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Mar.s4

Mar.s4
Sa vie se résume au futur, à l'après. Trop peu de temps pour penser au présent, elle regarde vers le passé pour pouvoir enfin, avancer.
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Défi
Mar.s4
Un caillou qui se voulait dauphin, poisson, corail. Un caillou qui se voulait dans l'eau plus que sur terre. Le rêve d'un voyage au milieu des gouttes.
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Mar.s4
Un couple lesbien qui n'en est pas réellement un. Une histoire d'amour qui aurait pu être plus que banale. Peut on se définir couple si nous ne sommes que deux ?
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Défi
Mar.s4
Une rencontre entre une femme et un lieu. Elle revit sa vie et ses souvenirs assise devant cette fenêtre.
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Défi
Mar.s4
Histoire passionnelle, espérée et imaginée d'une femme. Torturée par ses vagues de sentiments, elle lutte contre une relation condamnée.
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Défi
Mar.s4

Je me laisse rêver à une mort douce, tranquille sans remue ni fracas. Agée, étendue dans mon lit, sur ce matelas moelleux, ces draps soyeux. Je m'imagine partir les yeux fermés, un sourire sur les lèvres, le visage ridé par les années passées. Détendue et apaisée, sans anxiété, sans aucune peur de laisser ma vie bien remplie derrière moi.
Mais ceci n'est qu'utopie.
Ma mort ne sera pas douce et agréable, je vais la sentir me frapper, m'abattre. Sans pouvoir contrôler je partirai dans un autre monde. Derrière ce volant, roulant quelques kilomètres heures au dessus de la limite, mon trajet s'arrêtera brusquement. J'espère être seule à ce moment-là. J'espère être la seule blessée, mais pas la seule souffrante. Ma famille pleurera, l'incompréhension au rendez-vous, l'injustice aussi. Mes amis seront peu étonnés, ils savent que j'attends ce départ brusque.
J'ai rédigé des lettres à chaque personne, un texte pour ma cérémonie. Je suis prête. Je ne le veux pas, pas maintenant. Peut-être aurais-je la chance de quitter cette vie une fois que celle-ci sera sur la fin. Les années gravées sur ma peau, les muscles fatigués, l'esprit embué.
J'ai toujours aimé conduire, ce sentiment de liberté. Mes voitures ont toujours été mes bulles où je me sentais protégée de l'extérieur. Actuellement la réalité a éclaté ce monde parallèle, est passée à travers chaque aération et a imprégnée le tissu, le plastique ; a éclaboussé chaque recoin, pourrissant ainsi cet air si pur.
J'espère retrouver ce lieu si cher à mes yeux et y mourir. Peu importe la violence de l'acte, je souhaite partir libre, détendue, chantant à tue-tête mes chansons préférées. J'espère ne pas avoir de regrêts, ne ressentir aucune mélancolie. J'espère que j'aurai assez vécu la vie que j'ai souhaité.
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Mar.s4
"Fontaine" de Marcel Duchamps, aussi connu sous le nom de "L'urinoir".
Un objet classique destiné à provoquer une société tout aussi classique.

Réponse au défi "Oeuvre d'art"
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Mar.s4

Récemment j'ai découvert une nouvelle émotion, quelque chose qui me prend aux tripes, torture mon esprit mon corps, paralyse mes pensées, mes gestes, mes sens.
A chaque instant mon ventre se serre, mes entrailles se tordent, mes yeux s'embrument et mes membres tremblent. Sans prévenir mon visage se refroidit, ma tête s'alourdit, mon coeur s'accélère et je ne contrôle plus.

J'ai découvert cette émotion, que je ne souhaite pas appeler une maladie, un lundi matin sur la route en rentrant de chez mes parents, direction le travail à deux heures de routes. Sur l'autoroute, chantant à tue-tête mon album préféré, mes poumons se sont compressés, mon esprit s'est évadé, ma vision s'est rétrécie. J'ai cru tomber dans les pommes, juste une petite chute de tension. J'ai préféré m'arrêter sur le bord de la route pour respirer et m'assurer que tout allait bien. Seulement je ne pouvais plus démarrer. Coincée sur la bande d'arrêt d'urgence j'étais paralysée. Les camions faisaient trembler mon habitacle. Les voitures continuaient leurs trajets, inconscients de mon mal-être, du combat que je subissais. Paralysée par la peur, je ne savais plus quoi faire, j'ai pensé appeler une ambulance pour me débloquer, j'ai pensé dormir, là sur ce bord de route dangereux.
N'étant pas du genre à m'abattre j'ai redémarré, 90km/h entre deux camions j'attendais la prochaine aire d'autoroute. Un panneau, vingt kilomètres, j'ai cru pouvoir y arriver. Une bourrasque de vent et je me suis arrêtée de nouveau. J'ai attendu et recommencé. Cinq fois avant que je puisse garer ma voiture sur une place adaptée, à l'abri, sur une aire où je me sentais enfin en sécurité.
J'ai attendu une heure pour me sentir en confiance et redémarrer. Repartie, les deux mains sur le volant, j'étais déterminée à arriver à temps au travail. Seulement, après cinq minutes, un échangeur d'autoroute et je m'arrête. En pleurs j'appelle ma copine et demande de l'aide, quelque chose , un avis, une motivation, un miracle. Elle me réconforte, j'avance et prends la première sortie d'autoroute.
Sortie de cet enfer de goudron, de vitesses, d'accélération, de six voies, de conducteurs solitaires; j'ai pu de nouveau respirer. J'ai continué mon chemin sur les routes de campagne, beaucoup moins peuplées où je me suis sentie libérée bien que la tempête d'émotions ressentie peu de temps auparavant menaçait de réapparaitre. J'ai pris mon temps, j'ai regardé devant moi.
2h de retard ce jour-là au travail, un trajet normalement de 2h15 s'est transformé en une aventure de 5h. Arrivée j'ai cherché un médecin, le soir même un diagnostic est tombé.
Ce que je croyais une hypotension avait un bien autre nom : la spasmophilie, aussi appelé l'anxiété.
Un terme qui m'était familié car beaucoup employé dans les médias par les célébrités mais dont je ne comprenais pas sa signification.

Aujourd'hui, 6 mois après j'en souffre encore. En écrivant ce texte je ne me sens pas bien, mais je ne laisse pas cette émotion me trahir, m'affaiblir. Je suis forte, je me lève chaque matin, je ne subis pas cette sensation. Je l'accepte mais elle ne me submergera pas.
Je travaille à ne plus la ressentir, j'ai décidé il y a deux mois de cela, de me faire aider, je vais voir une psychologue deux fois par mois. Il y a plusieurs façons de vaincre l'anxiété, j'ai décidé de ne pas prendre d'anti-dépresseur, cette thérapie c'est ma façon de me soigner, de regagner le contrôle.

Si vous souffrez de cette maladie, car il faut que je l'assume c'en est une, je suis de tout coeur avec vous.
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Défi
Mar.s4

Enfin un peu de fraicheur. Toute la journée sous ce soleil brulant sa peau, caramélisant son teint, Julie profite finalement d'un peu de douceur. Une brise appréciée caresse son visage. Ce souffle naturel lui rappelle de respirer. L'air entrant dans ses poumons, elle se laisse tomber en arrière, se couche dans l'herbe tiède et admire le ciel étoilé.
Elle ne peut dire quelle constellation elle observe, ne peut nommer aucun astre. Dans cet inconnu, elle est apaisée, elle qui aime savoir, qui a constamment besoin d'être rassurée ; dans cette étendue de point lumineux, elle se laisse aller. Entourée d'insectes de toutes sortes, son esprit vagabonde, erre comme il le souhaite.
Elle se rappelle les nombreuses soirées passées ici, avec ses amis, il y a quelques années de cela. A cet époque, l'alcool et les joints les accompagnaient, guidaient leurs pensées. Aujourd'hui elle n'en ressent presque pas le besoin, son esprit ayant un éventail de sujets à aborder.
Elle revoit des images troubles, des photographies de sa mémoire : des bières au centre d'un groupe de cinqs jeunes aux pupilles dilatées, le sourire aux lèvres se passant un tube de mains en mains.
Ils se connaissent depuis toujours, savent tout l'un de l'autre.
C'était le cas avant. Maintenant elle se retrouve seule, admirant le point de vue tant contemplé par le passé. Elle imagine ce qu'elle aurait pu faire pour que ces souvenirs soient le présent, qu'elle ne soit pas seule, qu'ils ne l'aient pas oubliée. Le temps passe trop vite, elle se rappelle d'un temps pas si lointain où ils couraient dans les rues de ce village, leurs villages d'enfance. Où ils jouaient dès qu'ils en avaient l'occasion. Où ils se retrouvaient pour parler, échanger, discuter, se plaindre, pleurer.
Ils étaient soudés, ils ne connaissaient personnes d'autres, dans ce petit village, peu d'enfants naissent en même temps, peu de nouvelles familles emménagent, ils ont donc grandi ensemble. Jusqu'à un certain temps. Arrivés au lycée, les différences d'âges se sont fait ressentir, les passions et vocations les ont séparées. Se reconnaitraient-ils s'il se rencontraient là tout de suite ?
Il y a vingt ans, ils étaient l'énergie du village, leur endurance et enthousiasme enfantin apportait sourire et joie aux habitants. Ce matin, Julie s'est promenée dans les rues qu'elle connait trop bien, est rentrée dans le cimetière où elle aimait se balader, un lieu sans jugement où il était facile d'échapper aux regards des comères. Puis arrivant sur la place centrale devant l'église, elle a croisé des visages inconnus, des personnes l'ont regardé sans se remémorer. Elle a changé, trop peut-être, pour que l'on se rappelle de ses traits dénués de rides, infantiles. Ces oeillades l'ignorant lui ont fait mal au coeur, lui retourant l'estomac, lui rappelant qu'ici n'était pas son présent, et encore moins son futur.
Couchée dans ce champs, elle commence à avoir froid, elle ne bouge pas. Les yeux rivés sur la grande ours, elle distingue la petite casserole. Julie revit alors pendant un instant la joie qu'elle a ressenti quand elle l'a aperçue pour la première fois, à cet endroit même. Ce soir là, elle n'était qu'avec Marc, toujours en appréciant un soir d'été. Ils aimaient se retrouver que les deux, plus proches en âge. Ils pensaient que la drogue les aidait, non seulement à s'intoxiquer les poumons et le cerveau, mais surtout à résoudre leurs problèmes d'adolescents ; peut-être fumaient-ils plus que les autres ? Peut-être en ressentaient-ils plus le besoin ? C'est avec lui qu'elle a bu sa première bière, fumé pour la première fois, vécu son premier "bad trip", est allée au premier festival, a campé, s'est essayée au parkour et VTT, a appris à apprécier le reggae, le rap et le rock.
Ils ne se sont parlés qu'une fois cette année, par message, et c'est Julie qui a commencé la conversation, cela aussi ça lui provoque des douleurs thoraciques. Quand ils retournent au village, viennent-ils, eux aussi dans ce coin qui leurs fut cher ? Pensent-ils autant à Julie qu'elle pense à eux ? Ou ont-ils tourné la page, comme elle aurait du le faire il y a quelques années de cela quand chacun a fuit cette campagne sans avenir. Elle ne peut s'empecher de se demander si elle aurait du plus les contacter, si ils se parlent encore, et qu'elle est la seule exclue. Elle ne veut pas oublier, seulement avancer et ne pas regretter d'avoir perdue ces amitiés.
Un dernier coup d'oeil à la lune, Julie se redresse, plante ses talons dans le sol. Les coudes sur les genoux, elle met sa tête dans ses mains, priant quelqu'un, quelque chose, qu'un signe apparaisse, lui donnant une idée de comment évoluer. Elle se lève, frotte son short, puis se dirige vers la maison de ses parents, elle prend son temps et enregistre chaque pierre, muret, plante et arbre sur son chemin. Elle décide de passer devant chaque maison de ses amis - anciens amis, espérant voir une ombre à la fenêtre, une voiture garée dans la cour. Rien. Elle arrive devant le porche de ses parents, Julie entre sans frapper et arrive dans la cuisine vide, traverse le couloir pour arriver dans le salon où des cartons attendent d'être transportés.
Julie rejoint ses parents sur la terrasse où une bière l'attend, dernière qu'elle pourra apprécier avec cette vue. Dernière gorgée, elle lève une dernière fois la tête vers le ciel étoilée puis part se coucher une dernière fois dans sa chambre d'enfance, qui demain appartiendra à une autre âme enfantine, apportant, elle l'espère de la joie dans le village.
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Mar.s4
Effet papillon, d'un puit qui s'effrite à un changement de vie.
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Mar.s4

Pourquoi, le soir, couchée dans le noir, l'inspiration me vient ?
Les yeux fermés, épuisée, j'attends le lendemain.
Pourquoi, un stylo à la main, éveillée, je suis pleine de désespoir,
Car mon esprit ne peut imaginer, ne serait-ce qu'une histoire.
Plus qu'à une page blanche je suis confrontée,
Un carnet vide, une phrase sans fin, je ne peux m'y habituer.
Mon inspiration, envie de la trouver,
Je ne l'attends plus, je l'ai composée.
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Mar.s4
Réponse au défi "Description"

Mon petit frère est autiste, une maladie que beaucoup de gens connaissent mal.
Il existe plusieurs autismes, laissez moi vous présenter celui que je connais, celui qui est le quotidien de ma famille.
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