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P'ti Nessie

Planète Ilis, système planétaire Gréla, galaxie d'Andromède (M31).
Défi
P'ti Nessie
Ce soir, Léo est gardé par une baby-sitter. Mais cette nounou provisoire, par sa sympathie, risque bien de bouleverser la relation entre le petit garçon et son ami imaginaire.

Je vais peut-être continuer d'écrire ce texte (qui ne possède pour l'instant que trois chapitres) .
A travers cette réponse au défi "soirée baby-sitting" j'espère que vous trouverez une lecture agréable :)
Surtout, n'hésitez pas à donner votre avis !
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Défi
P'ti Nessie
Maman m'a dit :

- Si tu n'est pas sage, tu iras dans le placard.

Tout le monde aime maman, mais elle n'est pas gentille. Elle sait qu'il y a un monstre dans le placard. Même que c'est exprès qu'elle me met dedans. Pour que je reste avec le monstre.

Il fait noir. J'ai peur. Derrière moi, il y a une voix qui grogne. Le monstre sent mauvais comme un chien mouillé. Il chuchote dans mon oreille et je dois me boucher le nez. Il a la même haleine que papa : cigarette et alcool.

- Va-t-en, tu pue !

Il chuchote encore.

- Va-t-en heu !

Je veux sortir. Maman a fait exprès de fermer la porte. J'essaye quand même d'ouvrir.

- Tu ne ssssortira pas ...
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Défi
P'ti Nessie

Je suis rentrée dans l'arène, bras droit levé et arc dans la main gauche. Mon cœur battait à contretemps des acclamations du public. Une foule disparate s'agitait dans les gradins. Ça grouillait comme une fourmilière. Mes admirateurs applaudissaient, d'autres me huaient...

Je secouai la tête pour éloigner les mauvaises pensées. Recentre-toi. Le combat va commencer. En face de moi, mon adversaire venait d'arriver. L'arbitre allait bientôt sonner le début du combat. Je devais concocter un plan pour m'assurer une victoire infaillible. Je jaugeais la situation. L'adversaire portait une lance et un trident. Stercus ! C'était un belluaire ? On m'avait chargé de combattre contre un condamné à mort ?

La réponde à ma question arriva lorsque l'éditeur, chargé d'annoncer les formalités du combat, gueula en direction de la foule.
"- Oyez, oyez ! Pour ce dernier combat de la journée, les deux gladiateurs qui s'opposeront seront Valentin et Cupidon. Non, messieurs, inutile de lancer les paris car cette confrontation est un combat à mort. Le belluaire Valentin ici présent a été puni pour avoir outragé Tullus Kaeso Major après avoir tenté de s'enfuir avec la fille de celui-ci. Quant à Cupidon, inutile de vous le présenter ! C'est sans doute l'un des meilleurs gladiateurs de tout Vérone !
L'éditeur toussa et se racla la gorge.
- Que le combat commence ! "

Mon adversaire n'avait pas l'air dans son assiette. Une petite femme aux joues roses lui envoya un baiser depuis les gradins inférieurs. Était-ce son épouse ? J'en étais désolé. Je n'avais pas la moindre envie de tuer cet homme. Cependant, il fallait que je me fasse à cette idée et à celle qu'une honnête femme allait perdre son mari ce soir.

En observant plus finement mon adversaire, je perdis mon assurance.
C'était un géant, tout en muscles et taillé comme une armoire à glace. Son regard me frappa. C'était celui de la détermination, celui dont j'avais appris à me méfier avec l'expérience. Évidemment, j'aurais dû m'en douter plus tôt ! Les enjeux de ce combat étaient bien plus importants pour lui que pour moi. Savait-il que, quelle que soit l'issue du combat, il serait exécuté ? Je plongeai encore dans son regard pour deviner ses pensées. Oui, il le savait. Et cela le remplissait de haine. Et il voulait me tuer.

L'éditeur donna le signal. Comme un idiot, je n'avais pas encore préparé de plan d'attaque. Valentin se jeta immédiatement sur moi et je m'appliquais à le tenir éloigné. Lui avait des armes de corps à corps alors que j'avais un arc. Une arme très peu conventionnelle, mais qui m'avait valu une certaine popularité et mon surnom de Cupidon auprès du public (un autre gladiateur avait déjà été surnommé Apollon à Florence) . Je lançai ma première flèche. Elle se planta dans le sol. Valentin bougeait trop vite. En trois enjambées, il m'avait rejoint. J'esquivai un premier coup de lance et lui envoyai un coup de pied dans le ventre. Celui-ci ne plia pas Valentin en deux comme je l'espérais, mais l'incita à baisser sa garde au niveau de son ventre. Cela m'offrait une ouverture. Je pus frapper sa nuque. Il était maladroit avec une lance. A son deuxième coup, je la lui arrachai des mains et me l'approprie. Il leva son trident au-dessus de sa tête, mais avant qu'il puisse l'abattre sur moi, l'arme tomba sur le sable. Puis Valentin s'écroula.
Sa lance, que je tenais, lui avait transpercé l'abdomen. Je vis le sang gicler à travers ses mains qu'il pressait sur son flanc. Un geste instinctif mais inutile puisque sa mort était inévitable. Si je le laissais se vider de son sang, ça allait être long et douloureux pour lui.

Au milieu de la foule, une femme hurla. La même qui avait envoyé les baisers passionnés quelques minutes plus tôt. Elle tenta de passer par-dessus les gradins, mais des bras la retinrent.
- Mori in igni ! gémit-elle. Mon mari est innocent ! Meurtrier ! Interfector es !
Tandis que les autres spectateurs tentaient de maîtriser sa fureur, elle pointa son index vers moi.
- Toi, là ! Qui as tué mon mari ! Laisse-moi te maudire !
A coups de dents et d'ongles, elle arracha de ses bras les dizaines de mains qui la retenaient.
- Il y a dix ans, dit-elle, j'ai rencontré cet homme qui est là, sur le sol de l'arène. Une flèche funeste, lancée par Cupidon m'a condamnée à cet amour impossible. La fille d'un citoyen ne peut pas épouser un métèque, mais c'est pourtant ce que nous avons fait, en cachette. Il a été condamné à mort pour cela. Condamné à mort ! Que pouvait-il y avoir de pire que cela ? Mon père, qui est ici, s'est senti humilié par notre mariage et nous a accablé d'une seconde punition. Il a eu l'idée de faire exécuter mon mari par un gladiateur du nom de Cupidon ! La vilaine ironie ! Et en ce qu'il est de...

Quelqu'un tenta de l'assommer. Un autre lui agrippa les poignets et la fit reculer au fond des gradins tandis ce qu'elle me maudissait. Partagé entre fascination et horreur, je regardais cette femme gesticuler, s'étrangler dans ses sanglots et hurler toute sa haine. Très vite, je perdais le sens de ses paroles et me contentais d'acquiescer mollement à chaque fin de phrase.
Lorsqu'elle fut partie définitivement de l'arène, je me mis à fixer mes mains.
Rouges.
Je plissais les yeux. D'où me venait cette vision ? Mes mains étaient vierges de toute trace de sang. Mais alors, pourquoi me paraissaient-elles poisseuses ? J'avais l'atroce envie de les passer sous l'eau. C'était peut-être la culpabilité, mais pourquoi ? Ce n'était pas la première fois qu'un combat se finissait par un mort, et je m'étais contenté d'obéir à la lettre aux règles de l'arène.
Cette excuse ne me rassurait pas. Au contact brûlant du regard de cette femme, j'avais senti sur mes épaules peser le poids d'une malédiction. Il n'y avait pas d'échappatoire pour moi. En condamnant Valentin, je m'étais condamné moi-même. Et du fond des Enfers, dans la forêt des myrtes réservée aux amants maudits, j'entendais sa voix me siffler à l'oreille que je ne trouverais jamais le repos.
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P'ti Nessie

Hier j'ai ouvert un cahier
Qui exhalait l'encre et la colle
C'était un vieux cahier d'école
Dans lequel étaient consignées
Quelques poèmes maladroits
Ecrits sans doute par l'élève
Contre lequel le maître élève
La redoutable règle en bois

Et ces gribouillis dextrogyres
Emplis de coquilles d'enfants
Auraient pu en prenant leur temps
Devenir ceux qu'on aime lire
Ainsi je ramassai les vers
Et les glissaient dans mon veston
Pour que des jeunes apollons
Ils deviennent le phylactère



J'ai écrit ce poème en l'occasion du printemps de la poésie, avec pour contrainte l'obligation d'integrer trois mots parmi "arabesque", "composer", "coquille", "cursif-ve", "gribouillis", "logogramme", "phylactère", "rébus" et "signe". N'hésitez pas à me donner votre avis et vos corrections. Je serai très intéréssée, en particulier, si vous pouviez me dire quels extraits sont "chantant" (s'il y en a) et lesquels ne le sont pas. Ca me permettrait de savoir quoi modifier. Merci d'avance !
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Défi
P'ti Nessie

J'ai une fâcheuse tendance à accumuler les romans inachevés, alors des incipits, j'en ai des tas !
En voilà quelques uns :

"Il n'y a rien de plus beau qu'un ciel étoilé qu'on contemple aux côtés de ceux qu'on aime."

"Tous ceux qui lisent cette histoire sont ou ont déjà été des enfants."

"L'air était empli d'une odeur sucrée répandue par la brise jusque dans les salles de classe."

"Alicia était vautrée dans le creux de son siège."

"C'était là dans ses cheveux : une toute petite araignée, à peine plus large qu'une tête d'épingle."
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P'ti Nessie


De quelle couleur était le foulard d'Ambre, le jour de son départ ?
Je me souviens qu'il ondulait au vent comme l'océan derrière elle. Il formait des vagues de tissu qui encadraient son visage et me rappelaient qu'elle était mon phare dans la tempête. Elle l'avait acheté parce qu'il lui rappelait les toits de Santorin, sur les cartes postales. Une couleur froide et pourtant si chaleureuse, c'est tout de même formidable.
J'aurais aimé qu'elle reste. Quand elle a pris l'avion, elle avait toujours son foulard autour du cou. Je me demandais si elle continuerait de le mettre à Paris. Pour moi, c'était une ville rosâtre, morne, délavée. Et son foulard était éclatant, imbibé de vacances paradisiaques. Je l'imaginais, comme une tâche de ciel dans les nuages de pollution. Complètement déplacée.
J'étais sûr qu'elle finirait par laisser son foulard dans un placard, pour se fondre dans le brouillard parisien. J'aurais aimé qu'elle reste en Grèce avec moi. Mais, comme la mer, elle arrive et repart sans qu'on puisse la retenir. C'était une femme-rêve, brillante et insaisissable.
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Défi
P'ti Nessie


- Ce que vous êtes en train de me dire, c'est que vous n'êtes pas mort ?
Le professeur Lenoir acquiesça.
Rose et moi venions de découvrir le professeur dans le petit salon. Le bougre était en train de dévorer un pain aux raisins sur le canapé d'angle. Il avait l'air détendu. Tout le contraire du macchabé que je m'attendais à voir.
- Donc vous avez passé l'après-midi à vous remplir la panse pendant que Rose et moi cherchions à vous rendre justice ?
- Entre autres, dit-il après un léger rot. J'ai aussi fait du bilboquet.
Lenoir n'était pas mort, mais s'il continuait à faire l'andouille devant nous il allait bel et bien y avoir un meurtre.
- Trois heures que les invités du Manoir sont paniqués ! enrageai-je. La soirée cocktail s'est transformée en interrogatoire. A cause de vos bêtises, on est tous devenus paranos. J'ai même failli tirer une balle sur quelqu'un, ce soir !
Lenoir posa sont pain au raisin et s'essuya la bouche avec sa manche.
- Allons, allons. Il ne fallait pas se ronger les sangs pour de pareilles sottises. Je ne suis pas mort, vous le voyez bien !
- Mais les hurlements dans la bibliothèque ?
- Mon chat est terriblement bruyant.
- Et la pièce mise sans dessus-dessous, comme si on s'y était battu ?!
- Toujours mon chat.
- Vous n'allez tout de même pas me faire gober que les traces de sang dans le couloir, celles qui menaient à une porte dérobée, c'était encore UN COUP DE VOTRE CHAT !!??
Le professeur Lenoir, complètement indifférent à ma fureur, redressa un pan de sa robe de chambre et alla se faire bouillir un thé.
- Mon chat ? s'esclaffa-t-il. Quelle idée ridicule ! Non, bien sûr. Ce sont les restes de mes baked beans qui se sont renversés sur la moquette. Une moquette très chère, à ce propos. Quelle tragique histoire !
- Donc, grognais-je, vous être vivant.
- Souhaitiez-vous le contraire ?
- Oui ! Heu… Non ! Oh, il faudra que je pardonne le colonel de l'avoir suspecté ! Il avait l'air si…
- Suspect ?
- Vous m'ôtez les mots de la bouche.
Le professeur Lenoir avait beau m'agacer, j'étais rassuré de savoir qu'il n'était pas mort. Et dire que toute la maisonné s'était montée les uns contre les autres toute la soirée ! Heureusement que cette histoire de meurtre n'était qu'un bête malentendu ! Je redécouvrais alors toute l'affaire avec un nouvel oeil. La situation était plutôt cocasse !
Rose me coupa alors dans mes réfléxions.
- Mais alors… A qui appartient le cadavre dans le jardin ?
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P'ti Nessie
Quelques poèmes écrits avec autant de sincérité que possible, généralement sur l'ennui, la honte mais avant tout sur l'espoir d'en sortir.
Ça ne respecte pas toujours les règles de l'art, mais c'est loin de la prose. Enfin, de toute façon, vous verrez.
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Défi
P'ti Nessie
Je trouve que partager des détails personnels sur nous même peut être extremement utile en temps qu'auteurs ou apprenti auteurs puisque, quand on écrit un personnage, il faut écrire ses pensées. Or c'est difficile de savoir ce que les gens autres que nous pensent, puique l'on cache quasiment toujours ce que l'on pense réellement. Donc voilà quelques pensées et experiences dont il m'est difficiles de parler en public mais que je peux avoir :  En ce moment c'est la rentrée scolaire et je suis nouvelle dans mon établissement. Depuis deux mois, je fais des cauchemars dans lesquels je cherche à me faire des amis sans succès, parce-que les gens me trouvent bizarre, mal habillée, que je ne sais pas comment répondre à leurs blagues ou démarrer une conversation de façon naturelle. Je passe mes nuits à faire ces cauchemars et mes journées à rêver du contraire. Je me vois à une table de la cantine, intégrée à un groupe, à parler de mon ancienne école. Et les grandes vacances se sont déroulées jour après jour dans cette alternance de rêves diurnes et de cauchemars nocturnes. Mais voilà, la rentrée est arrivée et je me retrouve piégée dans l'ironie de la situation : dès le premier jour, je m'ef
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