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P'ti Nessie

Planète Ilis, système planétaire Gréla, galaxie d'Andromède (M31).

Si vous êtes sur Scribay, c'est que vous voulez lire, vous améliorez, être conseillés ou simplement lus.

Moi aussi, alors n'hésitez pas à commenter ce que j'écris, ça m'aiderais vraiment à m'améliorer !

Pour l'instant, je n'ai pas mis de gros projets comme des romans en cours sur la plateforme, car je ne suis pas sûre de pouvoir les achever un jour. Venez tout de même profiter de mes réponses aux défis et autres textes.

Pensez aussi à me donner votre avis. Même un avis négatif me fait plus plaisir que le silence radio.

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œuvres
5
défis réussis
39
"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
P'ti Nessie
Ce soir, Léo est gardé par une baby-sitter. Mais cette nounou provisoire, par sa sympathie, risque bien de bouleverser la relation entre le petit garçon et son ami imaginaire.

Je vais peut-être continuer d'écrire ce texte (qui ne possède pour l'instant que trois chapitres) .
A travers cette réponse au défi "soirée baby-sitting" j'espère que vous trouverez une lecture agréable :)
Surtout, n'hésitez pas à donner votre avis !
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Défi
P'ti Nessie
Maman m'a dit :

- Si tu n'est pas sage, tu iras dans le placard.

Tout le monde aime maman, mais elle n'est pas gentille. Elle sait qu'il y a un monstre dans le placard. Même que c'est exprès qu'elle me met dedans. Pour que je reste avec le monstre.

Il fait noir. J'ai peur. Derrière moi, il y a une voix qui grogne. Le monstre sent mauvais comme un chien mouillé. Il chuchote dans mon oreille et je dois me boucher le nez. Il a la même haleine que papa : cigarette et alcool.

- Va-t-en, tu pue !

Il chuchote encore.

- Va-t-en heu !

Je veux sortir. Maman a fait exprès de fermer la porte. J'essaye quand même d'ouvrir.

- Tu ne ssssortira pas ...
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Défi
P'ti Nessie

Je suis rentrée dans l'arène, bras droit levé et arc dans la main gauche. Mon cœur battait à contretemps des acclamations du public. Une foule disparate s'agitait dans les gradins. Ça grouillait comme une fourmilière. Mes admirateurs applaudissaient, d'autres me huaient...

Je secouai la tête pour éloigner les mauvaises pensées. Recentre-toi. Le combat va commencer. En face de moi, mon adversaire venait d'arriver. L'arbitre allait bientôt sonner le début du combat. Je devais concocter un plan pour m'assurer une victoire infaillible. Je jaugeais la situation. L'adversaire portait une lance et un trident. Stercus ! C'était un belluaire ? On m'avait chargé de combattre contre un condamné à mort ?

La réponde à ma question arriva lorsque l'éditeur, chargé d'annoncer les formalités du combat, gueula en direction de la foule.
"- Oyez, oyez ! Pour ce dernier combat de la journée, les deux gladiateurs qui s'opposeront seront Valentin et Cupidon. Non, messieurs, inutile de lancer les paris car cette confrontation est un combat à mort. Le belluaire Valentin ici présent a été puni pour avoir outragé Tullus Kaeso Major après avoir tenté de s'enfuir avec la fille de celui-ci. Quant à Cupidon, inutile de vous le présenter ! C'est sans doute l'un des meilleurs gladiateurs de tout Vérone !
L'éditeur toussa et se racla la gorge.
- Que le combat commence ! "

Mon adversaire n'avait pas l'air dans son assiette. Une petite femme aux joues roses lui envoya un baiser depuis les gradins inférieurs. Était-ce son épouse ? J'en étais désolé. Je n'avais pas la moindre envie de tuer cet homme. Cependant, il fallait que je me fasse à cette idée et à celle qu'une honnête femme allait perdre son mari ce soir.

En observant plus finement mon adversaire, je perdis mon assurance.
C'était un géant, tout en muscles et taillé comme une armoire à glace. Son regard me frappa. C'était celui de la détermination, celui dont j'avais appris à me méfier avec l'expérience. Évidemment, j'aurais dû m'en douter plus tôt ! Les enjeux de ce combat étaient bien plus importants pour lui que pour moi. Savait-il que, quelle que soit l'issue du combat, il serait exécuté ? Je plongeai encore dans son regard pour deviner ses pensées. Oui, il le savait. Et cela le remplissait de haine. Et il voulait me tuer.

L'éditeur donna le signal. Comme un idiot, je n'avais pas encore préparé de plan d'attaque. Valentin se jeta immédiatement sur moi et je m'appliquais à le tenir éloigné. Lui avait des armes de corps à corps alors que j'avais un arc. Une arme très peu conventionnelle, mais qui m'avait valu une certaine popularité et mon surnom de Cupidon auprès du public (un autre gladiateur avait déjà été surnommé Apollon à Florence) . Je lançai ma première flèche. Elle se planta dans le sol. Valentin bougeait trop vite. En trois enjambées, il m'avait rejoint. J'esquivai un premier coup de lance et lui envoyai un coup de pied dans le ventre. Celui-ci ne plia pas Valentin en deux comme je l'espérais, mais l'incita à baisser sa garde au niveau de son ventre. Cela m'offrait une ouverture. Je pus frapper sa nuque. Il était maladroit avec une lance. A son deuxième coup, je la lui arrachai des mains et me l'approprie. Il leva son trident au-dessus de sa tête, mais avant qu'il puisse l'abattre sur moi, l'arme tomba sur le sable. Puis Valentin s'écroula.
Sa lance, que je tenais, lui avait transpercé l'abdomen. Je vis le sang gicler à travers ses mains qu'il pressait sur son flanc. Un geste instinctif mais inutile puisque sa mort était inévitable. Si je le laissais se vider de son sang, ça allait être long et douloureux pour lui.

Au milieu de la foule, une femme hurla. La même qui avait envoyé les baisers passionnés quelques minutes plus tôt. Elle tenta de passer par-dessus les gradins, mais des bras la retinrent.
- Mori in igni ! gémit-elle. Mon mari est innocent ! Meurtrier ! Interfector es !
Tandis que les autres spectateurs tentaient de maîtriser sa fureur, elle pointa son index vers moi.
- Toi, là ! Qui as tué mon mari ! Laisse-moi te maudire !
A coups de dents et d'ongles, elle arracha de ses bras les dizaines de mains qui la retenaient.
- Il y a dix ans, dit-elle, j'ai rencontré cet homme qui est là, sur le sol de l'arène. Une flèche funeste, lancée par Cupidon m'a condamnée à cet amour impossible. La fille d'un citoyen ne peut pas épouser un métèque, mais c'est pourtant ce que nous avons fait, en cachette. Il a été condamné à mort pour cela. Condamné à mort ! Que pouvait-il y avoir de pire que cela ? Mon père, qui est ici, s'est senti humilié par notre mariage et nous a accablé d'une seconde punition. Il a eu l'idée de faire exécuter mon mari par un gladiateur du nom de Cupidon ! La vilaine ironie ! Et en ce qu'il est de...

Quelqu'un tenta de l'assommer. Un autre lui agrippa les poignets et la fit reculer au fond des gradins tandis ce qu'elle me maudissait. Partagé entre fascination et horreur, je regardais cette femme gesticuler, s'étrangler dans ses sanglots et hurler toute sa haine. Très vite, je perdais le sens de ses paroles et me contentais d'acquiescer mollement à chaque fin de phrase.
Lorsqu'elle fut partie définitivement de l'arène, je me mis à fixer mes mains.
Rouges.
Je plissais les yeux. D'où me venait cette vision ? Mes mains étaient vierges de toute trace de sang. Mais alors, pourquoi me paraissaient-elles poisseuses ? J'avais l'atroce envie de les passer sous l'eau. C'était peut-être la culpabilité, mais pourquoi ? Ce n'était pas la première fois qu'un combat se finissait par un mort, et je m'étais contenté d'obéir à la lettre aux règles de l'arène.
Cette excuse ne me rassurait pas. Au contact brûlant du regard de cette femme, j'avais senti sur mes épaules peser le poids d'une malédiction. Il n'y avait pas d'échappatoire pour moi. En condamnant Valentin, je m'étais condamné moi-même. Et du fond des Enfers, dans la forêt des myrtes réservée aux amants maudits, j'entendais sa voix me siffler à l'oreille que je ne trouverais jamais le repos.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

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Ça permet de faire passer ses idées. Vive la propagande ! Non, plus sérieusement. En écrivant, on peut faire voyager les gens vers des pays qui n'existe pas et leur donner des petits bouts de soi-même simplement avec des mots. C'est juste génial.
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