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Giuseppe Lippo

France.
Giuseppe Lippo
Ne vous êtes-vous jamais senti fondre en sueur dans la rame d’un RER bondé en vous rendant au boulot, en plein été ? Je veux dire fondre littéralement jusqu’à s’en noyer dans l’océan de vos vêtements, jusqu’à ne mesurer plus qu’un demi centimètre de haut !

N’avez vous jamais remarqué que la tour dans laquelle se trouve votre bureau n’est qu’une partie d’un immense tout ? Je veux dire qu’elle n’est que la corne d’une créature titanesque qui s’éveille la nuit pour défendre son territoire !

Ne vous a-t-on jamais confié que les matériaux que vous manipulez dans l’usine dans laquelle vous travaillez ont un caractère exceptionnel ? Je veux dire qu’ils contiennent des particules de mana que seuls les détenteurs de gènes elfiques peuvent percevoir !

Certains s’extasient devant les dispositifs high-tech permettant d’accéder à la “Réalité Augmentée” alors que, chaque jour, c’est à la forge ancestrale des rêves que nous pouvons façonner notre propre “Banalité Augmentée”.
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Giuseppe Lippo
Vous qui écrivez ! Oui vous là !

N'avez-vous jamais tenté votre chance en participant à un concours d'écriture ?
Et alors cela vous a fait quoi de ne pas gagner ?

Quelle est amère cette sensation de défaite lorsque le fruit de votre sensibilité et de votre créativité fait face à l’indifférence, voire au rejet !!

Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls. Nous, les perdants aux concours, formons l’immense majorité.

Pourtant je ne peux me résoudre à laisser mes récits naufragés tomber aux oubliettes alors je les ai consignés à résidence, ici, au 5 bis Allée des Ratés.
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Giuseppe Lippo
"Moi enfant, j’ai beaucoup rêvé. Des rêves ambigus ou plus vrais que nature. Des rêves sans contraintes comme des voyages vers ces autres contrées. Des voyages dont je n’ai rien pu concrètement ramener comme si chaque objet-souvenir s’était désintégré, son étrangeté en trop forte contradiction avec la réalité. Des voyages dans des limbes dont il ne reste au retour que des bribes nourrissant la Poésie."
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Giuseppe Lippo
La songre. Cette créature abyssale qui vit dans mes profondeurs. Elle se nourrit de mes faiblesses, de mes addictions. Je la sens qui tente encore de boire mes pleurs. La songre. Elle serpente entre les ruines de mes illusions. Elle se cache dans mes épaves amères, tragiques. Je la sens mugir pour m'entraîner vers le fond. La songre. Monstre antique. Géant, gluant, aquatique. Elle règne en moi, là où il n'y a plus rien. Chimère d'ombres, de venins et de pics. La songre. Elle est cette présence noire que je vois au loin Qui s'approche maintenant pour m'emporter. Il n'y a pas d'issue, elle n'a pas de freins. La songre. Ombre dans l'ombre, noirceur dans l'obscurité. Incessante génitrice des démons qui m'assaillent. Qui déchirent mes nuits de leurs cris acérés. La songre. Elle connaît mes secrets, connaît mes failles. Je la sens ce soir essayant de me noyer. Elle me pousse, m'aspire pour que je déraille. La songre. Mais ce soir, je ne peux plus lutter. Parasite de ma conscience. Nécrose de mon âme. Cette nuit c'est elle qui va gagner. La songre. Elle ouvre sa gueule de lotte, haleine infâme. Elle m'invite dans sa gorge colossale. À dormir sur ces crocs, à goûter ses lames. La songre. J
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