'

Je ne vois rien. Où suis-je ? C’est le noir, je tremble de peur. Je suis donc vivant mais je ne vois rien, les sens m’ont ils été pris ? Non je ne crois pas, je sens le vent sur mes côtes, ainsi je suis vivant mais nu. J’ai la sensation de flotter et de descendre, je rêve, aucun humain ne peut flotter dans le vide. Mais suis-je dans le vide ? Mes pieds foulent une terre aride et poreuse. Trop réel pour un songe. Dans quel sens suis-je ? La gravité est-elle encore présente ? Pourtant ce sol ne bouge pas, sautons…. Je retombe mais plus de sol juste de l’eau, je ne m’enfonce pas, je reste à la surface. Où suis-je ? Je préfère le sol à l’eau mais est-ce de l’eau ? Non c’est devenu du sable. Je voyage sans bouger, ai-je réellement sauté ? Combien de temps s’est écoulé depuis mon arrivée ? Quelqu’un se joue de moi. Son souffle nauséabond m’emplit les narines. Je possède encore l’odorat ou s'agit-il simplement de mon imagination ? Plus de sable mais de l’herbe maintenant. Quelle bonne odeur de fleur, je me sens en été. J’entends des chants, l’ouïe me revient, j’ai mal, trop mal, cette douleur est trop forte, combien de temps suis-je resté muré dans un silence de mort ? Ce sont des chants funéraires mais pour qui ? J’espère qu’il a eu une belle mort. Mais qui suis-je ? Où suis-je ? Quelle bonne odeur de fleur, comme j’aime l’odeur des lycoris rouges; sa couleur écarlate pénétrante qui rappelle si bien le sang versé lors d’une bataille. Je vois enfin mais je ne suis pas. Mon corps n’est que vent et sensations. Je comprends, je suis mort. Ainsi je vagabonde au sein des souvenirs que j’ai laissés. Ma forme change, on me déforme à travers le temps.
 Il pleut. Au-dessus des nuages la lumière est grise; on doit me pleurer. Ce parfum de marguerites et cet air chaud sont si bons et réconfortants, je suis bien ici. Faites en sorte que je ne retourne pas dans ce désert de sable froid au vent chaud; que de mépris à mon égard. Ce rouge est beau mais piquant, je reconnais ces roses de l'amour, je n'ai pas laissé que de mauvaises traces. Il fait chaud, la lumière est tamisé, envoûtante et le paysage rempli de lapin en période de reproduction.
 Combien de temps ? J'ai l'impression que ce noir m'entoure depuis mon arrivée, je n'entends plus rien, ne ressens plus rien, je flotte, mon odorat n'est plus.... Ainsi c'est à cela que ressemble la mort, je l'ai bien aimée du temps où on se souvenait de moi en bien. Maintenant je n'ai plus qu'à dormir si cela m'est possible et attendre qu'on se souvienne de moi.

Œuvre regroupant les micronouvelles de la semaine 37. Un chapitre pour un jour publié chaque jour si possible. N'hésitez pas à donner votre avis pour que je puisse m'améliorer et voir qui me lit ainsi que si mon écriture vous plait. Bonne lecture chers scribayiens/scribayiennes.
Spicy

L'Artémis décolle de mars afin de traverser le trou de ver TDV46. Que trouvera l'équipage de l'autre coté ?

Nouvelle maison, nouveau projet, nouveau dessin. Laisser une trace dans le paysage est essentielle pour moi; je vivrai à jamais à travers ces constructions. J’ai carte blanche pour celle ci, au bord de mer, sur une côte sauvage, j’espère que mon plan leur plaira, il est parfait.

Dans la nuit bleuté, les loups hurlent, les chouettes hululent, les sapins chantent avec le vent et les étoiles illuminent les musiciens. Les chauves souris s’occupent du son, les renards accueillent les escargots, le spectre de la lune chapeaute le tout. Les humains tremblent.

Tout de noire vêtu, Natacha Shapovka sort de son logement de couverture, au 25 rue de Berginton en Amériques. Elle a pour mission de récupérer des informations top secrète à l’ambassade du Brésil ;ce qu’elle ne sait pas c’est la présence de l’homme derrière son viseur.

La soirée fut longue jusqu’au petit matin ; les goélands pleurent, les poissons s’enfuient ; elle marche sur le sable frais au rythme de la marée. Les pieds dans l’eau froide, le manteau blanc ouvert, la bouteille à la main ; elle fusionne avec l’eau et retourne vers les siens.

Le bord du fleuve est désolé, abandonné des âmes. Au loin le pont millénaire divise le fleuve en deux, il est suspendu dans le temps et l’espace. La gondole file sur l’eau avec ses passagers, le gondolier bifurque sur la gauche. « Bienvenue en enfer ! », déclare la faucheuse.

Le pissenlit vit un an,il commence par l’état de graine qui se construit par le froid,ensuite la germination lors du beau temps de l’enfance. Après s’être nourrit,il fleurit et expose sa beauté a la flore. Enfin il meurt en laissant derrière lui ses enfants. Au revoir mes aïeux.

17 mars 1634. Le prêtre Gustavo, ecclésiastique depuis plus d’une décennie, chapeaute le dernier gros projet de l’Église;la cathédrale Sainte Marie en Argentine. Il pénètre dans l’édifice finit et contemple le plafond d’illusions ; en priant son Dieu il se retrouve à ses cotés.