Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

Aymon

Défi
Aymon
Voilà des tentatives, envolées, écrasées, emmêlées.
Sur terre inconnue.

N'hésitez pas à laisser une observation, une injure ou un mot doux.

Bonne lecture !

5
13
2
2
Aymon

Devant l'incertitude,
La beauté s'en est prise à mes yeux.
J'ai envie de te regarder
Et malgré une lourde seconde,
T'embrasser quand même.
2
0
0
0
Aymon
X
2
2
0
0
Aymon

Je pourrais m'abandonner aux extravagances,
À ses tragédies et ses divins plaisirs.
Mais qu'en serait-il si la vie, décidant d’en finir,
Ne m'offrait la générosité de quelques instants,
Si ma conscience devenue immobile
Ne pu s’abreuver, encore, à l'onde de son chant ?


----

Quel bonheur que de voir venir la mort !

S'avançant à jamais, naturelle et constante,
Invisible dans ses mystérieux manteaux,
Laissant vives aux deux orbes faiblissantes
Chaque particule de ce fécond vaisseau.

Ici-bas face aux toiles éphémères,
S’écoulent enfin mon visage et mes rêves,
Mes doigts détendus caressent l’éther
Et ma peau s’abandonne aux forces du temps.

Je m'assoupirai alors les yeux grands ouverts,
Lorsque ton voile aura calmer mes mouvements,
Reflétant à celui qui chercherait son frère
L'éclat de deux silencieux firmaments.
1
0
0
1
Aymon

   
           Un péan traverse
           Les gris-bleus de l'automne.
           Passant, il s'oublie.
           
       
2
2
0
0
Aymon



Ce sont les feuilles
Et la légèreté de leur mort
Qui reflète au mieux

Ce qui dans mon cœur
S'essaye à prendre forme
3
0
0
0
Aymon









Du creux de fausses ténèbres
À la courbe de l’échine.
Du tréfonds des bordels
Aux pointes de nos cils


Les monts et la poussière
S’entremêlent inlassables,
Croûtes lourdes et légères
Dans les jupons lavables…


De l’air ambiant.


C’est le nez qui s’éprend,
Au détour d’un marché,
À s’abandonner
Aux charges variantes


Et les doigts vieillissants
Sur des peaux colorées
Qui découvrent affamés
La matière enivrante.


Les désirs et les rages
Descendants d’en-temps
Au devant de l’ouvrage
Ne sont que chuchotements


Une nuée de possibles
Fait œuvre dans la nuit,
Éprise de matière noire,
Elle débourre des galaxies.




4
3
0
0
Aymon





Encore faudrait-il que tout s'éveille, brûlant, et que dans ce feu, l'oubli, nous prenant par le cœur, assassine ce qui resterait de nous, noyant les rêves et l'espoir sur le bûcher de l'orgasme, révélant au solitaire le miroir d'une solitude plus grande encore, remplie de cette multitude joueuse qui ne cesse de danser les notes d'une insaisissable prison d'or.
1
0
1
0
Aymon
Laisser parler l'encre.


0
0
0
0
Vous êtes arrivé à la fin
0