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MarcellA

MarcellA
Emboitages de mots et combinaisons de rimes,
d'inspirations lascives et sans crimes.
Je me dénude pour une danse sensuelle
autour de ces pensées parfois cruelles.
Ici, nul jugement, nul attachement,
juste des phrases de dévouement.
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Défi
MarcellA
Quelques vers pour répondre a ce défi
de recherche de notre moitié.
J'espère répondre à ce thème
Et que mes mots vous plairont!!!
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Défi
MarcellA
En réponse au défi de Jean Couletard, "Érotisme au masculin"

Parce qu'il a bien raison, c'est rarement l'homme qui est mis en valeur dans ce domaine.
Parce qu'il est plaisant de découvrir l'homme dans toute sa virilité.
Parce que j’espère que vous aimerez cette petite scène.
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MarcellA


J'ai rêvé, qu'un matin, tu sonnais à ma porte, que tu me revenais. Tu me disais que je te manquais et tu pensais toujours à moi.
J'ai rêvé de notre chez-nous, ce lieu magique où résonnerais nos fou-rires et nos cris. Un espace bien à nous où se côtoieraient nos deux univers.
J'ai rêvé que tu me lisais tes nouvelles, tes écrits et tes essais. Sagement allongée auprès de toi, tout contre toi, tu me faisais m'échapper dans tes contrées lointaines et imaginaires.
J'ai rêvé que je cuisinais pour toi. Pleine de tendresse, je te retrouvais chaque soir. Nous étions attentionnés l'un envers l'autre, prenions soin l'un de d'autre. Nous deux contre tout le monde.
J'ai rêvé que je t'embrassais, tout d'abord de la pointe des lèvres. Nos sens redécouvraient les sensations d’être avec l’autre, savouraient ce bonheur.
J'ai rêvé que tu me téléphonais pour prendre de mes nouvelles, parce que je te manquais alors que nous nous étions quittés seulement le matin.
J'ai rêvé que tu me déshabillais pour m'honorer et me donner tout le plaisir possible. Sans rien me demander en retour car tu savais que je te le rendrais au centuple.
J'ai rêvé que je te retrouvais et que tu voulais toi aussi me retrouver, m'aimer et prendre soin de moi.
J’ai rêvé. Un beau rêve qui s’en est allé à l’instant où mon esprit à repris connaissance.
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Défi
MarcellA


Le bonheur, c’est de me réveiller le matin auprès de toi ;
Le bonheur, c’est de pouvoir chanter faux sous ma douche ;
Le bonheur, c’est de me promener nue à travers tout l’appartement ;
Le bonheur, c’est de sortir boire un verre avec mes ami(e)s ;
Le bonheur, c’est de passer du temps sur les toilettes en rentrant du travail ;
Le bonheur, c’est de manger un bol de céréales le soir devant une série ;
Le bonheur, c’est de, tiens pourquoi pas, finir le paquet de céréales en une soirée ;
Le bonheur, c’est de sortir mon vibro et de m’offrir du bon temps avant de dormir ;
Le bonheur, c’est de te faire un bisou dans le cou en passant à côté de toi ;
Le bonheur, c’est de faire une grimace alors que tu me parles d’un sujet sérieux ;
Le bonheur, c’est de courir partout pour t’échapper, toi et ta punition pour cette grimace ;
Le bonheur, c’est de rire comme une baleine parce que tu m’as attrapée et tu me chatouille ;
Le bonheur, c’est de pleurer de rire lorsque tu fais des prouts sur mon ventre avec ta bouche ;
Le bonheur, c’est de me blottir dans tes bras pour regarder un film ;
Le bonheur, c’est de t’écouter sagement me lire les textes que tu as écrit ;
Le bonheur, c’est de recommencer tout cela jours après jours ;
Le bonheur, c’est ces petits moments qui te font te sentir bien, insouciant et libre ;
Le bonheur, c’est ces instants délicieux qui embellissent ta journée et te semble naturel ;
Le bonheur, c’est tout cela et bien plus encore.
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MarcellA


Je me retrouvais acculée. Il me tenait. A chacun de mes mouvements, il m’enfonçait un peu plus dans ma peur. Celle de faire le mauvais geste au mauvais moment causant ainsi ma perte. Coincée, je tentais toute fois de riposter. Frappant ça et là, je m’aperçus qu’il était plus faible que moi, où alors mon esprit et instinct de survie me jouaient des tours. J’augmentais toute fois mes coups, accélérais le rythme, le touchant toujours plus fort. A mon tour, je le faisais reculer, si bien que très vite, il se retrouva en position de faiblesse. Profitant de mon avantage, je le blessais. Toute ma haine, ma colère sortait à travers mes impactes. Bientôt, je vis du sang jaillir de son nez et sa bouche. Un filet fin coula et je sentis en moi une étrange excitation monter. Je prenais du plaisir à voir se déverser tout son liquide vital. Cette couleur, d’un rouge intense, semblait briller dans cette nuit sans lune. Ne pouvant détacher mes yeux de ce merveilleux spectacle, je me mis à cogner cet homme encore plus violement. Son visage devint rapidement gluant de sang. Maintenant, l’odeur de ce vin rouge me chatouillait le nez, provocant chez moi des accentuations de mon plaisir nouveau. Chaque inspiration déferlait en moi une poussé d’extase. Je ne me contrôlais plus.
Voir ce male atterré devant moi, encaissant tous ces chocs sourds me procurais une envie telle que je ne pouvais m’arrêter. Je frappais alors joignant à mes poings des coups de pieds. A nouveau son corps se fit fontaine de jouvence pour mon plaisir; crachant son sang, il ne ripostait plus. Ces bleus accroissaient encore et encore, ils devenaient de plus en plus foncés. A force de répéter mes attentats aux mêmes endroits, sa peau explosa sous la pression de son sang. Ses bras, ses jambes, son estomac, son dos et son visage n’étaient plus que boursouflures et rivières rouges. Ne me lassant pas de ce qu’il m’offrait, je continuais de l’observer en train de se contorsionner pour amoindrir sa douleur. Dès qu’il cessait de se mouvoir, je le frappais avec force. Mon excitation n’était pas entièrement satisfaite cependant. Je réfléchissais au moyen d’atteindre l’extase. Je mis le doigt dessus très vite. Me penchant, je m’approchais de son oreille pour lui murmurer «Ce fut un moment délicieux, merci». Puis ma bouche glissa sur ses lèvres sanglantes et y déposa un long baisé. Cependant que mes mains appuyaient sur son corps douloureux, lui arrachant un gémissement d’horreur. Il le sentait, il vit sa mort arriver à grands pas. Mais je n’avais pas encore été satisfaite, j’étais à deux doigts d’obtenir mon bonheur. Je décidais donc de sucer sa lèvre inférieure, aspirant son sang. J’avalais de nombreuses gorgées de son vin vital, peut être même des litres. Je sentis son corps avoir des soubresauts sous le mien. Le moment d’extase arriva en même temps que sa fin.
J’avais aspiré sa vie jusqu’au bout.
Soudain, je pris conscience de ce que je venais de faire. Sortant de cet état second, car évidemment je n’étais plus moi-même, je me redressais et regarda ce corps gisant à mes pieds à la fois horrifiée et satisfaite, encore sous le plaisir de cet acte que je venais de commettre, un bien étrange sentiment, toute fois, mais que j’appréciais. Je me demandais si je serais capable de recommencer. Pour la première fois de ma vie, j’avais pris le souffle de quelqu’un et quelque chose au fond de moi me disais que je le ferais encore. Je venais de mettre au monde une créature immonde qui dévorerait quiconque se mettrait sur son passage et cette révélation m’effraya.
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