Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

Aloysius May

Aloysius May
Ce recueil de poèmes retrace la trajectoire d'un jeune homme (moi en l’occurrence) qui nait à la poésie, subit des blessures amoureuses(Amourines) qui finissent par lui ronger l'âme (Poèmes rageurs). Mais il finira par trouver la paix et cessera donc la poésie (Métamorphoses).
0
0
0
6
Aloysius May
Nahul grandit paisiblement au sein d'une tribu de chasseurs cueilleurs, au cœur des marais. Son monde s’effondre le jour terrible où des tueurs mystérieux attaquent le village. Mais que veulent-ils? Le jeune garçon semble être au centre d'une prophétie qui le mènera loin des marais, dans un voyage périlleux, une aventure au cours de laquelle il en apprendra beaucoup sur lui-même et sur le monde qui l'entoure...
1
2
2
73
Défi
Aloysius May


Idéalisant ces saintes pures à l’œil triste
Censées laver mes purulentes cicatrices
Moi, moi, moi, toujours moi, hypocrite victime
Je les ai plongées dans de terribles abîmes

Moitié bourreau, moitié pendu, toujours perdu
Tyrannique victime d’amour éperdu
Mes enfers nyctalopes où des statues d’elles
Se fissurent au réveil ô statues de sel

Quémandant le pardon de ces Eurydice,
Leurs souvenirs hantent mes rêves, là est le vice :
De ces enfers délicieusement traumatisants
Orphée pitoyable, j’ai ramené de beaux chants

Sachant que je n’aimerai plus jamais ainsi
Peut-être est-ce tant mieux, peut-être est-ce tant pis
J’avoue regretter ces instants où, gisant,
Je ne me suis jamais senti aussi vivant
2
2
0
0
Défi
Aloysius May


1 : Le big-bang


L’univers est en perpétuelle expansion. Les galaxies s’éloignent les unes des autres, repoussant toujours plus loin les limites de l’univers. Le temps est linéaire : il est né avec la matière et il semble qu’il ne s’arrêtera jamais. Du moins c’est ce que tout le monde croit sans s’en apercevoir.
Jean-Daniel en tout cas s’en soucie peu : le big-bang, la naissance et l’expansion de l’univers tout ça ne le regarde pas. Tout juste est-ce bon pour les scientifiques et quelques illuminés fans de métaphysique ou de science-fiction.
Il se prépare comme à son habitude pour aller au travail. Il déguste une tartine qu’il plonge dans son café, et il pense à la journée qui l’attend. Aujourd’hui, décide-t-il, il ira à pied. Cela le changera. Il fait beau, il faut en profiter. Il enfile donc sa plus belle chemise puis le pantalon qu’il a repassé la veille, et il sort de chez lui. Sur la route qui le mène à son travail, il rencontre une jeune femme. Il la trouve belle, hésite à lui parler, mais y renonce finalement par timidité, et poursuit son chemin.
Il aide ensuite une vieille dame à traverser la rue. Il éprouve soudain une impression de déjà-vu qu’il ne peut expliquer. Mais alors qu’il est presque arrivé deux choses qu’il n’avait pas prévues se produisent.
Tandis qu’il traverse avec légèreté, la première chose est cette voiture qui perd le contrôle et qui va le percuter, lorsque le second événement se produit : l’univers a terminé son expansion. Le big-bang a pris fin, laissant sa place big- crunch. L’univers se rétracte, et le temps avec lui cesse d’aller de l’avant pour revenir sur ses pas, de ce moment charnière où Jean Daniel allait se faire écraser jusqu’aux origines des temps…


2 : Le big-crunch
Daniel-Jean voit une voiture qui s’éloigne de lui. Il marche à reculons, il veut s’étonner de ce nouveau paradigme temporel mais il n’a pas le temps d’y penser. Il aide la vieille dame à reculer sur le passage clouté. À peine se dit-il, dans un instant de fulgurance, que cette impression de déjà-vu était due à ce mouvement de l’univers, que déjà il a honte de sa timidité. Puis il revoit cette femme dont il sait pertinemment qu’il ne lui adressera pas la parole, et continue de marcher à reculons jusqu’à chez lui. Il enlève d’abord son pantalon puis sa chemise. Le café disparaît devant lui, et de plein qu’il était dans la cafetière il se vide. Il prépare ensuite le café toujours à l’envers puis va se coucher. Sa vie va continuer à défiler de cette manière jusqu’au jour de sa naissance, tandis que l’univers se rétracte inéluctablement jusqu’au moment de son apparition.
3
5
2
2
Vous êtes arrivé à la fin
0